Trois Bassins et Saint-Leu sont-ils en train de devenir un passage obligé pour les membres de l’exécutif ? En tant que territoire pilote pour la transformation de Pôle Emploi en France Travail et pour la réforme du RSA, ces deux communes de l’Ouest risquent bien de devenir le faire-valoir du gouvernement.
La visite de Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises laisse clairement entrevoir la stratégie de communication pour faire accepter les réformes. Face à une dizaine de bénéficiaires du RSA, il a pu échanger sur les difficultés auxquelles ils font face. À noter que les organisateurs de l'événement semblent avoir une fibre particulièrement écologique, au vu du recyclage de certains des bénéficiaires, déjà aperçus lors de la visite d’Élisabeth Borne.
Mobilité, problème de formation, de rebond après un accident de la vie ou un problème de santé, le haut-commissaire a tendu une oreille attentive, et sans doute sincère, aux remarques des Réunionnais.
“Le RSA R+ me permet d’avoir un complément de revenu en plus de mon temps partiel. Grâce à cela, je peux travailler tout en suivant une formation en comptabilité”, témoigne Mathieu. De son côté, Yannick rapporte sa difficulté à retrouver un travail, malgré ses qualifications. “L’âge est un handicap face aux autres candidats pour un poste. Alors j’ai créé mon activité”, souligne le désormais entrepreneur.
Pourtant, après une heure d’échange, et plusieurs explications sur les changements à venir, les fameuses heures obligatoires d’activité que l’exécutif veut mettre en place restent toujours aussi floues.
La visite de Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises laisse clairement entrevoir la stratégie de communication pour faire accepter les réformes. Face à une dizaine de bénéficiaires du RSA, il a pu échanger sur les difficultés auxquelles ils font face. À noter que les organisateurs de l'événement semblent avoir une fibre particulièrement écologique, au vu du recyclage de certains des bénéficiaires, déjà aperçus lors de la visite d’Élisabeth Borne.
Mobilité, problème de formation, de rebond après un accident de la vie ou un problème de santé, le haut-commissaire a tendu une oreille attentive, et sans doute sincère, aux remarques des Réunionnais.
“Le RSA R+ me permet d’avoir un complément de revenu en plus de mon temps partiel. Grâce à cela, je peux travailler tout en suivant une formation en comptabilité”, témoigne Mathieu. De son côté, Yannick rapporte sa difficulté à retrouver un travail, malgré ses qualifications. “L’âge est un handicap face aux autres candidats pour un poste. Alors j’ai créé mon activité”, souligne le désormais entrepreneur.
Pourtant, après une heure d’échange, et plusieurs explications sur les changements à venir, les fameuses heures obligatoires d’activité que l’exécutif veut mettre en place restent toujours aussi floues.