La Fédération locale rassemblée le 30 avril dernier lors de la visite de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie (photo d'archives)
Un appel à candidature avait été lancé par la fédération lors du conseil fédéral du 13 juillet et cinq noms étaient ressortis pour mener la liste socialiste : Monique Orphé, Audrey Belim, Brigitte Adame (toutes trois élues de Saint-Denis), Salim Nana-Ibrahim (secrétaire de la section de Saint-Paul) et Raphaël Cerveaux (secrétaire de la section de Saint-Louis). Si le nom de Monique Orphé revenait avec insistance depuis plusieurs semaines pour conduire la liste PS, cette hypothèse ne serait plus aujourd'hui envisagée.
"Renouveau" contre "expérience"
Cela peut s'expliquer notamment par les dissensions existantes entre l'ancienne équipe dirigeante et la nouvelle conduite par la maire de Saint-Denis, avec deux courants qui se dégagent. La première, celle qu'on qualifierait de "renouveau", est menée par Ericka Bareigts qui pousserait selon nos sources pour une tête de liste féminine, avec deux de ses élues les plus proches à Saint-Denis, à savoir Audrey Belim et Brigitte Adame. Deux élues qui cochent les cases de ce renouveau voulu par le "camp Ericka", contrairement à Monique Orphé, "qui ne serait plus dans le coup", indique une de nos sources, "car ne collant plus avec cette image de renouveau".
Mais attention, cet avantage pourrait être également un handicap pour les deux élues du chef-lieu, dont l'étiquette dionysienne pourrait être un frein pour les autres sections de l'île. Ces dernières souhaiteraient en effet voir la fédération leur accorder plus de crédit, ce qui serait également une manière de prouver que le PS ne se cantonne à Saint-Denis. De plus, si l'une d'elles est amenée à être élue sénatrice, elles devront faire une croix sur un de leurs mandats en cours (elles sont toutes les deux conseillères municipales et conseillères départementales), comme le prévoit la loi sur le cumul des mandats (article L.O. 141 du code électoral).
Face à ce renouveau, Gilbert Annette et ses soutiens préfèrent mettre en avant "l'expérience" de la future tête de liste. Ces derniers ne seraient pas contre voir Salim Nana-Ibrahim, ancien membre du cabinet de l'ancien maire du chef-lieu, conduire la liste socialiste. Un choix stratégique pour le "camp Gilbert", dans le sens où Salim Nana-Ibrahim, au titre de sa fonction de secrétaire de la section PS de Saint-Paul et membre de la majorité municipale d'Emmanuel Séraphin, offre déjà la garantie d'une ouverture du PS local vers les autres sections de l'île.
Si rien n'est encore décidé pour le moment, nul doute que les négociations de ces prochaines semaines vont s'avérer animées entre les tenants des deux courants du PS local, qui pour rappel avait fait le choix initial de ne pas faire liste commune avec ses homologues du PLR/Progrès.
"Renouveau" contre "expérience"
Cela peut s'expliquer notamment par les dissensions existantes entre l'ancienne équipe dirigeante et la nouvelle conduite par la maire de Saint-Denis, avec deux courants qui se dégagent. La première, celle qu'on qualifierait de "renouveau", est menée par Ericka Bareigts qui pousserait selon nos sources pour une tête de liste féminine, avec deux de ses élues les plus proches à Saint-Denis, à savoir Audrey Belim et Brigitte Adame. Deux élues qui cochent les cases de ce renouveau voulu par le "camp Ericka", contrairement à Monique Orphé, "qui ne serait plus dans le coup", indique une de nos sources, "car ne collant plus avec cette image de renouveau".
Mais attention, cet avantage pourrait être également un handicap pour les deux élues du chef-lieu, dont l'étiquette dionysienne pourrait être un frein pour les autres sections de l'île. Ces dernières souhaiteraient en effet voir la fédération leur accorder plus de crédit, ce qui serait également une manière de prouver que le PS ne se cantonne à Saint-Denis. De plus, si l'une d'elles est amenée à être élue sénatrice, elles devront faire une croix sur un de leurs mandats en cours (elles sont toutes les deux conseillères municipales et conseillères départementales), comme le prévoit la loi sur le cumul des mandats (article L.O. 141 du code électoral).
Face à ce renouveau, Gilbert Annette et ses soutiens préfèrent mettre en avant "l'expérience" de la future tête de liste. Ces derniers ne seraient pas contre voir Salim Nana-Ibrahim, ancien membre du cabinet de l'ancien maire du chef-lieu, conduire la liste socialiste. Un choix stratégique pour le "camp Gilbert", dans le sens où Salim Nana-Ibrahim, au titre de sa fonction de secrétaire de la section PS de Saint-Paul et membre de la majorité municipale d'Emmanuel Séraphin, offre déjà la garantie d'une ouverture du PS local vers les autres sections de l'île.
Si rien n'est encore décidé pour le moment, nul doute que les négociations de ces prochaines semaines vont s'avérer animées entre les tenants des deux courants du PS local, qui pour rappel avait fait le choix initial de ne pas faire liste commune avec ses homologues du PLR/Progrès.