Bonjour Richard Riani, vous nous proposez aujourd'hui un nouveau concept ?
"Cela fait deux ans de préparation que je travaille sur ce projet et là, je change de galerie. Il y a plusieurs salles et plusieurs thèmes, pour que les gens puissent découvrir la nouvelle collection."
Sur quoi avez-vous axé cette nouvelle collection ?
"Je reste sur la mythologie, et là, j'habitue les spectateurs à la sculpture de bustes et surtout à l'abstraction. Je rends beaucoup hommage à Pollock et à Georges Mathieu. C'est un nouveau travail avec plus de couleurs mais je reste fidèle à mes traits."
Vous proposez une toile particulière que vous nommez votre "Jako", vous pouvez nous expliquer ?
"J'ai grandi à Tanenbo près des temples Tamoul où il y a beaucoup de jako*. Je me suis demandé comment rendre hommage aux Jako qui sont en voie de disparition car il n'y plus trop de personnes faisant ce genre d'acrobaties. J'ai voulu rendre hommage à mon Jako et c'est comme cela que je le voyais, tout rouge avec un fond bleu pour rappeler la mer. Comme le Jako nous faisait peur, je voulais rendre le Jako moins effrayant, plus artistique."
Vous exposez à La Réunion avant le Louvre et Miami ? Vous exportez l'art réunionnais dans l'Hexagone mais surtout à l'international...
"Cela fait plus de 30 ans que je fais cela. Tous les ans, j'expose sur le principe d'exposer à Miami, New York et là, j'ai la chance d'exposer au Carrousel du Louvre en octobre, à Miami en décembre et l'an prochain à New York."
L'exposition de Richard Riani se situe Villa Fleurié à Saint-Denis jusqu'au 24 juillet prochain ou 26 toiles sont à découvrir.
* Le Jako, en référence au Jako malbar (culte tamoule à La Réunion), est un personnage à part : peint en vert des pieds à la tête, il fait l'acrobate, mi-homme mi-singe. C'est un des personnages les plus transgressifs de notre culture.
"Cela fait deux ans de préparation que je travaille sur ce projet et là, je change de galerie. Il y a plusieurs salles et plusieurs thèmes, pour que les gens puissent découvrir la nouvelle collection."
Sur quoi avez-vous axé cette nouvelle collection ?
"Je reste sur la mythologie, et là, j'habitue les spectateurs à la sculpture de bustes et surtout à l'abstraction. Je rends beaucoup hommage à Pollock et à Georges Mathieu. C'est un nouveau travail avec plus de couleurs mais je reste fidèle à mes traits."
Vous proposez une toile particulière que vous nommez votre "Jako", vous pouvez nous expliquer ?
"J'ai grandi à Tanenbo près des temples Tamoul où il y a beaucoup de jako*. Je me suis demandé comment rendre hommage aux Jako qui sont en voie de disparition car il n'y plus trop de personnes faisant ce genre d'acrobaties. J'ai voulu rendre hommage à mon Jako et c'est comme cela que je le voyais, tout rouge avec un fond bleu pour rappeler la mer. Comme le Jako nous faisait peur, je voulais rendre le Jako moins effrayant, plus artistique."
Vous exposez à La Réunion avant le Louvre et Miami ? Vous exportez l'art réunionnais dans l'Hexagone mais surtout à l'international...
"Cela fait plus de 30 ans que je fais cela. Tous les ans, j'expose sur le principe d'exposer à Miami, New York et là, j'ai la chance d'exposer au Carrousel du Louvre en octobre, à Miami en décembre et l'an prochain à New York."
L'exposition de Richard Riani se situe Villa Fleurié à Saint-Denis jusqu'au 24 juillet prochain ou 26 toiles sont à découvrir.
* Le Jako, en référence au Jako malbar (culte tamoule à La Réunion), est un personnage à part : peint en vert des pieds à la tête, il fait l'acrobate, mi-homme mi-singe. C'est un des personnages les plus transgressifs de notre culture.