Céline Dodin - Bienvenue sur mon blog !

Hovden - 24 juin 2007


Document sans nom
Le lendemain de la moyenne distance de la coupe du monde, c’était la longue distance du O’Festival. Comme on était sur place, c’était sympa d’y participer, ce que nous avons tous fait sous les couleurs de l’équipe de France.


Le lendemain de la moyenne distance de la coupe du monde, c’était la longue distance du O’Festival. Comme on était sur place, c’était sympa d’y participer, ce que nous avons tous fait sous les traits de l’équipe de France.


La carte promettait d’être très belle… lors de notre petite rando, nous avions eu l’occasion de voir te très loin les paysages qui nous attendaient, cela nous donnait bien envie.

Et en effet, c’était un peu magique, sur trois zones bien différentes, une première en faux plat plein de tourbières à perte de vue avec une dominante de découvert, une deuxième en fond de vallée au milieu de cours d’eau et des petites tourbières dominées par des buttes pleines de rochers, et une troisième bien pentue… sur le domaine de ski alpin, avec une belle forêt où bataillaient les cailloux et les tourbières. Que du bonheur. Et vraiment bel entraînement !


Le début de la course ressemblait vraiment bien à ce que nous avions fait en entraînement 2 jours avant, et même si je me suis vraiment régalée, j’ai eu un peu du mal à rentrer dans la carte, j’étais à mille lieues de penser à ma course mais je me suis bien remise dedans après.

Avec mes jambes un peu lourdes, le dénivelé n’est pas super bien passé jusqu’à la 2, mais l’enchaînement des tourbières était bien sympa et quel régal ensuite d’orienter en descente en zig zag pour bien suivre la morphologie du terrain et être sûr de ne pas rater le poste.



J’ai ensuite un peu déconnecté en allant vers le poste 5, je n’ai pas pris les bons repère en arrivant sur le chemin et je suis partie bien trop haut. Ensuite, pas facile de se remettre en question et de revenir en arrière pour se recaler sur le chemin…


Après une zone bien roulante sur le chemin, me voilà dans le vif du sujet sur l papillon. Je tombe sur un poste avant d’arriver au mien… mais finis par arriver au trou du bouclage. Je ne vais pas super vite, mais je fais un papillon correct sauf au poste 13 où je descends bien trop bas sur la tourbière et du coup je suis obligée de remonter.



J’hésite un peu pour aller au poste 17. Et après… il fallait serrer les dents jusqu’à la fin : pas facile la remontée dans le découvert vers le poste spectacle !!



Finalement, je termine 17ème. Ce n’est pas génial, mais c’est pas mal quand même.



Le lendemain, c’était le relais. Le timing allait être très serré : départ 10h20 pour les filles, et il fallait qu’à 11h30 nous partions pour l’aéroport à Oslo pour être sûr de ne pas rater l’avion...

Comme nous étions 5 filles de l’équipe de France, pour un relais de 4, j’ai couru avec Halden et ça m’a fait bien plaisir. Je n’avais pas le choix, je devais faire le 1er relais, mais c’est une position que j’aime bien et qui m’avait bien réussi la semaine passée à la Venla.


Malheureusement, je suis partie sur de très bonnes sensations mais j’ai déconnecté à un poste… et les conséquences ont été très très lourdes… J’ai vraiment eu du mal à me recaler malheureusement, peut-être la fatigue ou je n’étais pas assez concentrée, et je n’ai pas vu que le groupe n’était plus là, derrière moi. Du coup, je suis revenue avec 8’ de retard sur la tête je crois, ce qui était très mauvais et malheureusement a compromis toutes les chances de l’équipe.


Nous terminons 9ème, après une belle remontée de mes coéquipières, Ingrid, Karianne et Ida. Merci à elles… et j’espère que je ne les ai pas trop déçues…

Pas de carte désolée, on est parti un peu trop précipitamment.


Après, j’ai sauté dans la voiture et nous sommes partis bien vite en direction de l’aéroport.


Petite escale touristique dans le Telemark à l’église en bois debout, "stavkirke", de Heddal, construite vers 1100...




« Presque noire en raison du goudron utilisé pour la badigeonner, elle dégage une odeur particulière et une atmosphère un peu inquiétante à cause aussi des multiples têtes de dragons qui ornent sa toiture. »



« Les "églises en bois debout" doivent leur nom à la façon dont elles ont été construites. Elles ont une structure faite de poteaux mis debout à la vertical »




« où viennent s'insérer les murs ainsi que les tuiles entièrement en bois (même les clous pour tenir le tout sont en bois). »




Et arrivée vers Oslo, où une petite inondation de l’autoroute due aux orages a bien failli nous faire rater l’avion…






Céline DODIN
Rédigé par Céline DODIN le 16/07/2007 à 16:57 | Commentaires (1) | Permalien