Des grévistes alignés au niveau du portique d’entrée du magasin et de la sono en guise d’animation, le Carrefour Sainte-Clotilde traverse une grogne sociale à l’image des mouvements de 2015, 2021 et du débrayage de 2022.
Les syndicats CFDT et UNSA n’acceptent pas la proposition ultime de leur direction de revalorisation des salaires portée à 2,5%. Pour eux, les négociations auraient dû épouser la courbe de l’inflation à 3,9%.
Les quatre réunions avec la direction dans le cadre des NAO n’ont pas permis de mettre ce beau monde d’accord. Le dernier round de discussion a eu lieu ce mercredi 19 avril, sans succès donc.
"L’inflation actuellement est de 3,9%. Les négociations, normalement, auraient dû commencer à 3,9", calcule Marie-Claudine Igoufe, employée depuis 31 ans et responsable de la cellule import.
"La direction estime qu’avec les 1,8% d’augmentation du SMIC au 1er janvier plus les 2,5% de revalorisation accordés, on est au-dessus de l’inflation mais comme on lui a expliqué : si le gouvernement n’avait pas donné ces augmentations depuis l’année dernière, est-ce que la direction aurait fait ce geste de nous donner les 4,3% ?" attend-elle de savoir.
"À un moment donné, on n’a pas le choix. On n’est pas là par plaisir. Quand on est dans une entreprise - je ne vous parle là que de 2022 - qui fait un chiffre d’affaires de 155 millions d’euros et que la direction nous propose 2,5% d’augmentation alors que l’inflation est de 3,9%, c’est injuste ! On ne gagne même pas des miettes. On est déterminés dans ce qu’on fait. Le groupe GBH a de l’argent, on le voit, on travaille dedans", avance Bernard Ramaye, délégué syndical UNSA aux côtés de sa collègue Nadège Robert, DS CFDT.
Leur mouvement de grève est illimité. La galerie reste quant à elle parfaitement accessible. Quant à l’approvisionnement de la grande surface, les syndicats ont conseillé à leur direction de ne pas faire livrer les aliments frais afin de ne pas générer un gaspillage.
Aucun nouveau round de discussions n’était à l’ordre du jour ce vendredi après-midi selon les représentants du personnel.
Les quatre réunions avec la direction dans le cadre des NAO n’ont pas permis de mettre ce beau monde d’accord. Le dernier round de discussion a eu lieu ce mercredi 19 avril, sans succès donc.
"L’inflation actuellement est de 3,9%. Les négociations, normalement, auraient dû commencer à 3,9", calcule Marie-Claudine Igoufe, employée depuis 31 ans et responsable de la cellule import.
"La direction estime qu’avec les 1,8% d’augmentation du SMIC au 1er janvier plus les 2,5% de revalorisation accordés, on est au-dessus de l’inflation mais comme on lui a expliqué : si le gouvernement n’avait pas donné ces augmentations depuis l’année dernière, est-ce que la direction aurait fait ce geste de nous donner les 4,3% ?" attend-elle de savoir.
"À un moment donné, on n’a pas le choix. On n’est pas là par plaisir. Quand on est dans une entreprise - je ne vous parle là que de 2022 - qui fait un chiffre d’affaires de 155 millions d’euros et que la direction nous propose 2,5% d’augmentation alors que l’inflation est de 3,9%, c’est injuste ! On ne gagne même pas des miettes. On est déterminés dans ce qu’on fait. Le groupe GBH a de l’argent, on le voit, on travaille dedans", avance Bernard Ramaye, délégué syndical UNSA aux côtés de sa collègue Nadège Robert, DS CFDT.
Leur mouvement de grève est illimité. La galerie reste quant à elle parfaitement accessible. Quant à l’approvisionnement de la grande surface, les syndicats ont conseillé à leur direction de ne pas faire livrer les aliments frais afin de ne pas générer un gaspillage.
Aucun nouveau round de discussions n’était à l’ordre du jour ce vendredi après-midi selon les représentants du personnel.