Les opérations de sauvetage se suivent inexorablement pour APEBA. Alors qu'il y a deux semaines de cela, l'association a sauvé deux chiens d'un squat à Saint-André, c'est à Saint-Pierre que les bénévoles sont intervenus quelques jours plus tôt, chez des particuliers cette fois-ci, en juin dernier.
Lorsque les deux bénévoles se rendent chez cette famille de Condé Concession, elles découvrent peu à peu l'étendue des négligences... Pourtant, l'intervention initiale était focalisée sur un chien âgé vu clopin-clopant à cause d'une patte cassée.
"Sale malgachine"
Puis, en progressant dans la cour, les bénévoles y découvrent peu à peu les conditions déplorables dans lesquelles vivent d'autres chiens. Une chienne est attachée avec une corde de 50 cm et un chiot tout tremblotant, est maintenu lui aussi attaché. "Il pesait à peine 900 grammes alors qu'il avait deux mois. Il était attaché par une corde de 20 cm scotchée à de la tôle", nous explique la bénévole d'APEBA. Devant l'étendue de la situation, les bénévoles entament la discussion avec le père de famille. Ce dernier explique que son vieux chien à la patte cassé a reçu un coup de voiture. Une fracture jamais soignée. Il indique par ailleurs que quatorze de ses chiens sont déjà morts écrasés par des voitures devant chez lui. L'association propose alors de récupérer les animaux de la famille. Une partie de la famille finit par faire entendre raison au père de famille après avoir entendu le message des militants de la protection animale.
Après avoir dit oui, le père de famille hausse le ton vis-à-vis de l'une des bénévoles en la traitant de "sale malgachine". "Malgré la présence des policiers, les insultes ont continué", explique la responsable d'APEBA dans le sud. Des menaces qui lu vaudront une plainte en plus de celle pour les conditions de détention des animaux.
"Le rectorat doit s'emparer du sujet"
Le chiot attaché à l’arrière de la cour était celui de la fille de la famille. En discutant avec les deux bénévoles, elle explique attacher son chien "pour pas qu’il finisse écrasé comme les chiens de papa", dira-t-elle. "On voyait qu'elle était sensible malgré tout et qu'elle subissait la situation", explique la bénévole d'APEBA qui réussira à faire entendre raison à la jeune femme pour que ce chien vive dans de meilleures conditions. "Le lendemain, on y est retourné pour récupérer le chien de la fille".
"Il faut faire de la prévention sur les bonnes pratiques. Il faut un grand travail éducatif sur la question animale. Le Rectorat doit s'emparer de ce sujet. Il faut changer les mentalités pour adopter les bonnes pratiques. C'est ainsi qu'on fera bouger les lignes", explique Cécile Squarzoni, la présidente d'APEBA.
En attendant que cela se mette en place un jour, l'APEBA dispose d'un outil sur sa page Facebook, il s'agit d'un lien afin de pouvoir signaler anonymement tout type de maltraitance.
Lorsque les deux bénévoles se rendent chez cette famille de Condé Concession, elles découvrent peu à peu l'étendue des négligences... Pourtant, l'intervention initiale était focalisée sur un chien âgé vu clopin-clopant à cause d'une patte cassée.
"Sale malgachine"
Puis, en progressant dans la cour, les bénévoles y découvrent peu à peu les conditions déplorables dans lesquelles vivent d'autres chiens. Une chienne est attachée avec une corde de 50 cm et un chiot tout tremblotant, est maintenu lui aussi attaché. "Il pesait à peine 900 grammes alors qu'il avait deux mois. Il était attaché par une corde de 20 cm scotchée à de la tôle", nous explique la bénévole d'APEBA. Devant l'étendue de la situation, les bénévoles entament la discussion avec le père de famille. Ce dernier explique que son vieux chien à la patte cassé a reçu un coup de voiture. Une fracture jamais soignée. Il indique par ailleurs que quatorze de ses chiens sont déjà morts écrasés par des voitures devant chez lui. L'association propose alors de récupérer les animaux de la famille. Une partie de la famille finit par faire entendre raison au père de famille après avoir entendu le message des militants de la protection animale.
Après avoir dit oui, le père de famille hausse le ton vis-à-vis de l'une des bénévoles en la traitant de "sale malgachine". "Malgré la présence des policiers, les insultes ont continué", explique la responsable d'APEBA dans le sud. Des menaces qui lu vaudront une plainte en plus de celle pour les conditions de détention des animaux.
"Le rectorat doit s'emparer du sujet"
Le chiot attaché à l’arrière de la cour était celui de la fille de la famille. En discutant avec les deux bénévoles, elle explique attacher son chien "pour pas qu’il finisse écrasé comme les chiens de papa", dira-t-elle. "On voyait qu'elle était sensible malgré tout et qu'elle subissait la situation", explique la bénévole d'APEBA qui réussira à faire entendre raison à la jeune femme pour que ce chien vive dans de meilleures conditions. "Le lendemain, on y est retourné pour récupérer le chien de la fille".
"Il faut faire de la prévention sur les bonnes pratiques. Il faut un grand travail éducatif sur la question animale. Le Rectorat doit s'emparer de ce sujet. Il faut changer les mentalités pour adopter les bonnes pratiques. C'est ainsi qu'on fera bouger les lignes", explique Cécile Squarzoni, la présidente d'APEBA.
En attendant que cela se mette en place un jour, l'APEBA dispose d'un outil sur sa page Facebook, il s'agit d'un lien afin de pouvoir signaler anonymement tout type de maltraitance.