Si l'éruption volcanique fait le bonheur des touristes depuis un mois, les scientifiques de l'Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF) restent sur le qui-vive. Depuis qu'il s'est réveillé le 2 juillet dernier, le Piton de la Fournaise ne cesse de provoquer un ascenseur émotionnel avec ceux en charge de sa surveillance.
Alors que son réveil a eu lieu à l'heure du petit-déjeuner, vers 7h30, la baisse de l'activité du trémor laissait penser qu'il allait se rendormir vers midi. Mais en début d'après-midi, l'agitation du cratère pouvait faire craindre le pire, comme l'effondrement du cratère ou une fissure hors enclos. C'est finalement une deuxième fissure qui s'est ouverte dans l'enclos.
Entre le 2 et le 6 juillet, ce sont pas moins de 1713 séismes qui ont eu lieu. Une activité qui a fait bougé tout le flanc ouest du site éruptif. Toute la zone s'est déformée, permettant au magma de se déplacer.
"C'est une éruption à la fois typique et atypique. D'abord typique en matière de localisation des fissures, mais atypiques puisqu'on a eu des fissures à deux endroits différents, de part et d'autre du volcan. C'est la première fois qu'on a deux fissures réellement espacées", explique Aline Peltier, la directrice de l'Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF).
Alors que son réveil a eu lieu à l'heure du petit-déjeuner, vers 7h30, la baisse de l'activité du trémor laissait penser qu'il allait se rendormir vers midi. Mais en début d'après-midi, l'agitation du cratère pouvait faire craindre le pire, comme l'effondrement du cratère ou une fissure hors enclos. C'est finalement une deuxième fissure qui s'est ouverte dans l'enclos.
Entre le 2 et le 6 juillet, ce sont pas moins de 1713 séismes qui ont eu lieu. Une activité qui a fait bougé tout le flanc ouest du site éruptif. Toute la zone s'est déformée, permettant au magma de se déplacer.
"C'est une éruption à la fois typique et atypique. D'abord typique en matière de localisation des fissures, mais atypiques puisqu'on a eu des fissures à deux endroits différents, de part et d'autre du volcan. C'est la première fois qu'on a deux fissures réellement espacées", explique Aline Peltier, la directrice de l'Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF).
Une petite coulée pas prête de s'arrêter
Le flux de lave expulsé est lui très proche de la normale. Avec 10 millions de mètres cube de lave émis depuis le début de l'éruption, c'est actuellement la moyenne des éruptions du Piton de la Fournaise.
Durant les premiers jours de l'éruption, la coulée de lave était de 20 m3 par seconde, avant de redescendre à 3 ou 4 m3 par seconde. "Tant que le débit reste faible, il n'y a pas de risque que la route soit coupée. Mais il faut rester vigilant, car en cas de réaugmentation des débits, notamment au-delà des 20 m3, le front pourrait se rapprocher de la route", souligne Aline Peltier.
"La petite nouveauté, c'est que depuis mi-juillet, on a de nouveau un gonflement du volcan, ce qui montre qu'on a du magma qui remonte des profondeurs. Et donc, pourquoi pas une éruption qui puisse durer dans le temps ou, à défaut, si elle devait s'arrêter dans le temps, une nouvelle éruption", ajoute-t-elle.
Enfin, l'hypothèse d'une éruption hors enclos n'est pas écartée. "On sait que par le passé, les éruptions hors enclos ont toujours débuté par une éruption à l'intérieur de l'enclos. Quelques jours, voire quelques mois après le début d'une éruption, on peut avoir des fissures qui sont à l'extérieur. C'est pour ça que l'observatoire reste toujours sur le qui-vive", rappelle Aline Peltier.
Le flux de lave expulsé est lui très proche de la normale. Avec 10 millions de mètres cube de lave émis depuis le début de l'éruption, c'est actuellement la moyenne des éruptions du Piton de la Fournaise.
Durant les premiers jours de l'éruption, la coulée de lave était de 20 m3 par seconde, avant de redescendre à 3 ou 4 m3 par seconde. "Tant que le débit reste faible, il n'y a pas de risque que la route soit coupée. Mais il faut rester vigilant, car en cas de réaugmentation des débits, notamment au-delà des 20 m3, le front pourrait se rapprocher de la route", souligne Aline Peltier.
"La petite nouveauté, c'est que depuis mi-juillet, on a de nouveau un gonflement du volcan, ce qui montre qu'on a du magma qui remonte des profondeurs. Et donc, pourquoi pas une éruption qui puisse durer dans le temps ou, à défaut, si elle devait s'arrêter dans le temps, une nouvelle éruption", ajoute-t-elle.
Enfin, l'hypothèse d'une éruption hors enclos n'est pas écartée. "On sait que par le passé, les éruptions hors enclos ont toujours débuté par une éruption à l'intérieur de l'enclos. Quelques jours, voire quelques mois après le début d'une éruption, on peut avoir des fissures qui sont à l'extérieur. C'est pour ça que l'observatoire reste toujours sur le qui-vive", rappelle Aline Peltier.