Au printemps, j'ai fait "Campagne"... Le ton est donc un peu "too much"
Et comme beaucoup d'élu/es écologistes, cet hiver, je suis dans l'expectative.
Ma liberté de ton n'est pas remise en cause dans mon mouvement...Au contraire.. Faut-il être contre "dehors" ? Faut-il inventer une nouvelle façon de gouverner en pouvant, à l'intérieur même d'une majorité, faire entendre sa voix, avec l'appui des militants, à l'extérieur ???

C'est la grande question qui se joue aujourd'hui avec les ministres EELV au gouvernement.
C'est aussi la question qui se pose, à petite échelle, à tout élu écologiste qui participe à une majorité au niveau local.. Si l'ont peut faire avancer certaines actions, il est des cas où l'on se demande si l'on ne serait pas plus utile à l'extérieur...
Mais bon, le temps des blocs politiques, le petit doigt sur la couture du pantalon, est révolu.
Les citoyen/nes ont envie de débats ouverts et intelligents. Les luttes binaires et caricaturales orchestrées par les communicants, à coups de bons mots et de pensée simpliste, n'intéressent plus guère. La société est à même de comprendre aujourd'hui les vrais enjeux. La pensée complexe - car la réalité est complexe - que les écologistes sont obligés de manier, fait partie de notre avenir.

Il n'empêche que certaines lignes ne peuvent être franchies, sous peine de se trahir soi-même.
Pour être politique, il faut mentir, et mentir encore, dit-on ? Je n'en suis pas si sûre...

PM, 23 novembre 2012