CHRISTIANE L. *


1°- Vous avez toujours rêvé de jouer d’un instrument (lequel, pourquoi ?) Avez-vous donné suite ?
2°- Vous chantez dans un groupe, seule, dans votre salle de bains,
3°- Vous écoutez la musique, vous vous laissez aller à vos souvenirs…





J’écoute Pascale, elle joue de la guitare, elle chante des chansons de Brel, un instant de plaisir pour elle que je partage aussi.
J’aime chanter surtout en groupe, mêler ma voix à celle des autres pour former un cœur, sentir cette force qui se dégage de ce groupe.
Seule, je ne sais pas chanter, dans ma maison je n’éprouve pas ce besoin, par contre, en forêt, en me reliant à la nature, les paroles sortent toutes seules même si le rythme n’y est pas, je fredonne des phrases de mon invention, laissant aller mon inspiration. Je peux me retrouver poète d’un instant et j’en fait cadeau au vent qui les disperse.
Le lieu est donc important pour s’exprimer, alors, que m’a-t-elle donc fait cette maison pour ne pas l’égayer de quelques chants joyeux, les murs n’ont-ils enregistré que des plaintes, des mots fous, des hurlements ? Non, les joies ne se sont pas manifestées assez fortement sans doute, et pourtant ils étaient nombreux ces repas de famille qui ne se finissaient jamais sans un chant ou un air de trompette.
Allez, je me lance, je vais la pousser cette chansonnette, n’est-ce pas ma petite maison que tu seras ravie de te réveiller et t’animer à nouveau ?


Christiane L. jeu du 17 décembre 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/12/2007 à 21:10

CHRISTIANE L. *

19/12/2007

Mots à insérer

MANTEAU, marche, moment, astuce, avide, noël , ni, table, trublion, essence, élève, arracher, absence, union, utopie.

Jokers : alors, pourquoi, pas.





Maman, Maman, viens voir le dessin que j’ai fait pour le père Noël ; mais Maman qui revenait des courses était pressée et ne m’écoutait pas, elle semblait cacher quelque chose sous son manteau et marchait d’un pas rapide vers la chambre. Je la rattrape et elle me ferme la porte sur le nez en me disant d’attendre un peu.
Je reste un moment dans le couloir et comme elle n’ouvrait pas, je suis reparti déçu avec ma feuille. Tiens, je vais en faire un autre encore plus beau et celui-là, je crois qu’elle va l’adorer, il en faut quand même des astuces pour qu’elle s’intéresse à ce que je fais ; je m’applique à bien faire les contours, je mets beaucoup de couleurs et encore plus de jouets dans la hotte. Alors, Maman vient me trouver : oh ! mon petit Jérôme excuse-moi pour tout à l’heure, il fallait que je me change, j’avais tellement froid. Alors montre-moi ces beaux dessins, ah ! c’est magnifique et parmi ces jouets dans la hotte, y a-t-il celui que tu a commandé ? Oh ! non ça c’est un secret, j’ai écrit une lettre au père Noël, elle est sur la table et j’ai demandé à Elodie de la poster. Il faut d’ailleurs que tu lui donnes de l’argent pour mettre de l’essence dans son scooter. Tu sais, elle est très contente, la maîtresse l’a félicitée parce qu’elle est une bonne élève, moi aussi Maman, je travaillerai bien quand je serai à l’école des grands.
Mais mon chéri, c’est déjà bien ce que tu fais, à part lorsque tu arraches les pages du cahier quand tu es en colère et bien sûr c’est toujours en mon absence que tu agis ainsi, il faudra apprendre à te calmer, plus tard si tu te mets en colère chaque fois que tu n’y arrive pas, tu ne pourras pas avoir de bonnes notes.
Mais dis-moi mon chéri, pourquoi je ne dois pas savoir ce que tu a commandé au Père Noël ? Parce que c’est un gros truc , alors si je te le dis, tu vas trouver que c’est trop, que c’est pas pour moi et qu’il ne peut pas le porter et moi je le veux. Na.


Christiane L. pour le 17 décembre 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 19/12/2007 à 21:08

CHRISTIANE L. *

Le défi

Ecoute d’un disque : le vieil Icare
Etre attentif au texte, aux paroles, décrire ce qui nous parle.



A l’écoute de cette chanson des paroles ont résonné en moi « chacun ses traditions » « la liberté relie les races ».
Nous voici à l’approche de Noël, cette fête que tous les enfants attendent avec impatience, mais au-delà des cadeaux, de tout ce commerce en effervescence que reste-il de son origine ? Elle nous vient de la religion chrétienne dont nous occidentaux avons été imprégnés depuis longtemps.
Et me voici confrontée en cette période à une autre approche de religion : l’islam. Mon fils vient de me faire part de sa décision de se convertir à la religion musulmane. Bien sûr, il est adulte, il a sa liberté de choix mais cette liberté qui relie les races dans le texte me pose de sérieux problèmes de questionnement car pour moi elle nous divise et nous met en opposition ; heureusement, Dieu est le même mais ce n’est plus Jésus qui vient c’est Mahomet qui en est le seul représentant. Cela reste une croyance à laquelle nous pouvons adhérer ou pas, c’est elle qui m’a guidée toute ma vie, dois-je l’abandonner pour vivre plus sereine ? Ma conviction est trop forte pour renoncer.
Alors je laisse mon fils changer de route et trouver son bonheur qui est Rachida, musulmane, partie de chez elle rejoindre son amour.
Le début est comme un roman, la suite l’est moins, ses parents et sa famille lui demandent de revenir sous peine d’être bannie ; elle les aime pourtant mais ils ne la comprennent pas, pour eux c’est la religion qui prime avant tout ; pour vivre avec David, ce dernier doit se convertir et se marier, alors seulement, elle pourra revenir et sera à nouveau reconnue par les siens.
Quand on s’aime, on est prêt à tous les sacrifices c’est ce que font ces deux êtres qui veulent vivre ensemble.
Leur bonheur suffira-t-il à calmer mon tourbillon intérieur ?
Chacun ses traditions dit la chanson, pourvu qu’elles n’empiètent pas celle des autres, aurais-je envie d’ajouter…


Christiane L. jeu du 10 décembre 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/12/2007 à 22:17

CHRISTIANE L. *

14/12/2007


Mots à insérer
CONTES, courage, caprice, ombre, origine, nature, nourrice, tendresse, température, errance, être, soudain, souvenir,
Jokers : noir, déjà, bon





Il me suffit de feuilleter le volumineux recueil des Contes Populaires de la Grande Lande de Félix Arnaudin pour me délecter de ces histoires gasconnes de début du siècle passé.
Et de remarquer le courage dont a fait preuve le Groupement de ses Amis dans leur tâche de rechercher, classer et traduire manuscrits et documents afin de les éditer. Loin d’être un caprice de leur part, ils ont montré la volonté de faire vivre cette mémoire orale et écrite recueillie par cet auteur landais dans sa terre natale qui lui était si chère.
L’ombre de Félix plane à travers ces récits même si de nombreux textes trouvent leur origine parmi la population locale ; la nature est souvent présente à travers ces légendes dans le lieu où elles se déroulent. Les fontaines font l’objet de surprises pour ceux qui s’en moquaient, ou bénéficiaient de miracles, notamment les nourrices qui amenaient les enfants.
Au passage, je relève une légende sur la fontaine de DAX :
Il fut un temps où la Fontaine Chaude de DAX était une fontaine d’eau froide. Mais un jour, une mauvaise fille qui avait eu un enfant, alla le jeter dedans pour le noyer. Et elle entendit alors une voix qui lui disait : Fontaine de DAX, Fontaine de DAX, Un jour tu deviendras aussi bouillante qu’aujourd’hui tu es méchante.
Et depuis lors, l’eau de fontaine de DAX est restée bouillante.
La tendresse n’est pas souvent présente dans ces récits, le diable et les sorciers prennent une place importante, les fées se heurtent aux êtres fantastiques, les bons avec les méchants.
Les hommes en errance dans la forêt se sentaient en danger avec les histoires de loup garou tout comme ceux qui rentraient tard le soir ; en illustration, je retiens ce conte qui m’a plu :
Le manicot du Barrail était un homme qui aimait beaucoup jouer aux cartes à l’auberge, et souvent il se retirait chez lui fort tard dans la nuit. Et il avait remarqué qu’un petit chien noir le suivait toujours. Un soir, il voulut le chasser mais ce chien se dressa sur les pattes de derrière. Il était tout à coup devenu grand et il luttait comme un homme. Et les coups de pleuvoir ! Le Menicot était un homme fort vigoureux et pourtant il eut beaucoup de mal à se défaire de ce chien.
Ah ! Maudite bête de chien, n’aie pas peur : je te reconnaîtrai ! s’écria l’homme à la fin.
- Et, tirant son couteau, il coupa un morceau d’oreille au chien.
Le lendemain matin, il manquait un bout d’oreille à un homme du même quartier.
C’est un régal de découvrir toutes ces aventures d’êtres surnaturels ou d’objets magiques, je regrette de ne pouvoir les lire en gascon, elles seraient encore plus savoureuses !
A ma grande surprise, j’apprends à la fin du livre que certaines légendes ont leur base dans des faits réels. Soudain, je m’interroge « mais alors les loup-garou auraient donc existé ? »
Bah ! Je pense simplement que nos ancêtres avaient beaucoup d’imagination et savaient mettre de l’humour dans leur rude vie rurale.
Le souvenir qu’ils nous ont laissé nous en donne une belle illustration !


Chriitiane L. pour le 3 décembre 2007.





Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/12/2007 à 22:16

CHRISTIANE L. *

20/11/2007

Mots à insérer

JOURNEE, journal, jalousie, or, ouverture, unique, uniforme, rêve, raillerie, nuit, naturel, ébahi, élégant, étoile, euh,

Jokers : rire, facile, pur.





La journée commence bien, en première page du journal, un titre retient mon attention «Drame de la jalousie à Sabres, un mari tue sa femme de plusieurs coups de couteau », je parcours l’article dont les détails me donnent des frissons.

Mais comment peut-on en arriver là me dis-je, cet homme aimait sa femme, il ne supportait plus d’être trompé, mais de là à lui supprimer la vie c’est un geste que je n’arrive pas à comprendre, or, il l’a fait et apparemment en toute lucidité !

J’imagine l’ouverture du procès plus tard, sur quoi son avocat s’appuiera-il pour la défense si l’unique raison du geste de son client est l’adultère de son épouse ? Paré de son uniforme, il plaidera, tentera de convaincre le jury en insistant sur la vie malheureuse de cet homme poussé à bout, son honneur bafoué, lui qui rêvait d’une vie sans histoire, d’une famille unie, le voilà objet de toutes les railleries du voisinage, seul dans son lit. Incapable de supporter cette situation, son geste peut paraître naturel.
Mais détruire l’objet de ses tourments ne suffira pas le disculper, il peut rester ébahi de son acte, les faits sont là et il devra payer.

Cette élégante femme s’est servie de ses charmes, oubliant son rôle d’épouse pour des plaisirs passagers, son étoile l’a quittée, pour autant, méritait-elle un tel sort ? Euh ! je ne le crois pas.


Christiane L. pour le 19 novembre 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2007 à 20:18

CHRISTIANE L. *

Vous ouvrez une boîte et vous y trouvez plusieurs objets, vous en choisissez un et vous l’amenez, considérez cet objet, où vous emporte-t-il ?, lieu, émotion, temps…




Lorsque j’ai ouvert cette vieille boîte rangée dans un coin du grenier, c’est comme si j’avais ouvert la boîte à souvenirs et parmi tous ces objets, c’est cette grande clé qui m’a le plus « parlé » Mais pourquoi l’avoir gardée ?
Lorsque nous avons quitté la maison de notre enfance, nous devions remettre la clé après avoir tout vidé et je la retrouve parmi ces souvenirs. Je crois comprendre que ce départ était un tel déchirement pour moi que j’avais emporté ce précieux sésame avec moi pour me dire que ce n’était pas définitif, que je reviendrai….
Et j’y suis revenue, dans mes rêves, il ne se passait pas une nuit où toutes les scènes que je vivais se situaient là-bas, dans cette maison au fond de la forêt ; les réveils étaient parfois difficiles, il fallait bien me remettre dans le temps présent, me situer dans ma nouvelle demeure que je n’arrivais pas à apprivoiser, à aimer. J’ai même reconstitué mon environnement à l’identique pour être moins dépaysée !
(changement d’objet, passage de celui de ma voisine)
Et c’est ainsi que j’ai mis en évidence un coquillage, pour me rappeler que j’étais près de la mer, oh, bien sûr je n’y allais pas souvent, les moyens de transport étaient difficiles, mais le bruit de cette mer, le soir, m’était familier surtout quand elle « grondait » et annonçait le mauvais temps, simplement parce que le vent venait de l’ouest et nous amenait les nuages et la pluie. Chaque signe avait son importance et guidait notre quotidien. C’était notre météo à nous avec ses imperfections mais aussi sa justesse.
Depuis, la sortie à la plage est devenue une banalité, mais j’apprécie toujours les grandes promenades au bord de l’océan surtout lorsque les vagues sont bien fortes et qu’elles claquent sur le sable.
Et je ne manque pas de ramasser les beaux coquillages, j’en ai toute une collection !


Christiane L. jeu du 19 novembre 2007




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/11/2007 à 20:16

CHRISTIANE L. *

12/11/2007


Mots à insérer

ECRIRE, écarquiller, écoute, couleur, cadre, rien, route, indécent, innocent, retour, roulotte, euphorbe, exclusion,
Jokers : ligne, fin, si.





En cette fin d’octobre, nos 130 randonneurs landais se retrouvaient à Luë, petit village de la haute lande pour marcher sur les pas de Félix Arnaudin dans ses aires de chasse.
Ecrire un petit texte sur cet après-midi ensoleillé me permet de me plonger un peu dans les œuvres de cet auteur landais décédé en 1921, laissant de nombreux ouvrages et travaux retraçant la vie et ses traditions de la grande lande de Gascogne.
Si les paysages se sont modifiés depuis, le pignada est toujours là avec ses mystères et ses richesses que l’on découvre au détour d’un chemin, par exemple le chêne de Cantore au tronc impressionnant nous fait écarquiller les yeux avec ses plus de 7 mètres de circonférence et ses sept siècles d’existence.
Cette forêt semble silencieuse, il suffit pourtant de marcher sans un mot et se mettre à l’écoute, du murmure des cimes sous un léger vent, du craquement des branches ou d’une pigne qui tombe lâchée par un écureuil, un bruit furtif d’ailes venant d’un vol de palombes en migration.
Quant aux couleurs d’automne, les bruyères forment un tapis rose du plus bel effet contrastant avec le brun des fougères en fin de vie.
Après une petite descente, le cadre change totalement laissant place aux chênes et aux châtaigniers, un petit ruisseau se fraie un chemin sous les arbres laissant couler une eau limpide sur un lit de sable blanc, rien ne l’arrête, elle court en silence et si une branche la gêne elle se transforme en cascade et poursuit sa route pour se jeter dans un ruisseau plus important pour se fondre avec lui.
Il n’est pas indécent de prétendre que cette lande sèche possède une richesse dans ses cours d’eau qui naissent au milieu de la pinède, les chevreuils qui la peuplent connaissent bien ce milieu et en toute innocence se laissent parfois surprendre par un chasseur ou son chien.
De nombreuses sources sont dédiées à des saints et, superstition ou croyances, sont censées apporter du soulagement à de nombreux maux. Près du ruisseau de Canteloup, nous découvrons la source dédiée à Saint Michel pour soigner les maladies de peau, mais auparavant il faut passer par la « recommandeuse (recommandaïre) de LABOUHEYRE pour requérir une espèce d’ordonnance selon la tradition.
Sur le retour de notre randonnée, Nicole nous attendait dans son petit cabanon au milieu des bois avec café, chocolat, thé, de quoi nous réchauffer et prendre un instant de plaisir. Loin d’être une roulotte, sa demeure est aménagée avec goût et respect de l’ancien, notamment le four à pain, cet environnement représente pour elle une ligne de vie sans exclusion mêlant le passé et le présent, un havre de paix lui permettant de se retrouver comme le faisait Félix Arnaudin dans cette partie de Grande Lande.
Nous étions sur ses terres et ce chemin nous a permis de faire un saut dans le passé en nous disant qu’à travers la Haute Lande il est toujours d’actualité.


Christiane L. pour le 12 novembre 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/11/2007 à 18:35

CHRISTIANE L. *


4 éléments à inclure dans un texte :
- lieu : un train,
- objet : une télécommande
- une personne : une femme prénommée Maria
- un moment ; c’est le début du printemps.


Maria est arrivée en ce début de printemps, elle avait pris le train de puis Paris pour passer quelques jours avec nous, se ressourcer m’avait-elle dit, les landes lui manquaient tellement.
Partie en effet travailler dans la capitale, elle n’avait eu que peu d’occasions de revenir. Maintenant que sa carrière professionnelle est sécurisée et sa famille stabilisée, elle peut enfin se détacher de ce quotidien si prenant et parfois infernal dans cette trépidante banlieue.
Ici, elle goûte à la qualité de la vie en phase avec la nature et c’est une chance qu’elle ait choisi le printemps avec l’épanouissement des arbres, des fleurs, le chant des oiseaux, tout l’environnement concourt à magnifier cet éveil, cette renaissance.
Le soleil aussi est au rendez-vous et malgré les fraîches matinées, nous pouvons faire de longues marches dans la forêt et le long du ruisseau. Nous avons tellement de choses à nous raconter que le temps passe très vite, sans nous apercevoir de la distance parcourue.
Le soir après le repas, notre conversation continue, la télécommande est oubliée, pas besoin d’image de l’extérieur pour nous distraire, les souvenirs émergent et nous comblent, ce sont de bons moments.


Christiane L. jeu du 15 octobre 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/11/2007 à 18:33

CHRISTIANE L. *


Choisir une photo : le Mont Saint Michel
Pourquoi cette photo, quelles sont les émotions, odeurs, souvenirs liés à cette photo.




Le Mont Saint Michel me rappelle cette randonnée de juillet qui nous a conduit à ses pieds au moment de la marée basse pour mieux admirer son assise. Nous sommes bien petits devant cet édifice, seul au milieu de l’océan qui, retiré, laisse place à une immense plage de sable.
Nous partons à la découverte de cette construction du Moyen-Age à travers des ruelles, des escaliers pour atteindre divers niveaux où chaque espace nous donne une vue différente de l’horizon, tantôt le vent du large nous envoie son souffle violent chargé d’iode, tantôt le soleil ardent nous empêche de découvrir les terres où se mêlent les cultures et les élevages un peu perdus dans cette brume de chaleur.
Nous voilà enfin au cœur du monument : l’abbaye, nous attendons notre tout pour une visite guidée et commentée et patientons en admirant ce magnifique ouvrage de pierre.
C’est à ce moment que mon portable sonne, avec difficulté, tant le bruit est intense dans ce lieu si fréquenté, j’entends un appel au secours, Simon vient de faire un malaise, que dois-je faire, Maman, où es-tu ? J’essaie de m’isoler pour mieux comprendre et rassurer ma fille pour qu’elle ne panique pas, je lui donne mes conseils, l’encourage à rester calme, les secours viendront, elle sera entourée, épaulée. Ce n’est pas grave, c’est déjà arrivé, ne t’en fais pas, reste confiante.
Je raccroche et c’est juste le moment où mon groupe est invité à entrer. La visite est très captivante, le guide très érudit nous oblige à replonger dans notre livre d’histoire ; à travers le cloître et les diverses salles, nous imaginons la vie au cours des siècles passés.
J’ai quand même du mal à suivre, ce coup de fil m’a perturbé, j’ai beau faire confiance à Carole, je ne cesse de penser au pire. Et bien que cette visite soit très intéressante, il me tarde qu’elle se finisse pour avoir des nouvelles. C’est un peu dommage, ce lieu est tellement prenant que je n’en profite pas suffisamment, à mon grand regret.
Mais le fait d’avoir pu répondre à cet appel de détresse de ma fille au bon moment fait passer au second plan ma déconvenue.
Plus tard, j’ai eu des nouvelles rassurantes qui m’ont comblée. Je garde un très bon souvenir de ce mont sur lequel veille la statut de Saint Michel qui, ce jour-là m’a fait un signe…


Christiane L. jeu du 22 octobre 2007.

Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/11/2007 à 18:32

CHRISTIANE L. *

22/10/2007


PLAISIR: paix, pourtant, lagune, louange, arme, actuel, ici, île, saveur, sœur, iriser, immense, rouge, rapide ;

Jokers : joie, goût, habitude






Quel plaisir j’éprouve à regarder ces photos prises lors de notre voyage aux USA et quand j’ajoute un fond musical des grands canyons, une paix m’envahit surtout devant ces images de grands espaces et de plaines infinies.
Pourtant, une ville comme LAS VEGAS ne stresse un peu, le jeu et l’argent règne partout 24 heures sur 24, on peut y admirer tout de même cette reconstitution somptueuse des principales richesses monumentales des divers pays du monde.
Je passe vite pour revenir aux lagunes de Lake Powel d’un bleu profond devenant miroir des falaises de grès rouges et ocre qui les surplombent. Tous ces contrastes d’ombre et de couleur forment un oasis enchanteur que nous apprécions encore plus lors au cours de notre survol.
Pour terminer, j’adresse des louanges aux organisateurs qui ont pensé, étudié et testé dans les moindres détails ce déplacement pour nous montrer le plus beau, le plus spectaculaire et le plus curieux, le tout dans un grand confort et une parfaite harmonie.
De notre côté, nous avons apporté notre bonne humeur, notre gaîté et la meilleure arme pour vaincre la monotonie des longs déplacements était le chant, ce qui donnait une sacré ambiance dans le bus, les landais ne sont pas triste !
Actuellement, après deux semaines du retour, dans ma tête, c’est toujours le bonheur, j’ai beau être ici, quelque chose en moi est resté là-bas. Dans mon courrier, je reçois de nombres propositions de voyages pour passer l’hiver au soleil, notamment des séjours dans des îles paradisiaques ; rien n’accroche, je garde encore la saveur de ce vécu, tout nouveau pour moi, mais si intense. Je pense aussi à ma sœur qui n’a pu m’accompagner et qui regrette d’autant plus cet empêchement en découvrant ce reportage et mon enthousiasme, combien de fois a-t-elle entendu de ma bouche le mot «immense » et même plus « tout est XXL » !
Cette joie que je communique ne peut que donner le goût de repartir.

Christiane L. pour le 22 octobre 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 22/10/2007 à 18:34