Ce n’est pas un roman, ni un essai, encore moins une biographie. C’est un voyage, un parcours initiatique d’une jeune fille qui part à la recherche de son père. Ce dernier est décédé alors qu’elle n’avait que six ans. Sa mère, Inès de la Fressange, mannequin internationale des années 80, sa sœur, ses oncles et tantes, ses grands-parents, ont décidé d’un commun accord de mettre sous scellés les conditions du décès de ce père.
Son père qu’elle n’aurait de cesse d’imaginer être un prince tout droit sorti d’une fable italienne.
Au temps de la raison, Violette d’Urso décide d’aller à la rencontre de l’absent. Elle interroge son entourage, retrouve des amis de son père, des membres éloignés de la famille en Italie et se met à écrire, écrire un journal mêlé à une fiction.
Violette d’Urso a compris que le pouvoir de l’oubli est dans l’écriture.
Au fil des pages, Anna (le personnage) traverse l’étape de l’enfance, de l’adolescence à la vie d’adulte et plus précisément celle de l’absence, du rêve, du deuil à la reconstruction.
Avec délicatesse, la quête d’Anna devient aussi la nôtre tant son écriture, son style est léger, fluide comme l’eau qui coule. La lecture donne envie d’aller jusqu’au bout de l’histoire :
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Anna passe par Bologne où son père était un activiste militant, par Rome où il a vécu, par Naples sa ville d’origine où il est enterré. Elle écoute et entend non pas la légende mais la vérité. Un déchirement. La vérité sur un homme aux multiples facettes faites d’ombres et de lumières. La levée des secrets de famille va lui permettre de s’affranchir de son passé. De grandir. Une narration mémorielle touchante et romanesque. C’est dans la baie de Naples que Violette d’Urso a entendu des pêcheurs qui chantaient « même le bruit de la nuit a disparu ».
Il est possible de lire les trente premières pages du livre en suivant ce lien.
Même le bruit de la nuit a disparu – Violette d’Urso
Flammarion – 288 pages
Son père qu’elle n’aurait de cesse d’imaginer être un prince tout droit sorti d’une fable italienne.
Au temps de la raison, Violette d’Urso décide d’aller à la rencontre de l’absent. Elle interroge son entourage, retrouve des amis de son père, des membres éloignés de la famille en Italie et se met à écrire, écrire un journal mêlé à une fiction.
Violette d’Urso a compris que le pouvoir de l’oubli est dans l’écriture.
Au fil des pages, Anna (le personnage) traverse l’étape de l’enfance, de l’adolescence à la vie d’adulte et plus précisément celle de l’absence, du rêve, du deuil à la reconstruction.
Avec délicatesse, la quête d’Anna devient aussi la nôtre tant son écriture, son style est léger, fluide comme l’eau qui coule. La lecture donne envie d’aller jusqu’au bout de l’histoire :
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« Il choisissait bien ses amis. Il fréquentait les gens avec qui il était vraiment bien ou avec qui il pouvait avoir des conversations intéressantes. Nous on buvait tout le temps. ll préférait mille fois se plonger dans des livres, faire des recherches. Fais confiance aux intuitions que tu as sur ton père, toi, tu détiens une vérité que n'ont pas les autres ! »
Anna passe par Bologne où son père était un activiste militant, par Rome où il a vécu, par Naples sa ville d’origine où il est enterré. Elle écoute et entend non pas la légende mais la vérité. Un déchirement. La vérité sur un homme aux multiples facettes faites d’ombres et de lumières. La levée des secrets de famille va lui permettre de s’affranchir de son passé. De grandir. Une narration mémorielle touchante et romanesque. C’est dans la baie de Naples que Violette d’Urso a entendu des pêcheurs qui chantaient « même le bruit de la nuit a disparu ».
Il est possible de lire les trente premières pages du livre en suivant ce lien.
Même le bruit de la nuit a disparu – Violette d’Urso
Flammarion – 288 pages