De l’espoir pour la maladie d’Alzheimer





Dimanche 8 Août 2010


Croisons les doigts





De l’espoir pour la maladie d’Alzheimer
J'ai entendu à la radio (RTL, le 30 juillet 2008) que des chercheurs écossais avaient mis au point un médicament pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Ce médicament, encore en cours d’expérimentation, permettrait de détruire les nœuds du cerveau qui provoquent la dégénérescence de ses cellules liées à la mémoire. Ainsi, la maladie serait stoppée dans plus de 80 % et n’évoluerait donc que très lentement. Ce médicament doit encore être testé sur des malades et pourrait être mis sur le marché, si tout se passe bien, dans quatre ans.

Quel espoir pour les nombreux malades Alzheimer ! Ces derniers sont de plus en plus nombreux. Avec le vieillissement de la population et un diagnostic de plus en plus précis, les malades sont mieux repérés et peuvent ainsi être pris en charge.

Une maladie terrible pour le malade et son entourage

Il y a près de vingt ans, on connaissait très mal la maladie et on considérait que ceux qui en souffraient avaient de simples pertes de mémoire ou devenaient séniles avec l’âge. Je sais de quoi je parle, ma grand-mère a eu la maladie d’Alzheimer et nous ne nous en sommes rendus compte que très tard. Elle avait des pertes de mémoire, elle ne savait plus où elle avait rangé ses affaires, de petites choses qui, au début, ne nous inquiétaient pas beaucoup étant donné son âge. On se disait, c’est la vieillesse. Mais, après elle a fini par mettre des robes à l’envers, par ne plus savoir cuisiner. Là, on s’est très vite alarmé et elle est allée passer un scanner qui a diagnostiqué la maladie d’Alzheimer. Elle a suivi un traitement qui n’a pas ralenti la maladie. A la fin, elle ne savait plus rien faire et ne reconnaissait plus sa fille.

Finalement, si on avait parlé de la maladie comme on le fait maintenant, on aurait certainement remarqué tout de suite ce qu’elle avait et elle aurait pris un traitement plus tôt. Enfin, c’est comme ça.
Fort heureusement, à l’heure actuelle les malades semblent être pris en charge plus tôt. Ils peuvent suivre un traitement qui ralentit la maladie (qui évolue quand même très vite). Leur entourage peut être aidé et soulagé. Aide très précieuse quand on sait ce que peut engendrer la maladie d’Alzheimer comme difficultés sociales et familiales.

Une prise en charge difficile

La coupure avec le monde extérieur se fait progressivement et inévitablement. Le malade d’Alzheimer éprouve de plus en plus de difficultés à communiquer. Son conjoint, s’il en a un, passe ses journées à le seconder, à le supporter et ce, dans les deux sens du terme. Il essaie de le soutenir et, dans le même temps, il lui arrive inévitablement de s’énerver contre lui parce que la situation (oublis, perte de mémoire, apathie, gestes répétitifs, style doigts qui se frottent, pied qui tape le sol à longueur de journée ou bouche en mouvement, etc.) finit par l’agacer.

Bien entendu, il existe des institutions, des lieux d’accueil, des centres spécialisés mais, malheureusement, ils sont réservés aux personnes qui ont les moyens d’y envoyer leurs malades. Encore une fois, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les retraites sont parfois quatre fois inférieures à ce que coûte un mois dans une maison médicalisée ! Que faire dans ce cas-là, attendre les aides du conseil général, attaquer les enfants pour qu’ils payent ou se débrouiller seul avec tout ce que cela engendre de difficultés, de surmenage, de fatigue physique et moral, d’enfermement, etc. ?

Faisons confiance à la recherche

Certes, en 2008, a bien été lancé le « Plan Alzheimer 2008-2012 ». Au cours de ces cinq ans, les choses devraient évoluer favorablement, les malades d’Alzheimer et leur entourage devraient être mieux pris en charge, la recherche renforcée et le diagnostic plus aisément accessible. Encore faut-il que les crédits suivent (le financement n’est d’ailleurs pas abordé dans le rapport de la commission). Dans ces temps difficiles, je reste dubitative. En tout cas, le fait que des chercheurs aient trouvé un médicament qui semble très prometteur est une sacrée lueur d’espoir et augure, espérons-le, un avenir plus rose pour les malades et futurs malades d’Alzheimer.

Première publication sur notre ancien site le Mercredi 30 juillet 2008, modifié ce jour.




Brunet Isabelle et Gawelik Katy





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