Si la démarche semble inconcevable pour certains, elle s’est avérée libératrice pour ceux qui ont sauté le pas. La justice restaurative a pour but d’ouvrir un espace de dialogue entre auteurs et victimes d’une infraction.
Ces moments permettent aux participants d’échanger autour des répercussions de l’acte commis ou subi. Chacun peut exprimer ses émotions, ses attentes et ses besoins tout en prenant en compte le point de vue de l’autre.
Il existe deux dispositifs dans le cadre de la justice restaurative. La première est nommée "médiation restaurative" et se déroule entre l’auteur et la victime d’une même infraction. La seconde mesure s’appelle "les rencontres détenus/condamnés - victimes" qui font discuter auteurs et victimes qui ne sont pas liés par la même affaire, mais sur le même type d’infraction.
Mais pour arriver à ce stade, il faut passer par un protocole strict de préparation individuelle avant la potentielle médiation. Plusieurs entretiens auprès de professionnels, voire de psychologues, sont nécessaires avant de rencontrer celui ou ceux qui représentaient la partie adversaire auparavant. Cela ne peut se faire que sur la base du volontariat et sur le principe de reconnaissance des faits de l’auteur. Chacun est libre d’arrêter à tout moment.
Ces moments permettent aux participants d’échanger autour des répercussions de l’acte commis ou subi. Chacun peut exprimer ses émotions, ses attentes et ses besoins tout en prenant en compte le point de vue de l’autre.
Il existe deux dispositifs dans le cadre de la justice restaurative. La première est nommée "médiation restaurative" et se déroule entre l’auteur et la victime d’une même infraction. La seconde mesure s’appelle "les rencontres détenus/condamnés - victimes" qui font discuter auteurs et victimes qui ne sont pas liés par la même affaire, mais sur le même type d’infraction.
Mais pour arriver à ce stade, il faut passer par un protocole strict de préparation individuelle avant la potentielle médiation. Plusieurs entretiens auprès de professionnels, voire de psychologues, sont nécessaires avant de rencontrer celui ou ceux qui représentaient la partie adversaire auparavant. Cela ne peut se faire que sur la base du volontariat et sur le principe de reconnaissance des faits de l’auteur. Chacun est libre d’arrêter à tout moment.
Seulement trois ans d'existence à La Réunion
En 2013, l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR) a été créé et a impulsé le projet de loi qui s’inscrira dans la loi Taubira l’année suivante. Depuis, la justice restaurative s’installe doucement dans le paysage judiciaire français. Elle reste encore méconnue par le grand public et même quelques professionnels qui ne sont pas totalement informés sur le sujet.
"C’est indépendant de la justice pénale, mais complémentaire. Pour pouvoir participer à une mesure de justice restaurative, il faut être volontaire. C’est sécurisé par tout un protocole. C’est confidentiel et gratuit. Il n’y a pas d’avantage à participer dans le cadre d’une procédure pénale. Il n’y aura pas de rapports faits aux juges ou aux magistrats pour augmenter la peine de l’auteur ou l’indemnisation de la victime", explique Émilie Le Port, coordinatrice pour mineurs de l’antenne de l’IFJR à La Réunion.
Dans le département, l’antenne pour les majeurs a été créée en septembre 2019, tandis que celle pour les mineurs a vu le jour il y a à peine un an. "Avec ma collègue, on est encore dans une mission pour développer et informer les professionnels de la justice", explique la coordinatrice de l’IFJR.
Du 21 au 27 novembre se déroule la semaine internationale de la justice restaurative où des évènements seront organisés à travers l’île. L’IFJR de La Réunion compte bien profiter de l’occasion pour poursuivre sa mission d’information. Jusqu’à cette date, des stands d’informations permettant de se renseigner sont tenus dans différents Points Justice de l’île durant tout le mois d’octobre et de novembre.
Pour connaître les jours où se déroulent ces stands, appelez le 0693.85.53.11.
En 2013, l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR) a été créé et a impulsé le projet de loi qui s’inscrira dans la loi Taubira l’année suivante. Depuis, la justice restaurative s’installe doucement dans le paysage judiciaire français. Elle reste encore méconnue par le grand public et même quelques professionnels qui ne sont pas totalement informés sur le sujet.
"C’est indépendant de la justice pénale, mais complémentaire. Pour pouvoir participer à une mesure de justice restaurative, il faut être volontaire. C’est sécurisé par tout un protocole. C’est confidentiel et gratuit. Il n’y a pas d’avantage à participer dans le cadre d’une procédure pénale. Il n’y aura pas de rapports faits aux juges ou aux magistrats pour augmenter la peine de l’auteur ou l’indemnisation de la victime", explique Émilie Le Port, coordinatrice pour mineurs de l’antenne de l’IFJR à La Réunion.
Dans le département, l’antenne pour les majeurs a été créée en septembre 2019, tandis que celle pour les mineurs a vu le jour il y a à peine un an. "Avec ma collègue, on est encore dans une mission pour développer et informer les professionnels de la justice", explique la coordinatrice de l’IFJR.
Du 21 au 27 novembre se déroule la semaine internationale de la justice restaurative où des évènements seront organisés à travers l’île. L’IFJR de La Réunion compte bien profiter de l’occasion pour poursuivre sa mission d’information. Jusqu’à cette date, des stands d’informations permettant de se renseigner sont tenus dans différents Points Justice de l’île durant tout le mois d’octobre et de novembre.
Pour connaître les jours où se déroulent ces stands, appelez le 0693.85.53.11.