Les propos de Salime Mdéré, premier vice-président du conseil départemental de Mayotte, ont suscité de vives réactions dans la classe politique et sur les réseaux sociaux. Lors d'une intervention sur la chaîne Mayotte La 1ère hier soir, il a qualifié de "terroristes" les jeunes qui commettent des violences contre les forces de l'ordre avant de déclarer : "à un moment donné, il faut peut-être en tuer" .
Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, a rapidement réagi en dénonçant ces propos qui "doivent être condamnés sans délai". Fabien Roussel, premier secrétaire du PCF, a appelé à mettre un terme immédiat à cette opération, tandis que Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, a demandé le retrait de Salime Mdéré de ses fonctions.
Le ministre délégué chargé des Outre-mer, Jean-François Carenco, a également réagi sur Twitter en condamnant "absolument les propos de Salime Mdéré". Il a rappelé que "rétablir l'ordre et les principes fondamentaux doit se faire avec détermination, mais dans la sérénité : ces propos ne sont pas dignes de la République".
Le coordinateur de la France Insoumise, Manuel Bompard, a également interpellé les élus LREM pour qu'ils condamnent ces propos "insupportables" du vice-président du Conseil départemental de Mayotte.
Le parti Renaissance a quant à lui "condamné avec la plus grande fermeté" ces propos, soulignant que Salime Mdéré n'était adhérent ni à LREM ni à Renaissance. Il a rappelé que ces mots étaient une incitation à la violence et au meurtre et qu'ils pouvaient donc être sanctionnés par les lois de la République
Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, a rapidement réagi en dénonçant ces propos qui "doivent être condamnés sans délai". Fabien Roussel, premier secrétaire du PCF, a appelé à mettre un terme immédiat à cette opération, tandis que Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV, a demandé le retrait de Salime Mdéré de ses fonctions.
Le ministre délégué chargé des Outre-mer, Jean-François Carenco, a également réagi sur Twitter en condamnant "absolument les propos de Salime Mdéré". Il a rappelé que "rétablir l'ordre et les principes fondamentaux doit se faire avec détermination, mais dans la sérénité : ces propos ne sont pas dignes de la République".
Je condamne absolument les propos de Salime MDÉRÉ, Vice-Président du conseil départemental de Mayotte.
Rétablir l'ordre et les principes fondamentaux doit se faire avec détermination, mais dans la sérénité : ces propos ne sont pas dignes de la République. https://t.co/zli4tvG8Dh
— Ministre délégué chargé des Outre-mer (@lesoutremer) April 25, 2023
Le coordinateur de la France Insoumise, Manuel Bompard, a également interpellé les élus LREM pour qu'ils condamnent ces propos "insupportables" du vice-président du Conseil départemental de Mayotte.
Le parti Renaissance a quant à lui "condamné avec la plus grande fermeté" ces propos, soulignant que Salime Mdéré n'était adhérent ni à LREM ni à Renaissance. Il a rappelé que ces mots étaient une incitation à la violence et au meurtre et qu'ils pouvaient donc être sanctionnés par les lois de la République
Réactions à La Réunion
A La Réunion, les réactions ne se sont pas faites attendre. "Le PLR condamne sans réserve ces propos inqualifiables tenus par un responsable public, qui plus est membre du parti du Président de la République, qui nous ramènent aux heures les plus sombres de notre histoire. Tandis que l'opération Wuambushu vient tout juste d'être déclenchée, nous assistons déjà à des scènes de déferlement de violence extrêmement préoccupantes et nous constatons avec effroi que la parole raciste se libère."
Le parti demande à la majorité présidentielle de se positionner suite à ces propos et de "stopper l'escalade répressive déclenchée par l'opération Wuambushu et de rouvrir le dialogue avec la population, les institutions comoriennes et mahoraises pour trouver des solutions pérennes qui répondent aux urgences et demandes sociales des citoyens."
Le député Jean-Hugues Ratenon s'est lui aussi exprimé, dénonçant des propos "inadmissibles". "Cet élu s’est il senti pousser des ailes au point d’appeler au meurtre ? Se sent-il protégé par le pouvoir ? Est-ce que c’est sa proximité avec Darmanin et le gouvernement qui l’a poussé à tenir de tels propos ?", questionne l'élu par voie de communiqué.
"Des propos d’ailleurs condamnables par la justice et j’espère que rapidement cet élu sera traduit devant les tribunaux. J’espère aussi que tous les élus de Mayotte se désolidariseront de ces propos et demanderont sa démission", ajoute-t-il.
A La Réunion, les réactions ne se sont pas faites attendre. "Le PLR condamne sans réserve ces propos inqualifiables tenus par un responsable public, qui plus est membre du parti du Président de la République, qui nous ramènent aux heures les plus sombres de notre histoire. Tandis que l'opération Wuambushu vient tout juste d'être déclenchée, nous assistons déjà à des scènes de déferlement de violence extrêmement préoccupantes et nous constatons avec effroi que la parole raciste se libère."
Le parti demande à la majorité présidentielle de se positionner suite à ces propos et de "stopper l'escalade répressive déclenchée par l'opération Wuambushu et de rouvrir le dialogue avec la population, les institutions comoriennes et mahoraises pour trouver des solutions pérennes qui répondent aux urgences et demandes sociales des citoyens."
Le député Jean-Hugues Ratenon s'est lui aussi exprimé, dénonçant des propos "inadmissibles". "Cet élu s’est il senti pousser des ailes au point d’appeler au meurtre ? Se sent-il protégé par le pouvoir ? Est-ce que c’est sa proximité avec Darmanin et le gouvernement qui l’a poussé à tenir de tels propos ?", questionne l'élu par voie de communiqué.
"Des propos d’ailleurs condamnables par la justice et j’espère que rapidement cet élu sera traduit devant les tribunaux. J’espère aussi que tous les élus de Mayotte se désolidariseront de ces propos et demanderont sa démission", ajoute-t-il.