À l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Sainte Thérèse de Lisieux en association avec l’UNESCO, un essai biographique vient tout juste de paraître aux éditions Grasset. Il est rédigé par Jean de Saint Chéron, journaliste spécialisé dans la presse chrétienne.
L’auteur trace en sept chapitres courts, précis et faciles à lire la brièveté de l’incarnation de Thérèse Martin devenue Docteur de l’Église, ses parents, sa famille, son enfance, sa formation dans l’Ordre du Carmel, ses épreuves et sa mort à l’âge de 22 ans.
Très bien documenté, le livre offre le visage d’une jeune enfant précoce, intrépide, capricieuse, mais à l’âge de 13 ans, elle réussit à affirmer une inspiration reçue dans l’escalier de sa maison « notre bonheur est d’œuvrer au bonheur des autres ».
À partir de ce moment, Thérèse va multiplier des efforts insurmontables, passionnants, permanents et mener « une guerre » pour accepter et aimer son prochain tel qu’il est. Au-delà d’une enfance marquée par la perte de sa mère à l’âge de 3 ans, elle se réfugiera dans les bras de sa grande sœur qui elle aussi la quittera quelques années plus tard pour rentrer au couvent. La jeune Thérèse se révèle par ailleurs lucide, déterminée à propos de sa compréhension du divin. Pourquoi punir son prochain ? Pourquoi tant de misogynie dans l’Évangile et au Vatican ? Elle tentera alors de prouver à travers ses écrits : qu’on peut vivre ici-bas la plénitude céleste.
Thérèse de Lisieux a été connue par son journal intime « Histoire d’une âme ». Prisée par la communauté chrétienne, elle n’a eu de cesse de faire l’éloge de l’amour et du pardon au cours de sa jeune existence. Une basilique a été érigée à son nom. Pour des milliers de catholiques, elle aurait fait des miracles.
Devenue Sainte Thérèse de Lisieux, elle aurait rendu la vue à Édith Piaf qui était aveugle à l’âge de 6 ans. La chanteuse lui rendra hommage tout au long de sa carrière d’artiste. Dans ses écrits elle affirme : « ma robe noire c’est mon habit de lumière, mon armure. Une scène c’est un champ clos une arène. Il faut combattre, il faut gagner comme Thérèse l’a fait. Elle était une pêcheuse d’âmes* ». *EDITH ET THÉRÈSE : LA SAINTE ET LA PÉCHERESSE - Jacqueline Cartier , Hugues Vassal - Ed. du Signe | octobre 2012
ELOGE D’UNE GUERRIERE : THERESE DE LISIEUX
Jean de Saint Chéron
Ed. Grasset / Janvier 2023/ 220 pages
G. Aho
L’auteur trace en sept chapitres courts, précis et faciles à lire la brièveté de l’incarnation de Thérèse Martin devenue Docteur de l’Église, ses parents, sa famille, son enfance, sa formation dans l’Ordre du Carmel, ses épreuves et sa mort à l’âge de 22 ans.
Très bien documenté, le livre offre le visage d’une jeune enfant précoce, intrépide, capricieuse, mais à l’âge de 13 ans, elle réussit à affirmer une inspiration reçue dans l’escalier de sa maison « notre bonheur est d’œuvrer au bonheur des autres ».
À partir de ce moment, Thérèse va multiplier des efforts insurmontables, passionnants, permanents et mener « une guerre » pour accepter et aimer son prochain tel qu’il est. Au-delà d’une enfance marquée par la perte de sa mère à l’âge de 3 ans, elle se réfugiera dans les bras de sa grande sœur qui elle aussi la quittera quelques années plus tard pour rentrer au couvent. La jeune Thérèse se révèle par ailleurs lucide, déterminée à propos de sa compréhension du divin. Pourquoi punir son prochain ? Pourquoi tant de misogynie dans l’Évangile et au Vatican ? Elle tentera alors de prouver à travers ses écrits : qu’on peut vivre ici-bas la plénitude céleste.
Thérèse de Lisieux a été connue par son journal intime « Histoire d’une âme ». Prisée par la communauté chrétienne, elle n’a eu de cesse de faire l’éloge de l’amour et du pardon au cours de sa jeune existence. Une basilique a été érigée à son nom. Pour des milliers de catholiques, elle aurait fait des miracles.
Devenue Sainte Thérèse de Lisieux, elle aurait rendu la vue à Édith Piaf qui était aveugle à l’âge de 6 ans. La chanteuse lui rendra hommage tout au long de sa carrière d’artiste. Dans ses écrits elle affirme : « ma robe noire c’est mon habit de lumière, mon armure. Une scène c’est un champ clos une arène. Il faut combattre, il faut gagner comme Thérèse l’a fait. Elle était une pêcheuse d’âmes* ». *EDITH ET THÉRÈSE : LA SAINTE ET LA PÉCHERESSE - Jacqueline Cartier , Hugues Vassal - Ed. du Signe | octobre 2012
ELOGE D’UNE GUERRIERE : THERESE DE LISIEUX
Jean de Saint Chéron
Ed. Grasset / Janvier 2023/ 220 pages
G. Aho