Discours de Cécil d'Estienne


2009, Terrass Hotel
« Un très grand « Merci » pour avoir accepté ce rendez-vous et être venus nous rejoindre et partager ce moment. Je salue tout spécialement, Son Excellence, Monsieur l’ambassadeur de Malaisie en France qui nous honore de sa présence
Le charme de la rencontre n’est plus à démontrer, l’alchimie de l’échange nous a tous convaincu.
Et aujourd’hui nous sommes deux à exposer notre travail.
Larissa Noury est née en Biélorussie et réside à Paris. Elle est architecte coloriste et nous offre le résultat de ses recherches dans la peinture. Elle plaide pour la couleur dans la ville et dans la vie, des couleurs architecturées qui ouvrent des perspectives cosmiques et donne à notre espace de nouvelles dimensions. Elle a enseigné à l’Ecole Supérieure des Arts et Techniques de Paris, et à l’Université de Bordeaux III.
Cécil d’Estienne, je suis née en France et réside maintenant en province où j’ai retrouvé le Petit Liré, cher à Joachim. Je suis élève de compagnon tailleur de pierre aux Beaux Arts, travaille différentes formes artistiques. Les mathématiques et l’anatomie sont deux éléments de ma formation qui structurent toujours mon travail de sculpteur.
L’art est la marque de la vie.
Des parcours différents enrichissent les modes d’expression et leurs contenus
• Larissa la peinture, Cécil la sculpture
• Cécil la matière, Larissa la couleur,
Mais c’est aussi
• Larissa les pigments, Cécil les patines
L’exercice de la main dans tous ses états :
• Cécil le ciseau, Larissa le pinceau
L’exercice de l’œil sur tous les tons :
• Des camaïeux, aux contrastes
• De la lumière, à l’ombre
• Du plein, au délié
• Du rond de bosse, au lissé le plus tendu
Le travail sur les différences, leurs limites, l’étude que l’on peut en faire, la maîtrise vers laquelle on veut tendre permet d’aller à la confrontation celle
• Du tuffeau fragile, tendre et royal à la fois mais plein d’imprévus tissés sous le ciseau depuis la nuit des temps, pierre sédimentaire oblige !
• Et du bronze qui lui a déjà témoigné de la culture à travers les siècles dès le moment où l’industrie humaine a été mise en œuvre, entre matière et feu.
Avoir des parcours si différents et se rencontrer là, où l’envie est absolue, incontournable, impérative :
une même recherche,
un désir de cohérence,
une exigence dans le travail abouti,
la quête d’une vérité.
Proposer des aspirations, des fascinations, des réflexions.
Proposer un regard attentif sur ce qui nous entoure et arrêter l’instant.
Proposer le rêve et ce qui parle à l’âme
Et nous souhaitons vous faire rêver…
Merci »
Cecil d'Estienne

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