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Détérioration des conditions de vie à l’Université de Tizi Wezu : les étudiants protestent

23/01/2013 - 12:23

TIZI-WEZU (SIWEL) — Les mauvaises conditions de vie estudiantine qui règnent et qui persistent à l’Université à Tizi-Ouzou ont poussé les étudiants à se soulever. Plusieurs mouvements de protestation ont été enclenchés cette semaine. Il ne se passe pas un jour sans que l’on signale une dans tel ou tel autre département.


Les conditions de vie sont déplorables à l'université de Tizi-Wezzu. PH/DR
Les conditions de vie sont déplorables à l'université de Tizi-Wezzu. PH/DR
Avant-hier matin, les étudiants en droit, système LMD, du campus Hamlat, sis à la ville de Tizi Wezu, ont carrément fermé le portail de l’Université ainsi que le siège de l’administration. Une action suivie d’une grève illimitée. Ils protestent contre la non-disponibilité de plusieurs ouvrages au niveau de la bibliothèque. D’autres épineux problèmes sont également soulevés. Les contestataires réclament, entre autres, la prise en charge du problème d’hygiène.

« La saleté est partout. On craint sérieusement sur notre santé. On ne demande pas grand chose excepté d’assurer le minimum d’hygiène. La situation se dégrade de plus en plus », fait remarquer une étudiante. La qualité des repas servis est aussi évoquée. Ils exigent son amélioration. L’autre problème qui rend la vie infernale aux étudiants est le manque de chauffage au sein des amphis, surtout avec la baisse des températures de ces derniers jours.

Les étudiants en journalisme de l’université de Tamda, système LMD toujours, sont, eux aussi, en grève depuis plus d’une semaine. Leur revendication n’est autre que d’accéder au Master I sans conditions. « Tous les étudiants de l’Algérie inscrits en système LMD ont le droit de passer l’examen de Master sauf ceux de la wilaya de Tizi Wezu. On nous dit que notre effectif ne permet pas à l’administration de recruter des doctorants, mais ils n’ont jamais pensé à notre avenir. C’est de notre droit pourtant de le passer. C’est une ségrégation qui ne dis pas son nom », fulmine un étudiant de Tamda qui a pris contact avec notre rédaction.

Les étudiantes de Bastos, elles aussi, vivent dans des conditions dramatiques. « Je parie que les conditions d’hébergement au sein du milieu carcéral sont nettement meilleures que celles des résidences universitaires », commente une étudiante de Bastos. Une comparaison qui résume à elle seule les conditions intenables dans lesquelles sont pris en charges nos étudiantes et étudiants.

Pour rappel, l’explosion d’une bonbonne de gaz, le mois passé à l’intérieur d’une chambre à Bastos, a fait 5 blessées. Les étudiantes sont contraintes de préparer leurs repas avec leurs propres moyens, ce qui représente un risque permanent pour elles.

aai/tamurt
SIWEL 231223 JAN 13




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