"C’est une phrase négative, mais quand on est étudiant, on ne vit pas, on survit". Il s’appelle Grégoire (prénom d’emprunt), a 20 ans, et loge actuellement dans un appartement au Moufia comme bon nombre d’étudiants de l’Université de La Réunion.
Il a fait le choix, en fin d’année U dernière, de donner un virage plus professionnalisant à ses études en information et communication. Après la validation de sa 2ème année de licence, il se tourne alors vers de l’alternance dans le but d’acquérir une expérience professionnelle qui, pense-t-il, diminuera l’incertitude face à l’insertion dans le monde du travail, à La Réunion si possible.
Notre témoin de cette dure réalité étudiante nous révèle son cadre de vie et les coûts onéreux de son projet d’études supérieures.
Je vis au cœur d’une résidence étudiante, sécurisée par un portail, mais également par la présence d’un concierge. L’appartement de 19m2 est au prix de 420 euros le mois, nous présente-t-il son « chez lui ».
La note est d’autant plus salée qu’il n’est présent dans son appartement qu’environ deux semaines dans le mois. La raison en est toute simple : l’entreprise qui l’accueille en alternance est située dans… l’ouest.
"Vivre dans un 20m2 n’est pas forcément viable psychologiquement sur le long terme", livre-t-il son impression sur son cadre de vie. Cette exiguïté le pousse, dès que les vacances scolaires lui en donnent l’occasion, de retourner dans l’Ouest, dans le foyer familial.
La responsabilité d’un loyer dont il ne peut pas se défaire pèse sur son niveau d’angoisse d’autant plus qu’en devenant apprenti, il a perdu l’avantage des repas quasiment gratuits (1 euro pour les boursiers) mais, aussi, voit son salaire porté à 856 euros, soit presque moitié moins que ses collègues salariés au SMIC.
Mais c’était l’alternance ou le pire, selon lui. "Il est compliqué de trouver un emploi. En continuant un master, je prenais le risque d’être sur-qualifié pour ce que l’on me propose, ou d’être sous-payé", analyse-t-il la situation que tant d’étudiants réunionnais redoutent.
Il a fait le choix, en fin d’année U dernière, de donner un virage plus professionnalisant à ses études en information et communication. Après la validation de sa 2ème année de licence, il se tourne alors vers de l’alternance dans le but d’acquérir une expérience professionnelle qui, pense-t-il, diminuera l’incertitude face à l’insertion dans le monde du travail, à La Réunion si possible.
Notre témoin de cette dure réalité étudiante nous révèle son cadre de vie et les coûts onéreux de son projet d’études supérieures.
Je vis au cœur d’une résidence étudiante, sécurisée par un portail, mais également par la présence d’un concierge. L’appartement de 19m2 est au prix de 420 euros le mois, nous présente-t-il son « chez lui ».
La note est d’autant plus salée qu’il n’est présent dans son appartement qu’environ deux semaines dans le mois. La raison en est toute simple : l’entreprise qui l’accueille en alternance est située dans… l’ouest.
"Vivre dans un 20m2 n’est pas forcément viable psychologiquement sur le long terme", livre-t-il son impression sur son cadre de vie. Cette exiguïté le pousse, dès que les vacances scolaires lui en donnent l’occasion, de retourner dans l’Ouest, dans le foyer familial.
La responsabilité d’un loyer dont il ne peut pas se défaire pèse sur son niveau d’angoisse d’autant plus qu’en devenant apprenti, il a perdu l’avantage des repas quasiment gratuits (1 euro pour les boursiers) mais, aussi, voit son salaire porté à 856 euros, soit presque moitié moins que ses collègues salariés au SMIC.
Mais c’était l’alternance ou le pire, selon lui. "Il est compliqué de trouver un emploi. En continuant un master, je prenais le risque d’être sur-qualifié pour ce que l’on me propose, ou d’être sous-payé", analyse-t-il la situation que tant d’étudiants réunionnais redoutent.