C’est une voix que l’on n’a pas encore entendue dans la tempête médiatique qui entoure l’opération Wuambushu. Le Conseil supérieur de la magistrature s’est fendu d’un communiqué afin de remettre les pendules à l’heure après les déclarations de Mansour Kamardine. Le député LR de Mayotte avait dénoncé dans un communiqué un “harcèlement judiciaire orchestré par des associations 'droitdelhommistes', main dans la main avec des magistrats partisans”.
Une attaque que dénonce cette instance chargée de garantir l’impartialité des magistrats en France. “Dans un État de droit démocratique, la critique d’une décision de justice ne doit en aucun cas s’exprimer par la mise en cause personnelle du magistrat auteur de la décision”, rappelle le Conseil. “La liberté syndicale est reconnue aux magistrats et [...] les prises de position d’une organisation syndicale ne sauraient servir de fondement à la mise en cause de l’impartialité d’un magistrat”, poursuit le communiqué.
L’affaire a commencé par la publication d’un article de nos confrères d’Europe 1. En plus de nommer la magistrate derrière la décision, nos confrères se sont lancés dans une explication sur les raisons qui justifieraient son manque d’impartialité. Le principal grief porté contre elle est tout simplement d’avoir présidé l’audience, comme c’est souvent le cas dans les petites juridictions pour les présidents de tribunal judiciaire - comme Mayotte.
Une attaque que dénonce cette instance chargée de garantir l’impartialité des magistrats en France. “Dans un État de droit démocratique, la critique d’une décision de justice ne doit en aucun cas s’exprimer par la mise en cause personnelle du magistrat auteur de la décision”, rappelle le Conseil. “La liberté syndicale est reconnue aux magistrats et [...] les prises de position d’une organisation syndicale ne sauraient servir de fondement à la mise en cause de l’impartialité d’un magistrat”, poursuit le communiqué.
L’affaire a commencé par la publication d’un article de nos confrères d’Europe 1. En plus de nommer la magistrate derrière la décision, nos confrères se sont lancés dans une explication sur les raisons qui justifieraient son manque d’impartialité. Le principal grief porté contre elle est tout simplement d’avoir présidé l’audience, comme c’est souvent le cas dans les petites juridictions pour les présidents de tribunal judiciaire - comme Mayotte.