Ici on publie à 13h
Par Lolooo Lolo le Mardi 14 Septembre 2010
|
Commentaires (0)
Les députés ont définitivement adopté, hier soir, la loi portant sur le changement de statut de La Poste, comme l'avaient fait les sénateurs en décembre. Le 1er mars, cette vénérable institution (créée au XVIIe siècle) quittera sa parure d'entreprise publique pour devenir une société anonyme, néanmoins toujours contrôlée par l'État.
Les opposants à ce changement (syndicats, associations et partis de gauche, qui ont voté contre, hier) ont fait valoir que rien n'empêcherait désormais le gouvernement d'ouvrir le capital de la société. Rassemblés sous la bannière du Comité national contre la privatisation de La Poste, ils ont organisé, en octobre, une « votation » (un référendum) qui a obtenu un réel succès.
Plus de deux millions de citoyens ont voté pour dire « non » à la privatisation. Le gouvernement ne les a pas entendus : pour lui, il n'y a aucune privatisation et le changement de statut est imposé par Bruxelles. Il devrait rendre La Poste capable de répondre aux défis de demain. Il s'est engagé, entre autres, à conserver 17 000 points de contact.Le comité continue d'affirmer que le changement de statut « met en péril les équilibres indispensables au fonctionnement du service public postal ».
Les opposants à ce changement (syndicats, associations et partis de gauche, qui ont voté contre, hier) ont fait valoir que rien n'empêcherait désormais le gouvernement d'ouvrir le capital de la société. Rassemblés sous la bannière du Comité national contre la privatisation de La Poste, ils ont organisé, en octobre, une « votation » (un référendum) qui a obtenu un réel succès.
Plus de deux millions de citoyens ont voté pour dire « non » à la privatisation. Le gouvernement ne les a pas entendus : pour lui, il n'y a aucune privatisation et le changement de statut est imposé par Bruxelles. Il devrait rendre La Poste capable de répondre aux défis de demain. Il s'est engagé, entre autres, à conserver 17 000 points de contact.Le comité continue d'affirmer que le changement de statut « met en péril les équilibres indispensables au fonctionnement du service public postal ».













