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De Belize City à Belize-en-Mer

Entre Jungle centraméricaine et Mer des Caraïbes, le Belize se dévoile !


Mi-marionnette, mi-funambule, le Belize se joue des courants contradictoires qui le traversent. De cet équilibre précaire, ce petit pays d’Amérique centrale tire une force d’attraction vertigineuse, presque hypnotique.


Bélize, contre mauvaise fortune, bon coeur !

Les premières impressions sont toujours mauvaises. Le survol de Belize City est pour le moins trompeur. Sous le hublot défilent de longues langues turquoise et blanches sur lesquelles sont délicatement posées de petites îles coralliennes, points de fixation d’un regard pouvant se perdre à l’infini. Le voyageur, tout séduit qu’il soit par ce décor d’aquarelle, pourrait penser qu’il va atterrir du côté de Marie-Galante ou de la Jamaïque. Le ton semble donné ; on entend déjà résonner les percussions ; on sent le sable caresser nos pieds ; le goût de la coco nous revient à la bouche et l’on se voit, chapeau de paille sur la tête et cocktail de fruits en main, déambuler, rêveur, sur le rivage, avant de retrouver sa chaise longue pour une sieste ô combien méritée.  

L’atterrissage sonne l’heure du réveil. Les premiers pas à l’aéroport de Ladyville rappellent que le Belize est avant tout un pays pauvre qui accueille près d’un million de touristes par an – soit trois fois sa population – sans toutes les infrastructures pour le faire. Mais les Béliziens font contre mauvaise fortune bon coeur. Sur la route de Belize City, on peut très bien se retrouver à discuter avec des habitants du coin, toujours très friands de conversations impromptues, sans s'apercevoir qu’il s’est déjà écoulé plusieurs heures et que la grande ville nous attend.

Coeur de pirate au Belize

Très vite, on se rend compte que ce n’est pas à un voyage dans l’espace que nous a conviés le Belize, mais bien à un voyage dans le temps ; celui des pirates et des corsaires. Il faut dire que cette ancienne colonie britannique a longtemps abrité la fine fleur de la flibuste mondiale. Dans les rues colorées de Belize City, marquées par un fort métissage à dominante créole (issu de siècles d’esclavage), on s’attend donc à tout moment à voir débarquer Rackham le Rouge ou sir Francis Drake. 

C’est sans doute à cause de toutes ces plaies encore vives qu’il transpire de Belize City une atmosphère un peu inquiétante. De ses nombreuses époques d'incertitude politique, l’ancienne capitale a gardé un tropisme violent. 

L’extrême pauvreté de certains quartiers, gangrenés par la drogue, n’y est pas non plus étrangère. On profitera donc avec prudence de cette ville chaleureuse et menaçante à la fois, avec d’un côté ses belles maisons coloniales, ses édifices prestigieux, ses parcs tranquilles, et de l’autre sa mendicité envahissante et ses agressions régulières. Mais le grand intérêt de Belize City reste sa position géographique centrale, qui en fait une porte d’entrée idéale pour le reste du pays. Terres en équilibre

Entre Jungle centraméricaine et Mer des Caraïbes, le Belize se dévoile !

Avec un pied enraciné dans la jungle centraméricaine et un autre ancré dans la mer des Caraïbes, le Belize offre le meilleur des deux mondes. D’illustres ruines mayas attendent l’aventurier impénitent. Les plus spectaculaires sont celles de Limanai, site monumental à flanc de montagne, auquel on accède après un fabuleux périple en rivière. Au nord du pays, l’antique cité d’Altun Ha est aussi un passage obligé.? Tout comme Xunantunich, lieu sacré perché au-dessus de la rivière Belize. Le souffle court, le poids combiné de la chaleur tropicale et de la densité historique sur les épaules, impossible de ne pas être pris de vertige face à ce spectacle où se marient nature impétueuse et Histoire millénaire.  
 
Ce n'est qu'après avoir découvert toutes les facettes de ce pays insaisissable que l'on pourra tranquillement retourner sur les « cayes » (îlots de corail) du littoral (la caye Caulker et l'Ambergis caye en particulier). Dauphins, tortues de mer et poissons multicolores berceront un sommeil cette fois-ci bien mérité, face à la plus longue barrière de corail du continent. 

Pays métissé, mais très fier de son vaste héritage historique ; pays sauvage, brutal parfois, mais aussi terriblement chaleureux et accueillant ; pays des longues plages transparentes, comme des forêts denses et opaques??; pays des maîtres et terre d'esclaves, le Belize semble condamné à tomber, tel le funambule sur son fil. Mais c'est précisément de ces contrastes-là que naît une lumière particulière, fragile et têtue à la fois, que l'on ne retrouve nulle part ailleurs.

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Rédigé par Corinne Duré, le Mardi 26 Octobre 2010 et lu 3683 fois.

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