La deuxième journée de l'opération Wuambushu a été marquée par plusieurs événements . Tout d'abord, le tribunal de Mamoudzou a annulé le démantèlement du bidonville Talus 2, qui abrite plus de 100 familles à Majicavo. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les habitants, rapporte Mayotte La 1ère.
Malgré cela, la tension est restée forte dans le quartier. Des groupes d'individus ont mené des actions violentes contre les forces de l'ordre et les particuliers dans le secteur de Majicavo : barrages sur la RN1, caillassages, dégradations de biens publics et privés. Les gendarmes mobiles sont intervenus pour mettre fin à ces exactions, protéger la population et rétablir le calme. L'hélicoptère de la section aérienne de Mayotte et des véhicules blindés à roues ont été déployés en appui par les gendarmes. Un individu armé d'une machette a été interpellé.
Dans la matinée, la police nationale a mis en place un dispositif de sécurisation renforcée dans le nord de Mamoudzou. Le Groupe d'Appui Opérationnel de la Police aux Frontières a effectué de nombreux contrôles d'identité lors de contrôles routiers de véhicules de particuliers et de taxis. Plusieurs dizaines d'automobilistes ainsi que des cyclomotoristes ont été contrôlés, mais aucune infraction n'a été relevée.
Dans le même temps, une patrouille pédestre de policiers de la Sécurité Publique a assuré la sécurité du centre commercial et du parking commun des deux enseignes bien connues des Hauts-Vallons. L'accueil de la population a été chaleureux, affirment les forces de l'ordre.
Malgré cela, la tension est restée forte dans le quartier. Des groupes d'individus ont mené des actions violentes contre les forces de l'ordre et les particuliers dans le secteur de Majicavo : barrages sur la RN1, caillassages, dégradations de biens publics et privés. Les gendarmes mobiles sont intervenus pour mettre fin à ces exactions, protéger la population et rétablir le calme. L'hélicoptère de la section aérienne de Mayotte et des véhicules blindés à roues ont été déployés en appui par les gendarmes. Un individu armé d'une machette a été interpellé.
Dans la matinée, la police nationale a mis en place un dispositif de sécurisation renforcée dans le nord de Mamoudzou. Le Groupe d'Appui Opérationnel de la Police aux Frontières a effectué de nombreux contrôles d'identité lors de contrôles routiers de véhicules de particuliers et de taxis. Plusieurs dizaines d'automobilistes ainsi que des cyclomotoristes ont été contrôlés, mais aucune infraction n'a été relevée.
Dans le même temps, une patrouille pédestre de policiers de la Sécurité Publique a assuré la sécurité du centre commercial et du parking commun des deux enseignes bien connues des Hauts-Vallons. L'accueil de la population a été chaleureux, affirment les forces de l'ordre.
Salime Mdéré suscite la polémique
Autre fait marquant de cette deuxième journée, les réactions suite aux propos du vice-président du Conseil départemental de Mayotte, Salime Mdéré, qui a déclaré lundi soir qu'il fallait "peut-être [...] tuer" les délinquants auteurs d'exactions à Mayotte. Ces propos ont suscité un tollé et ont été unanimement condamnés par la classe politique, notamment par le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco. La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) a annoncé dans un communiqué qu'elle porterait plainte contre Salime Mdéré.
Dans le même temps, les menaces contre les élus se sont multipliées, en particulier contre les maires qui ont sollicité l'intervention de l'État pour la destruction des bidonvilles dans leur commune. Ces menaces sont prises au sérieux par l'État. Les auteurs de menaces et d'incitation à la haine ne se cachent pas sur les réseaux sociaux. La préfecture aurait même proposé une protection aux élus qui le souhaitent, mais pour l'instant, personne n'a fait de demande.
La nuit a été calme, malgré quelques affrontements dans les Hauts Vallons, un quartier situé à la frontière entre Mamoudzou et Koungou.
Autre fait marquant de cette deuxième journée, les réactions suite aux propos du vice-président du Conseil départemental de Mayotte, Salime Mdéré, qui a déclaré lundi soir qu'il fallait "peut-être [...] tuer" les délinquants auteurs d'exactions à Mayotte. Ces propos ont suscité un tollé et ont été unanimement condamnés par la classe politique, notamment par le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco. La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) a annoncé dans un communiqué qu'elle porterait plainte contre Salime Mdéré.
Dans le même temps, les menaces contre les élus se sont multipliées, en particulier contre les maires qui ont sollicité l'intervention de l'État pour la destruction des bidonvilles dans leur commune. Ces menaces sont prises au sérieux par l'État. Les auteurs de menaces et d'incitation à la haine ne se cachent pas sur les réseaux sociaux. La préfecture aurait même proposé une protection aux élus qui le souhaitent, mais pour l'instant, personne n'a fait de demande.
La nuit a été calme, malgré quelques affrontements dans les Hauts Vallons, un quartier situé à la frontière entre Mamoudzou et Koungou.