“Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre.”
Ces mots de Pierre de Coubertin n’auraient pas été plus justes qu’en cette période d’engouement pour le sport à l’aube des jeux olympiques Paris 2024. Pour autant, il y en a un ces dernières années qui a su tirer son épingle du jeu : la course à pied. Le « jogging », pour les non-initiés, est devenu depuis quelques années un besoin pour près de 12 millions de Français. Vous les croisez, le matin à la fraicheur de l’aube battant le bitume, le midi à toute vitesse à la place d’une bonne barquette ou d’un bon vieux jambon beure, le soir sur les sentiers ou sur les trottoirs un entre-deux entre le travail et les obligations domestiques.
Beaucoup vous diront que courir les détend, leur offre une parenthèse dans un quotidien tumultueux. Pour autant, difficile de comprendre ce qui pousse ces anonymes à avaler les kilomètres, seul ou en groupe. Et c’est exactement ce qu’a cherché à retranscrire Cyrille Martinez dans son récit documentaire « Le marathon de Jean Claude et autres épreuves de fond » paru l’année dernière.
Originaire d’Avignon, l’auteur nous transporte sur quinze chapitres chez ces coureurs anonymes de Lozère et de
Provence, passionnés, presque fous dira-t-on. Au travers de courtes histoires parfois drôles comme celle de « Jean Claude » en quête de son premier marathon (42,195 km), parfois tristes à l’image du « Gendarme fantastique ».
Cyrille Martinez tente de comprendre le monde de la course à pied amateur au travers de différents points de vue : de l’organisateur d’événement au médecin en passant par le club d’athlétisme de la ville. Les terrains sont familiers : Mende, Orange, Le Pontet, mais nous plongent dans cet univers souvent inconnu. Loin d’être un récit de champions, l’auteur offre une immersion dans le quotidien de ces femmes et ces hommes ordinaires et pourtant extraordinaires dans leur passion.
Pour son huitième ouvrage, Cyrille Martinez confie « ce qui me plait par-dessus tout, c’est d’écouter et de raconter les histoires d’un groupe social. En cela les coureurs ont beaucoup de choses à dire : de leurs fiascos à leurs petites victoires en passant par leurs interrogations pathétiques ».
Cyrille Martinez est actuellement en résidence artistique au PUC (Paris Université Club). « J’achève la rédaction d’un ouvrage dans le cadre des Olympiades Culturelles, un autre récit documentaire cette fois-ci sur la passion des coureurs connus ».
Cyrille Martinez,
« Le Marathon de Jean-Claude et autres épreuves de fond »,
éditions Verticales, Editions Verticale – 192 pages.
Ces mots de Pierre de Coubertin n’auraient pas été plus justes qu’en cette période d’engouement pour le sport à l’aube des jeux olympiques Paris 2024. Pour autant, il y en a un ces dernières années qui a su tirer son épingle du jeu : la course à pied. Le « jogging », pour les non-initiés, est devenu depuis quelques années un besoin pour près de 12 millions de Français. Vous les croisez, le matin à la fraicheur de l’aube battant le bitume, le midi à toute vitesse à la place d’une bonne barquette ou d’un bon vieux jambon beure, le soir sur les sentiers ou sur les trottoirs un entre-deux entre le travail et les obligations domestiques.
Beaucoup vous diront que courir les détend, leur offre une parenthèse dans un quotidien tumultueux. Pour autant, difficile de comprendre ce qui pousse ces anonymes à avaler les kilomètres, seul ou en groupe. Et c’est exactement ce qu’a cherché à retranscrire Cyrille Martinez dans son récit documentaire « Le marathon de Jean Claude et autres épreuves de fond » paru l’année dernière.
Originaire d’Avignon, l’auteur nous transporte sur quinze chapitres chez ces coureurs anonymes de Lozère et de
Provence, passionnés, presque fous dira-t-on. Au travers de courtes histoires parfois drôles comme celle de « Jean Claude » en quête de son premier marathon (42,195 km), parfois tristes à l’image du « Gendarme fantastique ».
Cyrille Martinez tente de comprendre le monde de la course à pied amateur au travers de différents points de vue : de l’organisateur d’événement au médecin en passant par le club d’athlétisme de la ville. Les terrains sont familiers : Mende, Orange, Le Pontet, mais nous plongent dans cet univers souvent inconnu. Loin d’être un récit de champions, l’auteur offre une immersion dans le quotidien de ces femmes et ces hommes ordinaires et pourtant extraordinaires dans leur passion.
Pour son huitième ouvrage, Cyrille Martinez confie « ce qui me plait par-dessus tout, c’est d’écouter et de raconter les histoires d’un groupe social. En cela les coureurs ont beaucoup de choses à dire : de leurs fiascos à leurs petites victoires en passant par leurs interrogations pathétiques ».
Cyrille Martinez est actuellement en résidence artistique au PUC (Paris Université Club). « J’achève la rédaction d’un ouvrage dans le cadre des Olympiades Culturelles, un autre récit documentaire cette fois-ci sur la passion des coureurs connus ».
Cyrille Martinez,
« Le Marathon de Jean-Claude et autres épreuves de fond »,
éditions Verticales, Editions Verticale – 192 pages.