Les faits se sont déroulés au Port le 4 juillet dernier. Une jeune femme, enceinte de 2 mois, demande l'intervention de la police suite à l'agression qu'elle vient de subir par son conjoint, Alan F. Les policiers interviennent et constatent que l'homme est en état d'ébriété avec un taux de 1,64 g/l d'alcool dans le sang. Suite à une dispute, il a porté deux gifles à sa compagne et invoque son problème d'alcool en guise d'excuse. Sauf que ce n'est pas la première fois. En effet, il a déjà une convocation en poche pour le mois de novembre pour des faits de violences et de séquestration le 28 décembre 2022, toujours sur sa compagne.
Ce 28 décembre, une dispute avait éclaté en raison de son problème avec l'alcool. Il s'est énervé, a giflé sa compagne puis lui a donné des coups de savates sur la cuisse et l'a tirée par les cheveux. Il est ensuite parti de l'appartement en prenant soin de l'enfermer. La jeune femme a pu être secourue grâce à un passant qui l'entendait crier à l'aide depuis le balcon. Il a ensuite appelé la police qui est rapidement intervenue. Son compagnon a ensuite été interpellé, placé en garde à vue puis convoqué devant le tribunal en novembre prochain. La deuxième série de faits du 4 juillet a eu raison de lui : le parquet a décidé de le juger en comparution immédiate.
"Parce que je l'aime, je ne voulais pas qu'elle parte"
À la barre, il reconnait l'ensemble des faits. S'il s'excuse, il invoque sa consommation excessive en guise de passage à l'acte : "On s'est disputés et on s'est tapés. C'est l'alcool en fait". La présidente lui fait remarquer qu'il n'y a qu'elle qui a pris des coups. Pour la séquestration, il indique au tribunal : "Parce que je l'aime, je ne voulais pas qu'elle parte". Le discours est identique du côté de la victime : "Il sait où est le problème et il sait que je ne lui en veux pas. Je serai toujours là pour lui".
Le parquet, qui relève le positionnement de la victime, estime : "On est là pour juger trois infractions et malgré une convocation, il est encore là pour les mêmes faits. Il le fait en toute connaissance de cause. Les faits sont reconnus, je vous demande une peine de 18 mois de prison dont 9 mois de sursis probatoire. Il peut être convoqué par le juge d'application des peines pour la partie ferme" requiert la procureure.
"La séquestration n'a pas duré longtemps"
"Les faits sont constitués et son penchant pour l'alcool est prononcé depuis 2022", répond la défense. "Si ça ne justifie pas tout, c'est l'alcool qui est le dénominateur commun à cette série de faits. Lors de ces disputes, il quitte le domicile de lui-même et ne surenchérit pas, c'est à souligner. La séquestration n'a pas duré longtemps et au vu du dossier, ne parait pas caractérisée. Je vous demande un sursis probatoire intégral compte tenu de son casier qui ne comporte qu'une mention", plaide la robe noire.
Le tribunal aura entendu la défense. Le prévenu est condamné à la peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire assortie à des obligations de soins, de travail et d'accomplir un stage contre les violences conjugales.
Ce 28 décembre, une dispute avait éclaté en raison de son problème avec l'alcool. Il s'est énervé, a giflé sa compagne puis lui a donné des coups de savates sur la cuisse et l'a tirée par les cheveux. Il est ensuite parti de l'appartement en prenant soin de l'enfermer. La jeune femme a pu être secourue grâce à un passant qui l'entendait crier à l'aide depuis le balcon. Il a ensuite appelé la police qui est rapidement intervenue. Son compagnon a ensuite été interpellé, placé en garde à vue puis convoqué devant le tribunal en novembre prochain. La deuxième série de faits du 4 juillet a eu raison de lui : le parquet a décidé de le juger en comparution immédiate.
"Parce que je l'aime, je ne voulais pas qu'elle parte"
À la barre, il reconnait l'ensemble des faits. S'il s'excuse, il invoque sa consommation excessive en guise de passage à l'acte : "On s'est disputés et on s'est tapés. C'est l'alcool en fait". La présidente lui fait remarquer qu'il n'y a qu'elle qui a pris des coups. Pour la séquestration, il indique au tribunal : "Parce que je l'aime, je ne voulais pas qu'elle parte". Le discours est identique du côté de la victime : "Il sait où est le problème et il sait que je ne lui en veux pas. Je serai toujours là pour lui".
Le parquet, qui relève le positionnement de la victime, estime : "On est là pour juger trois infractions et malgré une convocation, il est encore là pour les mêmes faits. Il le fait en toute connaissance de cause. Les faits sont reconnus, je vous demande une peine de 18 mois de prison dont 9 mois de sursis probatoire. Il peut être convoqué par le juge d'application des peines pour la partie ferme" requiert la procureure.
"La séquestration n'a pas duré longtemps"
"Les faits sont constitués et son penchant pour l'alcool est prononcé depuis 2022", répond la défense. "Si ça ne justifie pas tout, c'est l'alcool qui est le dénominateur commun à cette série de faits. Lors de ces disputes, il quitte le domicile de lui-même et ne surenchérit pas, c'est à souligner. La séquestration n'a pas duré longtemps et au vu du dossier, ne parait pas caractérisée. Je vous demande un sursis probatoire intégral compte tenu de son casier qui ne comporte qu'une mention", plaide la robe noire.
Le tribunal aura entendu la défense. Le prévenu est condamné à la peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire assortie à des obligations de soins, de travail et d'accomplir un stage contre les violences conjugales.