ARELACOR


L'artiste coréen

Lee Ufan

expose au Centre Pompidou-Metz





L'artiste a d'ailleurs fait de ce Centre une œuvre en elle-même,

en concevant la structure spatiale de salles aux formes et dimensions

différentes, en choisissant l'épaisseur des cloisons, variable, et

l'intensité des éclairages. Cette exposition rassemble les éléments

essentiels de son vocabulaire : sculptures associant la pierre trouvée

dans la nature et le métal industriel, peintures recueillant sur la toile

la trace d'un geste unique.

Conformément à la volonté de l'artiste, le visiteur doit être actif.

Émotions et réflexions doivent naître face à ces créations qui semblent

d'une simplicité absolue dans leur forme et leur réalisation

et pourtant porteuses de plusieurs sens.





Relatum-Dialogue, Versailles 2014
Relatum-Dialogue, Versailles 2014
"Placer sur le sol un long cylindre d'acier

et un bloc de granit érodé par l'eau

c'est signifier que le modelage, le marbre

le bronze, tout ce qui a fait l'histoire

de la sculpture n'est plus nécessaire.

C'est aussi signifier que l'industrie et

la nature suffisent à s'approvisionner en formes remarquables, sans que

l'artiste se mette à son tour à en fabriquer." Relation étroite entre

le volume géométrique à la surface lisse et la pierre à la surface accidentée,

chef d’œuvre du hasard.




Versailles, 2014
Versailles, 2014

Relatum-Dialogue
L'artiste intervient de manière minimale sur l'espace et la matière.
Le vide ayant autant d'importance que les objets eux-mêmes.
Son travail pictural consiste en la trace, l’empreinte d’un mouvement
sur l’espace blanc d’une grande toile. Ses coups de pinceau, réduits
au point et à la ligne, tendent vers la répétition d’un signe unique
donc du vide.



"Habiter le temps"
"Habiter le temps"

Relatum-Dialogue
Aphrodite en visite au Centre Pompidou-Metz

qui offre la rétrospective de Lee Ufan,


"Habiter le temps"

Article de Philippe Dagen, Le Monde, jeudi 28 février 2019

Bernard Bouisset Jeudi 7 Mars 2019