Actualités
14 juillet 2010
Le 14 juillet, c'est férié... et ça tombe bien d'avoir une journée de plus dans la semaine pour aller en vadrouille et courir quelquepart.
Cette année, j'ai donc pris la direction de Séranon, sur les hauteurs de Grasse, dans les Alpes Maritimes, pour aller voir du pays et courir un petit trail au passage, en laissant pour une fois la boussole à la maison. C'est vrai qu'en juillet les CO sont malheureusement rares dans la région...
Au programme, un parcours en sous-bois et sur une crête de 16,5 km (mais l'organisateur n'en était pas très sûr, et les montres ont convergé vers 18-18,5km), avec 850m de dénivelée, avec surtout deux bonnes côtes, une première d'entrée de 200m de dénivelée, et une deuxième pour rejoindre la crête d'environ 550m.
Ci-dessous le parcours (mais les chemins sur la carte IGN n'étant pas très à jour, difficile de retrouver par endroits l'itinéraire exact sur la carte...).
Un aperçu de la zone de départ/arrivée :
Cette année, j'ai donc pris la direction de Séranon, sur les hauteurs de Grasse, dans les Alpes Maritimes, pour aller voir du pays et courir un petit trail au passage, en laissant pour une fois la boussole à la maison. C'est vrai qu'en juillet les CO sont malheureusement rares dans la région...
Au programme, un parcours en sous-bois et sur une crête de 16,5 km (mais l'organisateur n'en était pas très sûr, et les montres ont convergé vers 18-18,5km), avec 850m de dénivelée, avec surtout deux bonnes côtes, une première d'entrée de 200m de dénivelée, et une deuxième pour rejoindre la crête d'environ 550m.
Ci-dessous le parcours (mais les chemins sur la carte IGN n'étant pas très à jour, difficile de retrouver par endroits l'itinéraire exact sur la carte...).
Un aperçu de la zone de départ/arrivée :
Et une petite vue sur le sommet de Bauroux, point culminant de la course :
Après un petit passage par la case "inscriptions"....
il ne restait plus qu'à partir à l'échauffement et essayer de reconnaître les permiers mètres du parcours.
D'ailleurs, cette reconnaissance n'a pas été de trop et j'ai pu voir que d'entrée nous serions sur une single trace dans la côte et que cela risquerait de coincer.
Je suis donc partie assez vite pour ne pas me faire bloquer trop rapidement, et ça a été pas mal parce que je n'ai eu à doubler que peu de personnes dans la première côte et peu de personnes m'ont doublé.
Place ensuite à une petite descente sur un chemin large mais assez pierreux. C'était bien sympa, et ensuite nous avons rejoint le fond de vallée où commençait une portion de faux-plat de bien 7km, montant et descendant par endroits.
J'étais avec deux personnes dans la descente, et sur cette portion j'ai presque perdu le visuel sur le groupe qui me précédait.
La deuxième grosse difficulté de la course était la montée vers le sommet de Bauroux qui culminait à 1644m. Bien que la pente était très forte par endroits avec des portions de marche obligée, j'ai trouvé cette section très sympa avec un sentier qui serpentait en forêt et une arrivée sur le sommet avec une vue qui en valait le détour. J'ai même doublé 4 ou 5 personnes dans la montée... et ça, ça donne des jambes !
Après le sommet, petite single track en contre bas de la ligne de crête avec des virages dans tous les sens et des racines au sol, un vrai parcours de cross ! Dommage pour moi qu'à ce moment-là un petit point de côté ait commencé à me gêner, parce que juste avant ça allait vraiment pas mal !
Du coup, je me fais doubler par une personne dans la dernière descente, mais au final, je termine 7ème au scratch et 1ère femme en 1h47 (le vainqueur est en 1h38), donc je suis bien contente de ma course !
Ci-dessous, les deux hommes qui ont terminé juste devant moi :
D'ailleurs, cette reconnaissance n'a pas été de trop et j'ai pu voir que d'entrée nous serions sur une single trace dans la côte et que cela risquerait de coincer.
Je suis donc partie assez vite pour ne pas me faire bloquer trop rapidement, et ça a été pas mal parce que je n'ai eu à doubler que peu de personnes dans la première côte et peu de personnes m'ont doublé.
Place ensuite à une petite descente sur un chemin large mais assez pierreux. C'était bien sympa, et ensuite nous avons rejoint le fond de vallée où commençait une portion de faux-plat de bien 7km, montant et descendant par endroits.
J'étais avec deux personnes dans la descente, et sur cette portion j'ai presque perdu le visuel sur le groupe qui me précédait.
La deuxième grosse difficulté de la course était la montée vers le sommet de Bauroux qui culminait à 1644m. Bien que la pente était très forte par endroits avec des portions de marche obligée, j'ai trouvé cette section très sympa avec un sentier qui serpentait en forêt et une arrivée sur le sommet avec une vue qui en valait le détour. J'ai même doublé 4 ou 5 personnes dans la montée... et ça, ça donne des jambes !
Après le sommet, petite single track en contre bas de la ligne de crête avec des virages dans tous les sens et des racines au sol, un vrai parcours de cross ! Dommage pour moi qu'à ce moment-là un petit point de côté ait commencé à me gêner, parce que juste avant ça allait vraiment pas mal !
Du coup, je me fais doubler par une personne dans la dernière descente, mais au final, je termine 7ème au scratch et 1ère femme en 1h47 (le vainqueur est en 1h38), donc je suis bien contente de ma course !
Ci-dessous, les deux hommes qui ont terminé juste devant moi :
Et les premiers du scratch :
Le podium Hommes :
Le podium dames :
C'était une très belle course, un grand bravo à l'organisation !
Ci-dessous les classements et l'article de journal paru dans Nice-Matin :
Comme c'était le 14 juillet, et que pour une fois j'étais à Marseille (enfin, juste le temps de revenir de Séranon), j'en ai profité pour aller admirer le magnifique feu d'artifice qui se déroulait sur le vieux port depuis le parc du pharo... et franchement, il en vaut le détour...
Ci-dessous les classements et l'article de journal paru dans Nice-Matin :
Comme c'était le 14 juillet, et que pour une fois j'étais à Marseille (enfin, juste le temps de revenir de Séranon), j'en ai profité pour aller admirer le magnifique feu d'artifice qui se déroulait sur le vieux port depuis le parc du pharo... et franchement, il en vaut le détour...
Céline DODIN
Rédigé par Céline DODIN le 24/07/2010 à 14:07
|
Commentaires (2)
|
Permalien
Actualités
C'était le WE dernier, ça faisait du bien de retrouver la montagne !
Ancelle et ses environs est un endroit que j'aime beaucoup, autant en hiver qu'en été. J'en ai profité pour planter la tente au camping des Auches, un endroit bien sympathique et très agréable, et passer une bonne nuit dans la fraîcheur des montagnes, sous un temps magnifique et une belle nuit étoilée, ça change de la canicule persistante de Marseille...
Le lendemain, réveil au son des clochettes des moutons, le top...
Comme il ne faut pas oublier que le Championnat du Monde est dans un mois maintenant en Norvège, il y a eu forcément passage obligé sur les cartes de course d'orientation de la région samedi et dimanche... j'avais oublié comme le terrain d'Ancelle était beau et déroutant, avec de larges parcelles avec des pierriers énormes, où même la végétation vivace n'a pas réussi à se forger une place.
Pas de photo parce que j'étais en mode "entraînement", mais j'y retournerai un de ces 4, c'est sûr, pour immortaliser un peu tout ça temporairement sur mon disque dur !
Pas de photo parce que j'étais en mode "entraînement", mais j'y retournerai un de ces 4, c'est sûr, pour immortaliser un peu tout ça temporairement sur mon disque dur !
Dimanche, avait lieu entre Orcière et Ancelle la deuxième édition de l'Ultra-trail du Champsaur, sur une distance de 67 km avec 3300 m de dénivelé positif.
Je m'étais faite un peu décrire le tracé, cela passait sur la "fin" (il restait encore 19 km...) par la montée du Piolit depuis Rouanne Haute, le fond de la vallée de la Rouanne qui part d'Ancelle où les pistes de fond arrivent en hiver.
Je m'étais faite un peu décrire le tracé, cela passait sur la "fin" (il restait encore 19 km...) par la montée du Piolit depuis Rouanne Haute, le fond de la vallée de la Rouanne qui part d'Ancelle où les pistes de fond arrivent en hiver.
Du coup, petite balade au Piolit depuis Rouanne Haute pour voir tout ce petit monde qui luttait contre la gravité, et prendre quelques photos au détours des chemins...
Pour une fois, j'étais spectateur d'une course... c'est assez rare ces temps-ci, mais j'aime bien ça aussi même si j'aurais bien couru sur un tracé de ce style, mais plus court !
Pour une fois, j'étais spectateur d'une course... c'est assez rare ces temps-ci, mais j'aime bien ça aussi même si j'aurais bien couru sur un tracé de ce style, mais plus court !
Luc et Alexis :
Vue sur le Cuchon, où passait la course avant Rouanne Haute et le Piolit :
Et quelques autres photos :
Le deuxième du "mini"-Champsaur (que 37 km...) :
Le deuxième du "mini"-Champsaur (que 37 km...) :
Une vesse de loup transgénique :
Si, c'est bien une marmotte.... elle regardait passer les coureurs !
Dans la montée :
On a même trouvé la neige !
Au sommet... le soulagement d'avoir atteint le Piolit avant la redescente sur Ancelle.
La première féminine sur le 37 km.
La pente était assez forte à quelques mètres du sommet...
Un petit clin d'oeil aux secouristes présents sur le parcours :
Avant de redescendre vers d'autres horizons !
Quelques photos de cet Ultrachampsaur en cliquant sur le lien suivant :
Photos Ultrachampsaur
Nous, on a terminé la journée par des glissades sur les névés, et un passage à la magnifique cascade du fond de Rouanne... où Alexis est le seul a avoir tenté l'eau froide...
Photos Ultrachampsaur
Nous, on a terminé la journée par des glissades sur les névés, et un passage à la magnifique cascade du fond de Rouanne... où Alexis est le seul a avoir tenté l'eau froide...
Puis par une petite baignade au lac de Serre-Ponçon ! C'était bien joli !
Céline DODIN
Tags :
Ultratrail Champsaur