CONTEXTE DE RECONSTRUCTION : 1950-1970
Le décès d’Émile Roset en 1946, suite à un accident de la route, place son fils Jean Roset à la tête de l’entreprise. Dans le contexte de la reconstruction d’après-guerre, le petit-fils d’Antoine donne à l’entreprise qui compte alors une cinquantaine d’employés, une tournure industrielle et développe l’offre vers les collectivités. La maison Roset fabrique alors du mobilier moderne d’inspiration scandinave pour les grands organismes sociaux, les collèges et lycées, les hospices civils, les centres universitaires, les maisons de retraite. Si le matériau de prédilection reste le hêtre, peu cher et facile à usiner, Roset utilise aussi des bois précieux comme l’acajou ou le palissandre et innove en y associant du métal et même du plastique.
Roset équipe ainsi les universités à Paris, Grenoble, Chambéry... les amphithéâtres de l’INSA de Lyon, ou encore la Cité universitaire d’Antony près de Paris. Lits, chaises, tables... la conception se fait déjà en collaboration avec des architectes mais l’entreprise Roset naît véritablement au contemporain de création dès 1965.