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Les immigrés chinois : une main d’œuvre à bon marché


Comme partout ailleurs dans le monde, la capitale chinoise Pékin est victime des mouvements migratoires notamment l’exode rurale. Mais en dépit d’une recherche d’une vie meilleure, ces ruraux vont connaître le sort réservé aux immigrés.


Ils sont près de 300 000 chinois par an à arriver par le train à Pékin, des immigrés venus de la campagne pour chercher du travail en ville ; mais pourtant leur statut ne sera pas le même que les pékinois, leur passeport urbain leur servira tout juste à trouver un emploi non rentable. Un travail sans contrat signé, les immigrés peuvent changer d’emplois du jour au lendemain, le recrutement se fait par une visite matinale d’un prospecteur de jeunes femmes sans emplois pour un travail d’une journée et l’on ne sait de quoi le lendemain sera fait.

En effet en Chine, les immigrés arrivés en ville ne peuvent exercer de fonctions administratives comme agent de banque, agent de sécurité ou professeur, ils sont limités à un certains nombres de postes à bas salaire, en moyenne 50 euros par mois. Ces emplois sont en général des tireurs de pousse-pousse, ceux qui font la merveille de Pékin, ces travailleurs travaillent sept jours sur sept, pédalent 10 heures par jour, se lèvent à 5 heures du matin et rentrent le soir à 22 heures.

Ces conditions étant, leurs conditions de vie restent très précaires, à l’exemple d’une famille dans une surface de 20 mètres carrés, pas de salle de douche, ce qu’on entend par un « lit » est représenté par un tas de briques recouvert par d’épais cartons. Etant donné qu’ils n’ont droit qu’une semaine de congé annuel, certains sont contraints d’abandonner leurs enfants à la campagne.

Ces immigrés sont de tout âge, jeunes, adultes et grandes personnes, ils sont le plier des grandes constructions chinoises comme le stade olympique de Beijing par exemple, on pourrait les appeler des « grand - pères », ils sont ceux qui sont les jardiniers du stades, de 5 heures du matin à 18 heures, leur domiciliation se résume en des tentes bien cachés derrière la ville ; les conditions de vie pratiquement les même.

Leurs enfants n’ont pas accès aux écoles publiques, le coût élevé de la scolarisation ne leur permettent pas d’envoyer les enfants à l’école, c’est sur ce point que naissent les « écoles fantômes », crées par une cotisation de l’ensemble des immigrés, les professeurs payés eux même. Puisque l’école a été créée de manière illégale, l’état chinois peut à tout moment …


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Rédigé par Fabienne Rafidiharinirina, le Lundi 7 Juillet 2008 et lu 6278 fois.

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