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Vie chère dans les Outre-mer: Grande première pour la commission d'enquête


Proposer des solutions afin de remédier à la cherté de la vie dans l’ensemble des collectivités d'Outre-mer, c'est le but de la commission d'enquête sur le coût de la vie qui se réunit ce jeudi à l'Assemblée nationale. Une Commission réclamée de vive voix par les députés réunionnais, Philippe Naillet en tête (vice-président), et qui verra plusieurs dirigeants de grands groupes commerciaux être auditionnés. Également attendu lors de cette commission, le Réunionnais Ferdinand Mélin-Soucramanien, président du conseil d'administration de l’Institut national du service public et ancien déontologue de l'Assemblée nationale, s'est confié à nous peu avant son audition.

Par SI - Publié le Jeudi 1 Juin 2023 à 16:09

La création de cette commission, qui comporte 30 députés dont deux Réunionnais (Philippe Naillet et Jean-Hugues Ratenon) avait été constituée le 9 mars dernier afin de se pencher sur le coût de la vie dans les collectivités ultramarines régies par les articles 73 et 74 de la Constitution.
 
Vie chère en Outre-Mer : la Commission d'enquête lancée, Philippe Naillet vice-président

La commission d’enquête va pouvoir, en application de l’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, entendre dans des auditions publiques retransmises sur le site de l’Assemblée nationale les personnes et organismes qu’elle juge utiles à la manifestation de la vérité et procéder à des investigations sur pièces et sur place. Elle devra par ailleurs examiner le rôle de quatre déterminants à la fois structurels et conjoncturels : "des niveaux de vie et de revenus significativement moins élevés qu’en Hexagone, des prix effectivement et fortement plus élevés qu’en Hexagone, un sous‑financement des collectivités territoriales, un traitement de l’État injuste et inéquitable vis‑à‑vis de ces territoires."
 

La commission d’enquête sera également chargée de proposer des solutions afin de remédier à la cherté de la vie dans l’ensemble de ces territoires, avant de rendre un rapport d'enquête au plus tard le 8 août 2023.

"Jouer seulement sur le point d'arrivée n'est pas suffisant, il faut voir l'ensemble des causes"

Président du conseil d'administration de l’Institut national du service public et ancien déontologue de l'Assemblée nationale, Ferdinand Mélin-Soucramanien sera également auditionné ce jeudi en fin de journée par la commission d'enquête. Cette dernière tentera de comprendre si le système institutionnel propre à chaque outre-mer et les rapports qu'ont ceux-ci avec l'hexagone ont une influence réelle sur la cherté de la vie dans ces territoires.

Pour le constitutionnaliste, les pouvoirs politiques locaux devraient avoir leur mot à dire et non plus directement l'État via les préfets de région. Pour étayer son propos, il prend l'exemple des moratoires locaux sur les grandes surfaces. Un sujet beaucoup débattu notamment à La Réunion, où la part de la consommation dans les grandes surfaces est la plus importante comme relevé dans plusieurs rapports. "On parle depuis longtemps de ce moratoire mais jusqu'à l'heure il n'arrive pas", regrette Ferdinand Mélin-Soucramanien.

"Quand on regarde de plus près, c'est le représentant de l'État qui a cette responsabilité. Est-ce que dans un cas comme ça, ne serait-il pas mieux que ce soit une collectivité régionale, cheffe de file de la compétence économique, qui devrait avoir cette responsabilité ?", s'interroge-t-il.

Même sans révision de la Constitution, par une simple adaptation de la loi, "on peut tout à fait prévoir que des pouvoirs législatifs de ce type soient reconnus et attribués aux collectivités territoriales ultramarines", poursuit le président de l'INSP (ex-ENA).

Toujours sur cette question des réalités locales, et notamment à La Réunion, ce dernier estime qu'un certain nombre de mécanismes pourraient être revus comme l'inégalité des salaires entre le public et le privé. "Ce n'est pas tellement la surrémunération qui est en cause mais la faiblesse des salaires du secteur privé. Cela est objectivé par plusieurs rapports de l'IEDOM et de l'INSEE", rappelle Ferdinand Mélin-Soucramanien.

Autre exemple, celui du logement et plus particulièrement celui du coût du foncier. "Là-aussi, tous les gens qui vivent en outre-mer savent bien que la défiscalisation produit un effet pervers qui est le surenchérissement de la valeur des biens fonciers. Dans le même temps ce dispositif crée de l'emploi, dans le BTP notamment", ajoute-t-il, plaidant pour une "nécessaire" remise à plat de ce dispositif.

"Jouer seulement sur le point d'arrivée n'est pas suffisant, il faut voir l'ensemble des causes du coût de la vie dans les Outre-mer. Avec ce point d'arrivée un peu curieux quand même, à savoir que c'est parfois l'État lui-même qui est à l'origine de ces écarts, à l'exemple de la défisc'", conclut-il.




1.Posté par titi45 le 01/06/2023 18:05

Ils ont fait une découverte bravo messieurs sur n'arrête pas 🤫

2.Posté par Marc le 01/06/2023 18:15

1°) Ce n'est pas exact. Les CDAC sont compétentes pour ça et elle est composée de 7 élus locaux, de 2 personnalités qualifiées en matière de protection des consommateurs, de 2 personnalités qualifiées en matière de développement durable et d'aménagement du territoire et d'une personnalité qualifiée désignée par chacune des chambres consulaires (ces derniers ne prennent pas part au vote). Ce commission est présidée par le préfet. Ca fait donc 17 membres, 14 qui votent, 7 élus locaux.

Par ailleurs il n'y a pas besoin de transférer un pouvoir législatif, juste de modifier les critères d'appréciation de ces dossiers par la CDAC.

2°) Je ne partage pas son avis sur les salaires. C'est vrai que le salaire dans le privé en Outre-Mer est beaucoup beaucoup plus bas qu'en Hexagone (autour de 10%). Mais quand vous regardez par CSP, ce qu'on voit c'est qu'à poste équivalent les salaires sont souvent plus élevés (jusqu'à +4,3% en plus pour les salaires des professions intermédiaires en Outre-Mer). Ce qui provoque un salaire aussi bas, c'est une déformation de la structure des entreprises ultramarines qui emploient proportionnellement moins de cadres et de professions intermédiaires et plus d'employés et d'ouvriers. Pourquoi cette déformation? Par manque de personnel formé, parce que la productivité horaire du travail est nettement plus basse en outre-mer (je n'ai pas de chiffre aggloméré mais dans certains secteurs on est à -10%), etc. Donc pousser à la hausse des salaires en outremer c'est clairement pousser à la hausse du chômage. La solution ce n'est pas un système de prime, c'est un système de formation.

3.Posté par Royal Bourbon le 01/06/2023 19:03

Il n'y a même pas de représentation de la population locale parce qu'ils se croient plus intelligents et venant d'une autre planète ! C'est plus qu'affligeant de voir ces eniemes réunions stériles qui n'aboutissent à rien (comme le G20 d'ailleurs) sur le sujet sensible de la vie chère ! A noter qu'il est intimement lié aux fonctionnaires dont je reste convaincu de leur faible implication dans l'économie réunionnaise !
Les gouvernements successifs n'ont fait que jouer du pipeau depuis des siècles pour nous saouler avec leurs paroles d'évangile qui restent toujours redoutables sur les esprits faibles !

Nous sommes condamnés à n'être que des zombies soumis et nos énergies comme notre argent servent à maintenir un ordre mondial dont la richesse de ces pseudo dieux dépassent l'entendement ! Ils n'ont que faire des lois d'un pays, des élus etc. par des menaces bien rodées comme la fermeture de leurs sociétés et inéluctablement les licenciements !

Ces pantins qui viennent nous rabâcher leur slogan à 2 balles et pondre encore des solutions à la noix ne changeront en rien les conditions exécrables, déplorables voire inhumaines dont la précarité est devenue abyssale !

4.Posté par Erik le 01/06/2023 19:16

Messieurs les députés Philippe Naillet et Jean Hugues Ratenon. j'approuve votre ténacité à porter éclairage en ce qui concerne la vie chère dans les outres Mer.Car les familles, notamment à la Réunion ne sont plus à l égard du foyer de la pauvreté alimentaire.
Et, ce qui m'étonne, c est votre naïveté à croire encore aux promesses du néocolonialisme français.
Seriez vous capable avec vos collègues députés des outres Mer de porter un amandement au sein de l'assemblée nationale pour mettre fin a la suremuneration ?
Ma question est sans prétention.

5.Posté par DIDIER NAZE le 01/06/2023 19:26

Je n ai même pas pris le temps de lire l article 😬😤....c est encore du pipo et du foutage de gueule....bref une fumisterie 😠😐....moi je n ai pas la mémoire courte...comme bon nombre...A chaque problème divers et variés depuis des décennies. ..😑☺😤....euh on crée une commission composée de quelques guignols aux ordres du POUVOIR... 😞😒...pour nous endormir...et nous euh...HYPNOTISÉ ....un message, bande de pourriture, de crapules...vous allez malheureusement manipuler ce que j appelle le PETIT PEUPLE, je dis ça, mais bien sûr il n y a aucun mépris de ma part....mais sûrement pas ...MOI !!...

6.Posté par Laurent974 le 01/06/2023 19:46

Naillet et ratenon. Les Best ones. Avec ces meilleurs sur un sujet incongru, qui n'existe qu'à la réunion et les dom, on va faire progresser notre société. La défisc, ont ils compris à gauche comment ce mécanisme fonctionne ? Non. La gauche ne voit que l'argent public et l'imposition

7.Posté par Sale air le 01/06/2023 19:54

Relire la cftc sur le site de l'opmr..

8.Posté par valeo le 01/06/2023 19:58

Encore du vent pourtant ça ne manque pas ici et les alizés arrivent.

9.Posté par Squid le 01/06/2023 20:11

Tous les ans c'est la même m.

La ministre a pas dit qu'elle va vérifier la BQP et que l'inflation va baisser ? 🤣

10.Posté par gnouf le 01/06/2023 20:28

DOSSIER GOUVERNEMENT : LES FRANÇAIS DÉPOSSÉDÉS

L'actuel gouvernement a décidé de limiter les hausses d'impôts en mettant davantage l'accent sur les économies (16 milliards d'euros sont ainsi prévus pour l'an prochain).

France Stratégie, un organisme de réflexion économique rattaché à Matignon, propose dans une note,  d'alourdir la fiscalité en créant une nouvelle taxe sur l'immobilier résidentiel :


➡️ Pour rendre la dette plus soutenable, il est proposé que l’État décrète qu’il devienne copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété soit incessible.


➡️ Conséquence : les propriétaires devraient chaque année, reverser une partie de leurs loyers à l'État, le montant de cette nouvelle taxe correspondant à la fraction du terrain que l'État posséderait.


➡️ Une proposition qui aurait de fortes chances de créer une importante opposition populaire, puisqu'elle semble s'assimiler à une expropriation (procédure dans laquelle l'État ou toute personne publique doit d'ailleurs indemniser la personne privée).

11.Posté par Goyave le 01/06/2023 21:13

Les salaires dans le privé sont bridés par la lodeom.
Il suffit d'utiliser les exonérations de cotisations pour augmenter les salaires.
Il suffit que les conventions collectives soient appliquées à la Réunion.. Puis d'y introduire un coeff de vie chère...

Bref.. Les solutions sont simples, mais la volonté politique et étatique n'existent pas.

12.Posté par gigi le 01/06/2023 21:29

bonne réponse de titi que des mariolle

13.Posté par Thierrymassicot le 01/06/2023 21:50

Mort de rire🤣🤣🤣

Comme, d'hab: Une enquête, un rapport, un tiroir!

14.Posté par Said le 01/06/2023 21:54

Nassima ,fait partie de cette commission ? Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ..

15.Posté par Bipbip le 01/06/2023 23:09

Crème La lai**ère 4 pots vanille
Métropole 1.99€
La réunion 8.75€
...tout est dit...

16.Posté par Jls le 02/06/2023 00:14

Il existera dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s'en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par les méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale.

- Aldous Huxley

17.Posté par PERE VERT le 02/06/2023 07:04

PereVert
"Est-ce que dans un cas comme ça, ne serait-il pas mieux que ce soit une collectivité régionale, cheffe de file de la compétence économique, qui devrait avoir cette responsabilité ?"

NON, le juge doit rester au niveau national. Si le décisionnaire reste local, ça ouvre la porte à la corruption et aux favoritismes. Vu le niveau des élus ici, aucune confiance en eux.

18.Posté par Sentinelle le 02/06/2023 08:03

Limiter le nombre de grandes surfaces pour favoriser les ententes et conforter les rentes de situation. Bien joué Ferdinand.
T'es le champion qu'il faut pour lutter contre la vie chère

19.Posté par gnouf le 02/06/2023 08:28

" Favorable à l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, Macron veut donner “des garanties de sécurité tangibles et crédibles à l’Ukraine”.

Mais intégrer l’Ukraine au sein de l’Alliance pour assurer sa sécurité, c’est menacer celle de la Russie. Un risque impensable pour le maître du Kremlin.
Si Zelensky espère obtenir des garanties d’adhésion au prochain sommet Otan de Vilnius, il se fait de douces illusions.
La vérité est que l’Ukraine sera tôt ou tard écrasée et qu’il ne sera plus question d’intégrer l’Otan. Jamais Poutine n’acceptera des missiles ennemis à sa porte.

Quant à l’autonomie stratégique de l’Europe voulue par Macron, elle passe d’abord par un budget Défense de 60 à 70 milliards par an au minimum pour reconstruire un outil de combat digne de ce nom.
Avec nos 200 Rafale et nos 200 chars Leclerc, il y a de quoi tenir huit jours.

La France consacre 850 milliards aux dépenses sociales qu’elle distribue sans aucun contrôle, au point que la fraude sociale est largement supérieure au budget Défense.

Dans ces conditions, notre autonomie stratégique n’est pas pour demain.

Et avec 3 000 milliards de dettes, les seuls intérêts annuels (50 milliards), dépassent eux aussi le budget Défense.

Nous sommes ruinés, contrairement à la Russie qui ne s’est jamais aussi bien portée."

retour dans le réel en Marche forcée...?

20.Posté par Rico Rona le 02/06/2023 11:43

2 solutions: indexer les salaires sur le cout de la vie dans les dom ou empêcher les marges abusives...
Pour la seconde, la volonté politique n'existe pas on le sait... donc reste la première. Sauf que vous l'aurez certainement remarqué, depuis la desindexation des salaires sur le cout de la vie ( sous Mitterand) rien n'a changé, on le voit bien avec la réforme des retraites de Macron (qui finalement aboutit à une baisse des retraites malgré les propos tenus...)
Donc cette commission d'enquête me semble être de la poudre aux yeux encore une fois. Car la dynamique actuelle est de taxer de plus en plus les classes moyennes pour rembourser la dette et répondre aux critères européens. Et de faire de plus en plus de cadeau aux plus riches en espérant qu'ils créent des emplois... choses qu'il ne font pas ou très peu.
C'est une situation explosive a n'en pas douter.

21.Posté par le taz le 02/06/2023 13:16

Vie chère dans les Outre-mer

ben non, c'est pas un problème...

bon, sujet suivant : on en est ou du déboulonnage de la statue de l'affreux méchant ?


suivez un peu...

22.Posté par Marc le 02/06/2023 13:43

11. C'est complètement faux. La LODEOM est justement un dispositif extrêmement bien fait pour ça en ce qu'il n'a pas d'effets de seuil et ne peut pas créer de trappes à bas salaires. Toutes les études économiques montrent d'ailleurs que ce type de dispositif a un impact de plus en plus faible sur l'emploi au fur et à mesure qu'on monte dans l'échelle des qualifications et des salaires (parce que ces emplois, plus productifs ou parfois simplement obligatoires, par exemple de par la loi, n'ont pas une grosse sensibilité au coût). Je suis de ceux qui trouvent que les seuils de la LODEOM sont trop bas parce qu'ils n'aident que peu des entreprises très innovantes, nécessaires pour préparer l'avenir des économies ultramarines, mais dire que ça a un effet sur les salaires et l'emploi c'est un argument qui est simplement faux.

Concernant les conventions collectives, l'état du droit actuellement c'est leur entrée en vigueur progressive: toutes les nouvelles conventions collectives depuis 2016 sont applicables six mois après leur signature (sauf clause permettant l'entrée en vigueur anticipée) et les anciennes le deviennent six mois après leur révision.

20. Deux choses là-dessus:

- les salaires, à emplois équivalents, sont déjà supérieurs dans les DOM à ceux de métropole (sauf pour les ouvriers et, assez étrangement et uniquement à La Réunion, pour les cadres supérieurs). Le salaire moyen est plus bas mais parce qu'il y a moins de cadres en outremer et beaucoup plus d'ouvriers. Donc en fait c'est déjà fait.

- faire plus c'est se condamner à faire face à un simple principe de réalité: les salariés en outremer sont moins productifs. Et de beaucoup. Ca dépend des territoires et des secteurs mais des écarts de productivité horaire du travail de 10% ont déjà été mesurés. Donc augmenter le coût du travail c'est l'assurance d'augmenter le chômage.

Donc si les salariés coûtent plus chers et rapportent moins, comment voulez vous que le chômage recule?

23.Posté par zean le 02/06/2023 16:43

@ marc
Vous avez raison mais au sujet des bas salaires cela ne veut pas dire dans certains cas personnel non formé ,vous pouvez avoir un bac +5 et etre payé au smic si vous trouvez que c'est mal payé le patron ,le président ,le maire vous dira qu'il y a beaucoup comme vous qui sonnent à la porte
ps je ne suis ni concerné par le bac +5 ,ni par la recherche de travail étant à la retraite

24.Posté par Rico Rona le 02/06/2023 18:30

22) Marc
je vais revoir les chiffres, mais je suis un peu étonné, le smic est identique à la métropole, après en terme de répartition il faut y regarder de plus près effectivement...
Après il reste a jouer sur l'autre levier: les marges abusives... mais comment faire ?
bien à vous.

25.Posté par Marc le 02/06/2023 18:38

23. Oui, parce que c'est vrai. En fait notre marché du travail est un peu particulier: le secteur public est très attractif sur les salaires, ce qui fait que le privé a du mal à attirer des salariés compétents. Mais d'un autre côté les salariés produisent peu de richesses. Les entreprises doivent donc monter les salaires pour être concurrentiels vis-à-vis du public mais ne peuvent pas augmenter plus sinon ça n'est plus rentable.

26.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:31

22.
Absilulent pas.
Le céder reconnaît lui même et les experts comptables aussi, les trappes à salaire.
Un entrepreneur n'ira pas dépensé plus en salaire que le seuil défini par la lodeom.
Vient bosser dans le privé marc..

27.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:33

22.
Les salaires nominaux n'ont d'intérêt que si on les compare en terme réel.. Autrement dit, 1000 euros de salaire à la Réunion en nominal # 1000 euros de salaire en métropole.

Il est temps de comparer les salaires en terme de parité de pouvoir d'acat entre métropole et territoire ultra marin pour que comparaison soit raison.

28.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:44

https://m.lhotellerie-restauration.fr/journal/juridique-social-droit/2021-11/les-reductions-de-cotisations-sont-elles-une-trappe-a-bas-salaires.htm

À lire pour les hurluberlus.

29.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:45

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ACTUALITÉ
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Les réductions de cotisations sont-elles une trappe à bas salaires ?
Juridique et social - lundi 8 novembre 2021 11:05
En augmentant le salaire d'un salarié payé au smic, l'entreprise subit aussi une réduction des allègements de cotisations sociales. Ce mécanisme, qualifié de 'trappe à bas salaires', n'inciterait donc pas les employeurs à augmenter les bas salaires. Mythe ou réalité ?
Une baisse des charges sociales correspond à une diminution du coût du travail pour les entreprises. Quand cette baisse est ciblée sur les bas salaires, elle a un impact plus favorable sur l'emploi, car elle ne donne pas lieu à une hausse des salaires bruts.
© GettyImages
Une baisse des charges sociales correspond à une diminution du coût du travail pour les entreprises. Quand cette baisse est ciblée sur les bas salaires, elle a un impact plus favorable sur l'emploi, car elle ne donne pas lieu à une hausse des salaires bruts.

L’association Finances publiques et économie (www.Fipeco.fr) s’est penchée, en août 2021, sur les allègements de cotisations sociales patronales sur les bas salaires. Dans son analyse, elle fait le point sur le dispositif actuel, et présente les avantages théoriques de ces allègements et les évaluations empiriques de leur impact sur l’emploi. Elle aborde enfin deux critiques fréquentes de ce dispositif : la création de trappes à bas salaires et l’existence d’effets d’aubaine pour les entreprises. Extraits.



La réduction générale de cotisations

Les employeurs peuvent bénéficier d’une réduction générale de cotisations patronales sur les rémunérations annuelles n’excédant pas 1,6 smic. Cette réduction s’applique sur les cotisations et contributions patronales d’assurance sociale, d’allocations familiales, d’accident du travail, de Fnal, de solidarité autonomie (CSA), d’assurance chômage et de retraite complémentaire légalement obligatoires (Agirc-Arrco).

La réduction correspond, au niveau du smic, à une exonération totale des cotisations et contributions sur lesquelles elle porte. Ce montant est ensuite réduit dégressivement jusqu’à 1,6 smic.

Malgré de nombreuses évolutions au niveau du mode de calcul ces dernières années, le principe est resté inchangé : réduire le niveau des charges sur les salaires les moins élevés.



Les avantages d’un allègement sur les bas salaires

Une baisse des charges sociales correspond à une diminution du coût du travail pour les entreprises. Quand cette baisse est ciblée sur les bas salaires, elle a un impact plus favorable sur l’emploi, car elle ne donne pas lieu à une hausse des salaires bruts.

De plus, le nombre d’emplois créés par euro consacré aux allègements de cotisations est mécaniquement plus important si ceux-ci sont ciblés sur les bas salaires. Un allègement de 1 000 €, par exemple, représente une baisse du coût du travail dix fois plus forte pour un ouvrier au smic que pour un cadre supérieur dont la rémunération est dix fois plus élevée.



Une solution pour réduire le chômage des personnes peu qualifiées

Le taux de chômage selon le diplôme en 2019 (en raison de la crise sanitaire, les chiffres de 2020 ne sont pas significatifs) est de 15,8 % pour les personnes sans diplôme, 9,1 % pour celles avec un CAP ou un BEP, 5 % pour celles avec un bac + 2 et 5,2 % pour les titulaires d’un diplôme supérieur.

Dans beaucoup de pays, l’ajustement entre l’offre et la demande de travail s’est fait par une baisse des salaires bruts des travailleurs non qualifiés. La France a choisi de fixer le salaire minimal au niveau le plus élevé d’Europe par rapport au salaire médian (ou moyen), pour limiter le nombre de travailleurs pauvres, et de diminuer le taux des cotisations sociales au niveau du smic, afin de limiter son coût pour les entreprises. Ces allégements de charges participent donc d’une politique de solidarité envers les personnes les moins qualifiées. Ils leur permettent notamment de trouver des postes dans le secteur des services, où les gisements d’emploi sont considérables pour peu que le coût du travail ne soit pas un obstacle à l’embauche.



Les évaluations des effets sur l’emploi

L’évaluation des effets sur l’emploi d’une politique publique consiste à comparer le nombre effectif d’emplois dans l’économie au nombre d’emplois qui aurait été constaté si cette politique n’avait pas été mise en œuvre. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées, mais elles présentent toutes des éléments de fragilité.

Les allégements de cotisations patronales sur les bas salaires constituent l’une des politiques publiques ayant fait l’objet du plus grand nombre d’évaluations avec les méthodes les plus diverses. Leurs résultats sont très différents, mais ils sont tous positifs s’agissant des effets sur l’emploi, ce qui n’est pas très fréquent dans les évaluations de politiques économiques.

Les créations d’emplois sont comprises entre 10 000 et 100 000 pour un coût budgétaire brut ex-ante d’un milliard d’euros, c’est-à-dire sans tenir compte des recettes fiscales et sociales permises par ces créations d’emplois, ni des effets négatifs des autres prélèvements obligatoires qu’il faut lever pour financer la mesure.

Une note du conseil d’analyse économique de janvier 2019 confirme que les baisses de cotisations sociales patronales ont des effets significatifs sur l’emploi lorsqu’elles sont limitées aux salaires inférieurs à 1,6 smic.



L’effet de trappe à bas salaires

L’effet de ‘trappe à bas salaires’ généré par les allégements de cotisations sur les bas salaires peut être décrit de la manière suivante : si une entreprise augmente de 1 % le salaire brut d’un employé et si celui-ci est proche du smic, ses cotisations sociales et sa charge totale augmentent de plus de 1 %, parce que la réduction sur les cotisations diminue. En conséquence, les entreprises sont incitées à ne pas augmenter les salaires et les salariés sont moins encouragés à améliorer leur productivité ou à se former pour obtenir un poste plus qualifié.

Cet effet indésirable peut être réduit en repoussant le point de sortie du dispositif au-delà de 1,6 smic. En effet, la réduction sur les cotisations diminue alors moins vite au fur et à mesure que le salaire brut augmente. Cependant, repousser le point de sortie a deux inconvénients importants : le coût budgétaire est plus élevé et l’efficacité du dispositif - le nombre d’emplois créés par euro dépensé - diminue car il touche des personnes de plus en plus qualifiées.

Un arbitrage est donc nécessaire entre les effets de trappe à bas salaires, d’un côté, et le coût et l’efficacité, d’un autre côté. Les études existantes, assez rares, montrent que les effets de trappe sont significatifs mais faibles et suggèrent que le dispositif actuel constitue un compromis satisfaisant.

Le document constate que ces allégements sont néanmoins centrés sur les bas salaires et les emplois peu qualifiés, surtout dans les services et commerces, mais il considère que le rétablissement de la compétitivité des entreprises françaises impose plutôt une élévation du niveau de qualification de la population active et une baisse des prélèvements obligatoires sur les entreprises les plus exposées à la concurrence internationale.

30.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:46

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/le-temps-du-debat-emission-du-jeudi-25-mai-2023-4188769

31.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:46

https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/les-experts/les-experts-le-smic-prend-2-2-attention-a-la-trappe-a-bas-salaires-02-05_EN-202305020277.html

32.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:47

http://www.rexecode.fr/public/Rencontres-et-debats/Communications-exterieures/Comment-sortir-de-la-trappe-des-bas-salaires-en-France

33.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:47

https://www.fipeco.fr/fiche/Les-all%C3%A8gements-de-cotisations-sociales-patronales-sur-les-bas-salaires

34.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:48

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/impots-sortir-de-la-trappe-a-bas-salaires-1943701

35.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:48

https://www.contrepoints.org/2022/03/22/337545-le-smic-est-une-trappe-a-pauvrete

36.Posté par Goyave le 02/06/2023 19:49

https://hal-sciencespo.archives-ouvertes.fr/view/index/identifiant/hal-03118089

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