Parmi les 46 affaires votées en conseil municipal ce vendredi, c’est sans doute le budget supplémentaire pour l’année 2023 qui a occupé les esprits. L'audience s’est d’abord ouverte sur le vote de deux motions présentées par la majorité. L’une s’opposant à la création de France Travail, l’autre à propos de la couverture du SDIS sur la ville de Saint-Paul. La fermeture du centre de secours du Bernica ne passe pas. La majorité a fustigé le projet à l’arrêt de la caserne de l’Eperon, en déshérence depuis 7 ans, parlant d’un risque important pour les habitants des Hauts.
Pourtant, ce sont bien les histoires de gros sous qui ont échauffé les esprits. Avec 32,4 millions d’euros mis sur la table, dont 24 rien qu’en investissements, l’opposition n’a pas manqué de poser quelques questions sur la gestion de la commune. Plus d’un million d’euros viennent alourdir les frais de fonctionnement de la commune, forçant Mireille Morel-Coianiz, déléguée aux finances et au budget à détailler les sommes. “Nous avons eu l’instauration de la prime de précarité pour les agents à hauteur de 600.000 euros, en plus de 400.000 euros de prime de retraite”, souligne l’élue. “Nous sommes la commune qui investit le plus à La Réunion”, rappelle Emmanuel Séraphin, déclenchant une pluie d'applaudissements de la majorité.
Pourtant, ce sont bien les histoires de gros sous qui ont échauffé les esprits. Avec 32,4 millions d’euros mis sur la table, dont 24 rien qu’en investissements, l’opposition n’a pas manqué de poser quelques questions sur la gestion de la commune. Plus d’un million d’euros viennent alourdir les frais de fonctionnement de la commune, forçant Mireille Morel-Coianiz, déléguée aux finances et au budget à détailler les sommes. “Nous avons eu l’instauration de la prime de précarité pour les agents à hauteur de 600.000 euros, en plus de 400.000 euros de prime de retraite”, souligne l’élue. “Nous sommes la commune qui investit le plus à La Réunion”, rappelle Emmanuel Séraphin, déclenchant une pluie d'applaudissements de la majorité.
“Vous êtes des menteurs, nous avons les chiffres”
Devant les questions d’Audrey Fontaine sur le ratio titulaires/CDD, Sébastien Guyon la renvoie dans les cordes : “Nous avons 62 titularisations en 2022, comme le prévoit l’accord cadre signé avec les organisations syndicales et voté en conseil municipal”. Le maire ne peut s’empêcher de rappeler qu’en 2014 “la ville comptait 274 CDD, contre 1.004 en 2019 lorsque l’ancienne majorité était en place”. Un réponse qui agace particulièrement Audrey Fontaine, “vous êtes des menteurs, nous avons les chiffres, nous les sortirons”, poursuit l’élue de l’opposition.
Autre point ardemment débattu, l’augmentation du budget des fêtes et de représentations. “Où va l’argent ? Comment peut-on l’augmenter ainsi alors que la population a des difficultés pour s’alimenter ?” s’agace Patricia Hoarau, élue de l’opposition. “Le budget fête comprend l’aide de la ville aux différents festivals ou événements qu’accueille la commune. Il a été à zéro durant toute la période Covid. C’est un choix de la majorité de faire de la culture un atout pour la ville”, explique le maire, niant un dérapage budgétaire.
Devant les questions d’Audrey Fontaine sur le ratio titulaires/CDD, Sébastien Guyon la renvoie dans les cordes : “Nous avons 62 titularisations en 2022, comme le prévoit l’accord cadre signé avec les organisations syndicales et voté en conseil municipal”. Le maire ne peut s’empêcher de rappeler qu’en 2014 “la ville comptait 274 CDD, contre 1.004 en 2019 lorsque l’ancienne majorité était en place”. Un réponse qui agace particulièrement Audrey Fontaine, “vous êtes des menteurs, nous avons les chiffres, nous les sortirons”, poursuit l’élue de l’opposition.
Autre point ardemment débattu, l’augmentation du budget des fêtes et de représentations. “Où va l’argent ? Comment peut-on l’augmenter ainsi alors que la population a des difficultés pour s’alimenter ?” s’agace Patricia Hoarau, élue de l’opposition. “Le budget fête comprend l’aide de la ville aux différents festivals ou événements qu’accueille la commune. Il a été à zéro durant toute la période Covid. C’est un choix de la majorité de faire de la culture un atout pour la ville”, explique le maire, niant un dérapage budgétaire.