Comme l’an dernier, la saison s’annonce mauvaise pour les quelque 3000 saisonniers agricoles généralement mobilisés durant la campagne sucrière. Au vu du retard du lancement de la campagne, ces salariés saisonniers n’atteindront certainement pas le nombre d’heures requis, soit 910 heures ou 6 mois de travail, pour bénéficier de l’assurance-chômage en fin de saison. La CFDT Agro table sur environ 450 à 600 heures de travail au mieux.
Le syndicat tire la sonnette d’alarme : si aucune solution n’est trouvée pour ces travailleurs, c’est toute la filière canne qui est en péril.
“On aura beau avoir toutes les cannes qu’il nous faut, si on n'a pas cette main d'œuvre pour faire tourner les outils, au final on n'aura rien”, alerte Alexis Apaya, délégué syndical de la CFDT Agro.
Les saisonniers en appellent à des engagements de l’État pour améliorer leur emploi pour la saison mais également pour trouver des solutions pérennes pour ces travailleurs. Ils réclament notamment que les saisonniers se voient proposer de l’activité durant l’intersaison, qu’ils soient formés et accompagnés pour atteindre le nombre d’heures nécessaires.
“On aura beau avoir toutes les cannes qu’il nous faut, si on n'a pas cette main d'œuvre pour faire tourner les outils, au final on n'aura rien”, alerte Alexis Apaya, délégué syndical de la CFDT Agro.
Les saisonniers en appellent à des engagements de l’État pour améliorer leur emploi pour la saison mais également pour trouver des solutions pérennes pour ces travailleurs. Ils réclament notamment que les saisonniers se voient proposer de l’activité durant l’intersaison, qu’ils soient formés et accompagnés pour atteindre le nombre d’heures nécessaires.
Ils peuvent compter sur le soutien du député Jean-Hugues Ratenon, venu à leur rencontre ce matin devant la préfecture. “Des solutions existent”, assure le député, qui propose de compléter les heures travaillées par des formations qui permettraient à la fois aux travailleurs de valider le nombre d’heures demandé, mais aussi d’améliorer leurs compétences pour l’avenir.
A quelques jours de l’ouverture de la campagne sucrière dans le Sud, saisonniers et syndicat sont reçus en préfecture pour échanger sur cette problématique.
A quelques jours de l’ouverture de la campagne sucrière dans le Sud, saisonniers et syndicat sont reçus en préfecture pour échanger sur cette problématique.