Il s’agit d’un livre très grand format de plus de 230 pages réalisé par Nicole-Anne Parfait et Isabelle Facélina-Chaumet, qui a en outre bénéficié du précieux concours de nombreux intervenants du corps enseignant.
Pourquoi « apprendre pour s’envoler » ? Parce que, précisent les auteurs dans leur avant-propos, « connaissance et liberté sont indissociables ». C’est essentiellement humaniste et ne peut que convenir à tous.
La méthode déployée ici, loin de l’inénarrable Daniel et Valérie, méthode globale tellement catastrophique(c’est un ancien enseignant qui vous le dit !), la méthode, donc, est syllabique, comme celle en valeur autrefois, qui procurait de si excellents résultats.
Tout y est pour parvenir vite à un résultat honorable, des exercices simples (« entourer les lettres A et T dans les mots suivants : table, sable, avocat… relier la lettre en MAJUSCULE à la même lettre en minuscule »), aux exercices d’écriture proposés sur des pages répliquant nos cahiers d’écoliers rayés horizontalement et verticalement, avec dessins de guidage, en passant par les propositions de dessins à effectuer et à colorier.
Nous avons particulièrement apprécié la rubrique « apprendre c’est aussi aimer » revenant à intervalles réguliers et ne résistons pas au plaisir de vous en livrer quelques exemples : « un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais ; la vie, c’est une série de petits messages, écoute-les ! ; ceux qui pensent que c’est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient ; ne jamais décourager quelqu’un qui fait des progrès, peu importe si c’est long ; n’abandonne jamais ! ; les grandes choses prennent du temps… »
Le propos évident de cette rubrique « apprendre c’est aussi aimer » est de valoriser la personne qui tente d’aller plus loin et de réussir cet apprentissage si ardu mais si merveilleux de notre splendide langue française. Il est aussi, à notre sens, de pousser chacun qui essaie vers une plus grande estime de soi. Bravo !
Pour moi, comme pour bien des gens qui avons subi, au meilleur sens du terme, un apprentissage et un savoir renforcé en français, cette méthode est celle qu’il fallait ! D’une grande et élégante simplicité d’utilisation, comme étaient simples et si efficaces nos Régimbaud d’antan, ce livre doit être dans toutes les maisons où l’on se soucie encore du devenir de nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants !
Je gage qu’au rectorat, où l’on manie une langue de bois plus pesante qu’un jacques-sosso, cela fera grincer bien des dents mais qu’importe ; puisque notre enseignement public ne donne plus les résultats que l’on en attendait, voici qu’une heureuse initiative privée nous permet de déceler un léger coin de bleu dans l’avenir de la connaissance.
Zot i voit bien na in jour i appelle demain.
« Apprendre pour s’envoler »
Editions ORPHIE
En librairie, 20 euros
Pourquoi « apprendre pour s’envoler » ? Parce que, précisent les auteurs dans leur avant-propos, « connaissance et liberté sont indissociables ». C’est essentiellement humaniste et ne peut que convenir à tous.
La méthode déployée ici, loin de l’inénarrable Daniel et Valérie, méthode globale tellement catastrophique(c’est un ancien enseignant qui vous le dit !), la méthode, donc, est syllabique, comme celle en valeur autrefois, qui procurait de si excellents résultats.
Tout y est pour parvenir vite à un résultat honorable, des exercices simples (« entourer les lettres A et T dans les mots suivants : table, sable, avocat… relier la lettre en MAJUSCULE à la même lettre en minuscule »), aux exercices d’écriture proposés sur des pages répliquant nos cahiers d’écoliers rayés horizontalement et verticalement, avec dessins de guidage, en passant par les propositions de dessins à effectuer et à colorier.
Nous avons particulièrement apprécié la rubrique « apprendre c’est aussi aimer » revenant à intervalles réguliers et ne résistons pas au plaisir de vous en livrer quelques exemples : « un gagnant est un rêveur qui n’abandonne jamais ; la vie, c’est une série de petits messages, écoute-les ! ; ceux qui pensent que c’est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient ; ne jamais décourager quelqu’un qui fait des progrès, peu importe si c’est long ; n’abandonne jamais ! ; les grandes choses prennent du temps… »
Le propos évident de cette rubrique « apprendre c’est aussi aimer » est de valoriser la personne qui tente d’aller plus loin et de réussir cet apprentissage si ardu mais si merveilleux de notre splendide langue française. Il est aussi, à notre sens, de pousser chacun qui essaie vers une plus grande estime de soi. Bravo !
Pour moi, comme pour bien des gens qui avons subi, au meilleur sens du terme, un apprentissage et un savoir renforcé en français, cette méthode est celle qu’il fallait ! D’une grande et élégante simplicité d’utilisation, comme étaient simples et si efficaces nos Régimbaud d’antan, ce livre doit être dans toutes les maisons où l’on se soucie encore du devenir de nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants !
Je gage qu’au rectorat, où l’on manie une langue de bois plus pesante qu’un jacques-sosso, cela fera grincer bien des dents mais qu’importe ; puisque notre enseignement public ne donne plus les résultats que l’on en attendait, voici qu’une heureuse initiative privée nous permet de déceler un léger coin de bleu dans l’avenir de la connaissance.
Zot i voit bien na in jour i appelle demain.
« Apprendre pour s’envoler »
Editions ORPHIE
En librairie, 20 euros