Des batteries, de l’huile de vidange, des filtres usagés, des piles, du verre au plomb, des bouts d’hydrocarbures et des terres souillées sont chargés à bord d’un bateau au Grand Port Maritime. Le vaisseau qui larguera les amarres ce samedi va transporter 245 containers (dont 23 de Mayotte) jusqu’au port du Havre. Ils seront ensuite envoyés à des centres de traitement.
Les opérateurs prennent en charge ce transport qui coûte en tout 2,6 millions d’euros. La Région Réunion soutient l’action et finance les surcoûts. La collectivité espère que cette opération ne sera pas réitérée et que les différents acteurs économiques pourront organiser à l'avenir une meilleure gestion des déchets dangereux.
Les opérateurs prennent en charge ce transport qui coûte en tout 2,6 millions d’euros. La Région Réunion soutient l’action et finance les surcoûts. La collectivité espère que cette opération ne sera pas réitérée et que les différents acteurs économiques pourront organiser à l'avenir une meilleure gestion des déchets dangereux.
Pourquoi affréter un bateau ?
Le syndicat de l’importation et du commerce de La Réunion (SICR) assure inscrire la protection de l’environnement dans sa stratégie.Elle intervient auprès des organes nationaux et locaux pour la mise en place de filières REP.
Fabrice Hanni du SICR rappelle pourquoi cette opération a été nécessaire. Les différentes crises successives ont désorganisé le trafic maritime mondial. Les protocoles de transport de ces déchets sont devenus plus exigeants, ce qui a rendu impossible l’export de ces matières dangereuses depuis 2021. Les prestataires ont donc arrêté de les collecter et elles ont été stockées dans les entreprises.
Anticiper la gestion des déchets dangereux
Fabrice Hoarau, conseiller régional en charge politique déchets, tient à rappeler que la collectivité est engagée pour trouver une solution aux problèmes rencontrés par les entreprises mais souhaite aussi que tout soit fait par les différents acteurs économiques pour une meilleure gestion de la problématique.
“Le problème des déchets est un des problèmes les plus importants à La Réunion. Il faut qu'on puisse traiter cette problématique dans toutes ses dimensions. Depuis la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire), c'est la REG qui planifie tout ça”, précise le conseiller régional.
Il affirme que la Région est consciente de l’étendue du problème : “Dès notre arrivée l'an dernier, j'avais rencontré les opérateurs qui nous ont tout de suite sensibilisés sur cette problématique rencontrées par les entreprises maritimes qui avaient des difficultés à exporter ces déchets. Une solution est arrivée par une compagnie qui amène marchandises à La Réunion et repartait à vide. On a souhaité que ces déchets soient tracés dès leur départ jusqu'à leur arrivée en grande majorité chez des entreprises métropolitaines et quelques européennes.”
Fabrice Hoarau, conseiller régional en charge politique déchets, tient à rappeler que la collectivité est engagée pour trouver une solution aux problèmes rencontrés par les entreprises mais souhaite aussi que tout soit fait par les différents acteurs économiques pour une meilleure gestion de la problématique.
“Le problème des déchets est un des problèmes les plus importants à La Réunion. Il faut qu'on puisse traiter cette problématique dans toutes ses dimensions. Depuis la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire), c'est la REG qui planifie tout ça”, précise le conseiller régional.
Il affirme que la Région est consciente de l’étendue du problème : “Dès notre arrivée l'an dernier, j'avais rencontré les opérateurs qui nous ont tout de suite sensibilisés sur cette problématique rencontrées par les entreprises maritimes qui avaient des difficultés à exporter ces déchets. Une solution est arrivée par une compagnie qui amène marchandises à La Réunion et repartait à vide. On a souhaité que ces déchets soient tracés dès leur départ jusqu'à leur arrivée en grande majorité chez des entreprises métropolitaines et quelques européennes.”