Depuis 2017, des repères de consommation d’alcool à moindre risque ont été élaborés par Santé publique France et l’Institut national du cancer (INCa) pour en limiter l’impact. Les recommandations sont : ne pas consommer plus de 10 verres standard par semaine, pas plus de deux par jour et avoir des jours dans la semaine sans consommation.
Entre 2017 et 2020, environ 1 Français sur 4 déclarait avoir trop bu trop par rapport aux doses de consommation à moindre risque lors de la semaine précédant leur interrogation. La part d’adulte (les 18-75 ans) dépassant ces repères est en baisse entre 2020 et 2021 mais reste élevée.
En 2021 en France, près de la moitié des adultes interrogés (54,1%) ont déclaré avoir consommé de l’alcool au cours des sept derniers jours, une proportion stable par rapport à 2020. La proportion d’adultes déclarant une consommation au-delà des repères au cours de la dernière semaine était de 22,0% contre 23,7% en 2020.
Les hommes, dont le pourcentage dépassant les repères est plus élevé que celui des femmes, sont aussi ceux qui portent la baisse de consommation en 2020 et 2021, tandis que l’évolution n’apparaît pas significative parmi les femmes.
Bien qu’en diminution par rapport aux années précédentes, les diplômés du supérieur restent plus nombreux que les adultes ayant un diplôme inférieur au baccalauréat ou sans aucun diplôme à avoir dépassé les repères, 24,9% contre 19,6%.
Globalement, à l’échelle nationale, cette baisse s'observe principalement parmi les hommes, les plus jeunes, les plus âgés et les personnes aux revenus les plus élevés.
Entre 2017 et 2020, environ 1 Français sur 4 déclarait avoir trop bu trop par rapport aux doses de consommation à moindre risque lors de la semaine précédant leur interrogation. La part d’adulte (les 18-75 ans) dépassant ces repères est en baisse entre 2020 et 2021 mais reste élevée.
En 2021 en France, près de la moitié des adultes interrogés (54,1%) ont déclaré avoir consommé de l’alcool au cours des sept derniers jours, une proportion stable par rapport à 2020. La proportion d’adultes déclarant une consommation au-delà des repères au cours de la dernière semaine était de 22,0% contre 23,7% en 2020.
Les hommes, dont le pourcentage dépassant les repères est plus élevé que celui des femmes, sont aussi ceux qui portent la baisse de consommation en 2020 et 2021, tandis que l’évolution n’apparaît pas significative parmi les femmes.
Bien qu’en diminution par rapport aux années précédentes, les diplômés du supérieur restent plus nombreux que les adultes ayant un diplôme inférieur au baccalauréat ou sans aucun diplôme à avoir dépassé les repères, 24,9% contre 19,6%.
Globalement, à l’échelle nationale, cette baisse s'observe principalement parmi les hommes, les plus jeunes, les plus âgés et les personnes aux revenus les plus élevés.
14,3 % des Réunionnais au-dessus des repères
Le taux de personnes déclarant dépasser les repères fixés par les autorités compétentes est largement plus bas à La Réunion, où 14,3% des adultes indiquent une consommation au-dessus des doses fixées en 2021.
Ici, les hommes consomment toujours plus que les femmes mais représentent un taux significativement plus bas que dans l’Hexagone, soit 20,6%.
L’indicateur principal décrit dans cette étude ne met en lumière qu’une seule facette de la consommation d’alcool et ne permet pas, entre autres, de décrire la diversité de comportements parmi les personnes dépassant les repères : les plus gros consommateurs,
les consommateurs quotidiens ou encore les buveurs ayant des alcoolisations ponctuelles importantes (six verres ou plus en une occasion).
Attention : A La Réunion comme dans l’ensemble des DROM, cette proportion moindre de consommateurs au-dessus des repères doit être interprétée avec précaution car si ces consommateurs y sont moins nombreux que dans l'Hexagone, ils ne consomment pas nécessairement moins lorsqu’ils les dépassent.
Plus de mortalité en lien avec l'alcool à La Réunion que dans l'Hexagone
La bière et les alcools forts sont plus fortement consommés à La Réunion que dans l'Hexagone. En 2017, 22 passages quotidiens aux urgences sont en lien direct avec l’alcool dans les services d’urgences de l’île, soit 4,6% des passages annuels aux urgences toutes causes confondues (contre 1,4% France entière).
L’intoxication éthylique est la pathologie la plus fréquente dans les passages aux urgences en lien direct avec l’alcool, soit 3,8% de l’ensemble de l’activité des urgences de La Réunion (0,9% France entière) .
Le taux de mortalité des principales pathologies en lien direct avec l’alcool est aussi de 40% supérieur à celui de l'Hexagone chez les hommes (68,3/100000 contre 49,2/100000).
Le taux de personnes déclarant dépasser les repères fixés par les autorités compétentes est largement plus bas à La Réunion, où 14,3% des adultes indiquent une consommation au-dessus des doses fixées en 2021.
Ici, les hommes consomment toujours plus que les femmes mais représentent un taux significativement plus bas que dans l’Hexagone, soit 20,6%.
L’indicateur principal décrit dans cette étude ne met en lumière qu’une seule facette de la consommation d’alcool et ne permet pas, entre autres, de décrire la diversité de comportements parmi les personnes dépassant les repères : les plus gros consommateurs,
les consommateurs quotidiens ou encore les buveurs ayant des alcoolisations ponctuelles importantes (six verres ou plus en une occasion).
Attention : A La Réunion comme dans l’ensemble des DROM, cette proportion moindre de consommateurs au-dessus des repères doit être interprétée avec précaution car si ces consommateurs y sont moins nombreux que dans l'Hexagone, ils ne consomment pas nécessairement moins lorsqu’ils les dépassent.
Plus de mortalité en lien avec l'alcool à La Réunion que dans l'Hexagone
La bière et les alcools forts sont plus fortement consommés à La Réunion que dans l'Hexagone. En 2017, 22 passages quotidiens aux urgences sont en lien direct avec l’alcool dans les services d’urgences de l’île, soit 4,6% des passages annuels aux urgences toutes causes confondues (contre 1,4% France entière).
L’intoxication éthylique est la pathologie la plus fréquente dans les passages aux urgences en lien direct avec l’alcool, soit 3,8% de l’ensemble de l’activité des urgences de La Réunion (0,9% France entière) .
Le taux de mortalité des principales pathologies en lien direct avec l’alcool est aussi de 40% supérieur à celui de l'Hexagone chez les hommes (68,3/100000 contre 49,2/100000).
Pour faire le point, Santé publique France a mis à disposition un alcoomètre qui permet d'évaluer votre consommation hebdomadaire d’alcool au regard des nouveaux repères et d’estimer les risques liés à cette consommation. Cet outil est disponible depuis la page d’accueil du site www.alcool-info-service.fr qui propose également des informations, des espaces d’échanges et des services d’aide à distance.