Ludovic P., 25 ans, n'est pas un enfant de cœur. L'immense rouquin parle aussi vite qu'il s'énerve. Ce jeudi, il faisait appel des 4 années de prison dont il a écopé en septembre dernier pour avoir tenté de piquer leur recette à plusieurs prostituées qui attendaient le client. "J'ai pas fait le truc qu'on me reproche", balance le prévenu dont le comportement le jour des faits est décrit par son avocate comme "odieux et irrespectueux".
Ce 29 septembre 2021, à l'aube, il a pris de la MDMA. Il arrache son bracelet électronique, fruit d'une récente condamnation, et quitte son domicile en compagnie d'un dalon faire le tour du quartier. Arrivé Chemin Charrette, il arrête son véhicule à la hauteur d'une des filles de joie, baisse la vitre et demande le tarif. "C'est toi qui devrait me payer 40 euros tellement t'es moche", lance-t-il à l'une des femmes avant d'en menacer plusieurs et de tenter d'extorquer des espèces.
Évasion
La suite est une course-poursuite avec les policiers, requis sur les lieux par les jeunes femmes terrorisées. Le fuyard met en danger la vie des autres automobilistes pour leur échapper et parvient à disparaitre avant de se rendre de lui-même aux forces de l'ordre sur les conseils de son paternel. "Il croyait qu'il allait être inquiété pour évasion à cause du bracelet", explique Me Nathalie Pothin. La robe noire plaide l'innocence de son client qui venait juste d'être embauché à la cuisine centrale de Saint-Joseph."Le seul témoin est le proxénète de ces filles. On ne peut lui accorder aucun crédit. Il n'y aucune preuve de la tentative d'extorsion. Il s'agit d'un drogué qui voulait s'amuser. Ce n'est pas moral mais ce n'est une faute répréhensible", déclare le conseil, plaidant la relaxe.
Un drogué qui veut s'amuser
"Avez-vous envie de vous soigner?", questionne le président après avoir égrainé les 15 mentions inscrites au casier judiciaire pour vol, vol aggravé, vol avec violences, vol avec arme ou encore vol en réunion sans compter les actes de rébellion et la consommation de stupéfiants. "Au fond de moi, je suis pas mauvais", répond le Saint-Pierrois qui a interdiction de paraitre au centre-ville de la capitale du sud.
Laconique, l'avocat général a proposé pour "le maquereau" la confirmation de la peine prononcée en première instance. La cour a suivi.
Ce 29 septembre 2021, à l'aube, il a pris de la MDMA. Il arrache son bracelet électronique, fruit d'une récente condamnation, et quitte son domicile en compagnie d'un dalon faire le tour du quartier. Arrivé Chemin Charrette, il arrête son véhicule à la hauteur d'une des filles de joie, baisse la vitre et demande le tarif. "C'est toi qui devrait me payer 40 euros tellement t'es moche", lance-t-il à l'une des femmes avant d'en menacer plusieurs et de tenter d'extorquer des espèces.
Évasion
La suite est une course-poursuite avec les policiers, requis sur les lieux par les jeunes femmes terrorisées. Le fuyard met en danger la vie des autres automobilistes pour leur échapper et parvient à disparaitre avant de se rendre de lui-même aux forces de l'ordre sur les conseils de son paternel. "Il croyait qu'il allait être inquiété pour évasion à cause du bracelet", explique Me Nathalie Pothin. La robe noire plaide l'innocence de son client qui venait juste d'être embauché à la cuisine centrale de Saint-Joseph."Le seul témoin est le proxénète de ces filles. On ne peut lui accorder aucun crédit. Il n'y aucune preuve de la tentative d'extorsion. Il s'agit d'un drogué qui voulait s'amuser. Ce n'est pas moral mais ce n'est une faute répréhensible", déclare le conseil, plaidant la relaxe.
Un drogué qui veut s'amuser
"Avez-vous envie de vous soigner?", questionne le président après avoir égrainé les 15 mentions inscrites au casier judiciaire pour vol, vol aggravé, vol avec violences, vol avec arme ou encore vol en réunion sans compter les actes de rébellion et la consommation de stupéfiants. "Au fond de moi, je suis pas mauvais", répond le Saint-Pierrois qui a interdiction de paraitre au centre-ville de la capitale du sud.
Laconique, l'avocat général a proposé pour "le maquereau" la confirmation de la peine prononcée en première instance. La cour a suivi.