Ce jeudi, une quinzaine de personnes se sont rassemblées devant la sous-préfecture de Saint-Pierre dans le cadre d'une manifestation nationale initiée par un groupe de neuf organisations de retraités. Leur principale revendication porte sur un rattrapage des pensions afin de compenser l'inflation croissante. Les retraités ont également profité de cette occasion pour rappeler qu'ils ne renonçaient pas à la lutte contre la réforme des retraites.
Michel Zerwetz, secrétaire départemental de la fédération générale des retraités de la fonction publique (FGRFP), a souligné le sentiment d'abandon des retraités dans cette quête de rattrapage. Il a comparé la situation à celle de la fonction publique, qui vient de bénéficier d'un rattrapage de 1,5 % du point d'indice en 2022.
Selon lui, si l'on attend ce qui est prévu légalement, il faudra attendre le 1er janvier 2024 pour réévaluer les pensions, ce qui est jugé trop tardif. Michel Zerwetz a souligné que le montant des retraites à La Réunion posait un vrai problème car de nombreuses petites retraites combinées à un coût de la vie élevé créent une situation difficile pour les retraités réunionnais. Il a exprimé l'intérêt particulier des retraités de l'île pour un rattrapage, même si cela ne compense pas entièrement l'inflation.
Michel Zerwetz, secrétaire départemental de la fédération générale des retraités de la fonction publique (FGRFP), a souligné le sentiment d'abandon des retraités dans cette quête de rattrapage. Il a comparé la situation à celle de la fonction publique, qui vient de bénéficier d'un rattrapage de 1,5 % du point d'indice en 2022.
Selon lui, si l'on attend ce qui est prévu légalement, il faudra attendre le 1er janvier 2024 pour réévaluer les pensions, ce qui est jugé trop tardif. Michel Zerwetz a souligné que le montant des retraites à La Réunion posait un vrai problème car de nombreuses petites retraites combinées à un coût de la vie élevé créent une situation difficile pour les retraités réunionnais. Il a exprimé l'intérêt particulier des retraités de l'île pour un rattrapage, même si cela ne compense pas entièrement l'inflation.
L'âge de départ et la situation des femmes à la retraite sont également en question.
Cathy Helary, militante syndicale au sein de la FGRFP et d'Attac, a exprimé son opposition à l'âge de départ à la retraite fixé par la réforme. "62 ans c'est déjà trop. 64 ans c'est non. On veut un retour à l'âge de 60 ans avec 37,5 annuités. C'est possible. La richesse du pays ne fait qu'augmenter, même faiblement, elle ne fait qu'augmenter. Il est donc permis de penser qu'on peut laisser partir les Français à 60 ans. Sachant que l'espérance en bonne santé est de 63,5 ans, donc mettre 64 ans c'est forcément avoir des pathologies en arrivant à la retraite. Pour moi c'est un hold-up du temps libéré. Ce qui est condamnable pour un pays riche", argue la militante.
Enfin, Cathy Helary revient sur la situation des femmes retraitées dans le département. À La Réunion, les femmes sont particulièrement touchées par des niveaux de retraite très bas, inférieurs à la moyenne nationale. Environ 60 % d'entre elles vivent en-dessous du seuil de pauvreté, fixé à 1102 euros au 1er janvier 2023.
"Il y a 50 % d'entre elles qui ont moins de 850 euros de pension. Comment imaginer qu'avec 850 euros, vous pouvez subir et bien vivre le taux d'inflation qui est de l'ordre de 15,5 % depuis 2017 ? Cela veut dire que ces femmes doivent faire un choix : moins manger, moins sortir, et si elles ont un loyer, je ne vous en parle pas. Ce sont quand même des situations de grande précarité. Et pour un pays qui est la 7e puissance mondiale, ça paraît complètement consternant et une mauvaise répartition de la valeur ajoutée et de la richesse créée dans ce pays", s'indigne-t-elle.
Cathy Helary, militante syndicale au sein de la FGRFP et d'Attac, a exprimé son opposition à l'âge de départ à la retraite fixé par la réforme. "62 ans c'est déjà trop. 64 ans c'est non. On veut un retour à l'âge de 60 ans avec 37,5 annuités. C'est possible. La richesse du pays ne fait qu'augmenter, même faiblement, elle ne fait qu'augmenter. Il est donc permis de penser qu'on peut laisser partir les Français à 60 ans. Sachant que l'espérance en bonne santé est de 63,5 ans, donc mettre 64 ans c'est forcément avoir des pathologies en arrivant à la retraite. Pour moi c'est un hold-up du temps libéré. Ce qui est condamnable pour un pays riche", argue la militante.
Enfin, Cathy Helary revient sur la situation des femmes retraitées dans le département. À La Réunion, les femmes sont particulièrement touchées par des niveaux de retraite très bas, inférieurs à la moyenne nationale. Environ 60 % d'entre elles vivent en-dessous du seuil de pauvreté, fixé à 1102 euros au 1er janvier 2023.
"Il y a 50 % d'entre elles qui ont moins de 850 euros de pension. Comment imaginer qu'avec 850 euros, vous pouvez subir et bien vivre le taux d'inflation qui est de l'ordre de 15,5 % depuis 2017 ? Cela veut dire que ces femmes doivent faire un choix : moins manger, moins sortir, et si elles ont un loyer, je ne vous en parle pas. Ce sont quand même des situations de grande précarité. Et pour un pays qui est la 7e puissance mondiale, ça paraît complètement consternant et une mauvaise répartition de la valeur ajoutée et de la richesse créée dans ce pays", s'indigne-t-elle.