Les autorités ont décidé de sévir après plusieurs nuits de violences urbaines aux quatre coins de La Réunion. Les forces de l’ordre ont notamment surpris en flagrant délit des jeunes en train de préparer des cocktails molotov près de l’église de Sainte-Clotilde.
Neuf personnes ont été interpellées dont six mineurs mais aussi trois très jeunes majeurs. Tous ont été placés en garde à vue et ont été présentés ce lundi devant le Parquet de Saint-Denis.
Les adolescents ont expliqué avoir été embrigadés par les jeunes majeurs qui avaient besoin de petites mains pour préparer leurs munitions en vue des affrontements à venir. Mais les trois tout juste adultes ont eux affirmé avoir confectionné des cocktails à la demande d’un “ancien” qui les auraient menacés de mort avec un couteau.
Neuf personnes ont été interpellées dont six mineurs mais aussi trois très jeunes majeurs. Tous ont été placés en garde à vue et ont été présentés ce lundi devant le Parquet de Saint-Denis.
Les adolescents ont expliqué avoir été embrigadés par les jeunes majeurs qui avaient besoin de petites mains pour préparer leurs munitions en vue des affrontements à venir. Mais les trois tout juste adultes ont eux affirmé avoir confectionné des cocktails à la demande d’un “ancien” qui les auraient menacés de mort avec un couteau.
Une peine exemplaire
L’interpellation s’est déroulée sans violence, tous ont reconnu les faits et tous avaient un casier vierge.
La procureure a toutefois requis la peine de 10 mois de prison dont cinq mois de sursis probatoire avec un aménagement sous la forme de détention à domicile sous bracelet électronique. Elle a estimé que “ce sont des faits extrêmement graves, il ne faut pas aujourd’hui se réfugier derrière la notion d’un acte anodin. On doit répondre aujourd’hui par la répression”.
La défense a pour sa part rappelé l’absence totale d’antécédents judiciaires et que les prévenus ont reconnu les faits mais qu’ils ont agi sous la menace.
Les juges ont finalement décidé de condamner les trois majeurs à 18 mois de prison dont 12 avec sursis avec un maintien en détention ferme.
L’interpellation s’est déroulée sans violence, tous ont reconnu les faits et tous avaient un casier vierge.
La procureure a toutefois requis la peine de 10 mois de prison dont cinq mois de sursis probatoire avec un aménagement sous la forme de détention à domicile sous bracelet électronique. Elle a estimé que “ce sont des faits extrêmement graves, il ne faut pas aujourd’hui se réfugier derrière la notion d’un acte anodin. On doit répondre aujourd’hui par la répression”.
La défense a pour sa part rappelé l’absence totale d’antécédents judiciaires et que les prévenus ont reconnu les faits mais qu’ils ont agi sous la menace.
Les juges ont finalement décidé de condamner les trois majeurs à 18 mois de prison dont 12 avec sursis avec un maintien en détention ferme.