CHRISTIANE J.*****

07/01/2009

Je n'en crus pas mes yeux....




Je n'en crus pas mes yeux lorsqu'après le tournant de la rue je découvris une maisonnette ruisselante de lumières : le traîneau étincelant tiré par des rennes fougueux, des étoiles constellant arbres et arbustes, des angelots protecteurs accrochés aux volets, des myriades de guirlandes formant des entrelacs multicolores,
Je restais bouche bée devant tant de profusion lumineuse et crépitante qui surgissait dans la pénombre du quartier.
C'est alors que mon petit fils me dit « c'est la maison de Kévin, c'est normal, son père est électricien ! ».

Ce qui n'enleva rien à la magie du moment ...

Chritiane J, début janvier 2009.

Super réponse d'un super petit fils hi hi

Bises à toi et merci : je m'y revois... Pascale.


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 07/01/2009 à 21:17

CHRISTIANE J.*****



Dieselle, la petite chatte de la famille, arpente la cuisine avec nonchalance, soudain elle bondit prestement sur la table de la cuisine, saisit un morceau de viande et s'enfuit par la fenêtre.

L'ingrate ! Nous qui la choyons si tendrement !

Le soir venu, elle réapparaît, va se rafraîchir délicatement le gosier dans sa soucoupe et, toute honte bue, s'installe sur son coussin douillet, nous ignorant totalement.

Christiane J. Décembre 2008.



Merci beaucoup et bonnes fêtes à tous...



Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 17/12/2008 à 22:05

Lorsque le cochon pointa son nez dans la cuisine, quelle ne fut pas sa surprise de trouver sur la table un plat fumant de pois au lard …



Tête de lard.....

Lorsque le cochon pointa son nez dans la cuisine, quelle ne fut pas sa surprise de trouver sur la table un plat fumant de pois au lard …

Bien sûr, il était entré attiré par l'odeur mais son coeur se souleva lorsqu'il comprit que le fumet était dû à des lardons de sinistre origine.
Son groin se plissa, sa queue frémit.
Ainsi ces hommes ne les nourrissaient grassement lui et ses congénères que pour mieux s'en régaler.
Pris de fureur, il s'arc-bouta sous la table et de toutes ses forces fit basculer le plat qui atterrit sur le sol avec fracas.
Sans attendre, il s'enfuit droit devant lui, dégoûté à jamais du genre humain, bien décidé à devenir un cochon sauvage pas près d'être capturé.

Christiane J. Décembre 2008.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 05/12/2008 à 22:28

CHRISTIANE J.*****

05/12/2008

mots pour une seule phrase...

Oser origine servir espoir rire





L'histoire de la pomme, moi j'ose en rire : à l'origine il y eut Adam et Eve qui se servirent des attributs que Dieu leur avait donnés, un point c'est tout, ou plutôt ce fut le début d'une longue histoire qui a parfois mal tourné, mais après tout rien n'est jamais perdu puisque l'espoir fait vivre.

Christiane J. Décembre 2008


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 05/12/2008 à 22:22

CHRISTIANE J.*****

Jeu des chiffres (un dans la première phrase, deux dans la seconde, trois etc...)


Les chiffres …

1, 2 3, je m'en vais au bois …
Non je n'enchaînerai pas avec la suite, ce serait de la paresse !
Et ce n'est pas le cas puisque je viens de remplir 4 sacs avec les feuilles qui tombent de mon bouleau et qui, surtout, s'envolent par-dessus la clôture et s'éparpillent dans le jardin de mon voisin.
Il m'a d'ailleurs fait remarquer que lui il en était à son 5ème sac depuis le début de la semaine.
Voilà plus de 6 ans qu'il me bassine avec les désagréments provoqués par mon unique arbre.
J'ai tourné 7 fois ma langue dans ma bouche pour me retenir de lui dire qu'un peu d'exercice ne nuit pas.
D'ailleurs, avec le vent et la pluie la chute des feuilles s'est accélérée et d'ici 8 jours on n'en parlera plus …. jusqu'à l'année prochaine.


Christiane J. décembre 2008


Ma parole! Mais tu habites à mon ancienne adresse ou quoi hi hi : mon voisin râlait tout autant et moi je riais sous cape en lui disant : vous savez, finalement, c'est tellement agréable de marcher sur les feuilles. On se croirait en forêt ouarf ouarf ouarf...






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 05/12/2008 à 22:18

CHRISTIANE J.*****

J’ai rencontré la Vie.
J’ai rencontré la Mort.
J’ai rencontré l’Amour.
J’ai rencontré le Temps.
J’ai rencontré l’Argent.
J’ai rencontré le Beau.
J’ai rencontré le Bien.
J’ai rencontré le ciel.
J’ai rencontré la Mer,
J’ai rencontré la Neige.
J’ai rencontré le Sang, le mien.


A vous si le cœur vous en dit…

Bisous

Pascale le 1 novembre 2008.





J'ai rencontré la vie
J'ai rencontré l'amour
J'ai rencontré le beau
J'ai rencontré le bien
J'ai rencontré le ciel et la mer
J'ai rencontré le pardon
J'ai rencontré le silence

Chri J le 7 novembre 2008,


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 09/11/2008 à 15:59

CHRISTIANE J.*****

le 5 nov. 2008 : et allez hop, c'est reparti et merci à vous de me rester fidèle, de vous rester fidèle aussi et surtout car tant de talents sans support ce serait du gâchis. Bisous. Pascale.


Vacances de Toussaint …

Une pluie glaciale et agressive martèle les vitres, les enfants s'ébrouent, s'agitent, explosent dans l'espace trop restreint, les murs résonnent de leurs cris de guerre pacifiés le temps de quelques jeux : puzzles, batailles navales et autres concours de dessins.... mais que d'amour lorsque je me penche sur les chérubins enfin endormis !

Christiane J.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 06/11/2008 à 12:59

CHRISTIANE J.*****


1°/ L’enseignante dit quelque chose à un enfant
2°/ L’enfant en a de la peine
3°/ Quelqu’un le console





Titre « L’enfant que j’étais »



Classe de CM1, Mademoiselle Tassiot a appelé Charlotte au tableau, l’examine et s’arrête sur sa coiffure que l’on peut qualifier de « bizarre », et ma foi c’était vrai.
« Qu’est ce que c’est que cette coiffure aussi emberlifigotée » ?

De fait, à l’internat la religieuse de service le matin s’ingéniait à lui relever ses longs cheveux en mèches disparates avec des petits bouts de « cordelettes » accrochés dans le désordre, les mèches s’écroulant de ci – delà au fil des heures.


Charlotte fond en larmes, une camarade de dortoir précise alors que c’est la Sœur St Jean Chrisostome qui confectionne cette coiffure le matin.


A la récréation, Charlotte confie sa peine à une « grande » qui trouve la solution pour la soustraire à la main maladroite de la religieuse sans la froisser. Elle lui conseille de se lever à la première sonnerie du dortoir - c’est à dire à 6h30 - destinée à réveiller les pensionnaires qui souhaitent assister à l’office quotidien et qui se préparent seules.

De cette façon, Charlotte put confier sa tête à cette « grande » charitable qui lui tressa les cheveux sagement avec soin.

Soulagée de ne plus être singularisée par cette coiffure stupide, Charlotte éprouva une gratitude incommensurable à l’égard de sa grande amie astucieuse et experte.


Christiane J. le 18 juin 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/06/2007 à 13:03

CHRISTIANE J.*****

D'après un texte (monologue) écrire quelque chose de cohérent tenant compte de l'ambiance ou du contenu ou du ... Tout est permis comme toujours...


LETTRE A ZELIE

Tu es la seconde d’une fratrie de 5 enfants et si je comprends bien, ton avenir est tout tracé, ta mère avoue que ton mariage a été « un peu arrangé ».

Mais ce Pierre Joseph qui est à la guerre, est-ce que tu le connais bien ? Est-ce que tu éprouves des sentiments pour lui ? Es-tu heureuse de préparer ton trousseau ? Comment imagines-tu ton avenir auprès de ce garçon que ta mère dit « un peu chétif » ?

Et ta future belle-mère que ta propre mère qualifie d’étrange et de bizarre, seras-tu bien chez elle puisque je crois comprendre que ton mari et toi vous vivrez avec elle ?

Vraiment, réfléchis bien à la vie qui t’attend. Je sais que tu es vaillante et que ta mère t’a appris à broder, repriser, tenir une maison, mais n’as-tu pas d’autres aspirations ?

Et puis j’enrage lorsque ta mère – encore elle - dit que ses deux derniers, Léopold et Jean, feront des études pour avoir des belles situations.

Réfléchis bien Zélie, est-ce que ta mère est un modèle pour toi ? Elle est besogneuse mais ne s’entendait pas très bien avec sa belle-mère, elle est fière maintenant d’avoir une servante, et de faire les comptes, mais toit toutes ces tâches matérielles est-ce qu’elles t’inspirent ? Est-ce que tu te laisses aller à quelques rêveries romantiques parfois ?

Tu sais que les temps ont changé depuis le mariage de tes parents, tu as ton mot à dire.
N’oublie pas que ta mère a déjà entrepris de forger aussi le destin de ta petite sœur Marie.
Ne courbe pas l’échine Zélie, agis selon ton cœur, l’avenir t’appartient, il ne se limite pas à la douzaine de draps de ton trousseau et encore moins à la quantité de pastis à la farine blanche que ta mère va fabriquer pour ton mariage, ni au ciel de lit qu’elle prépare en secret … et qui verra s’éteindre tes rêves de jeune fille.

Voilà, c’est dit.


Christiane J. jeu du 11 juin 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/06/2007 à 22:52

CHRISTIANE J.*****

12/06/2007

PARADIS : pompe, léger, liberté, assumer, apogée, ivresse, inouï, soupir, satin, indécis, inculte, rage, rire.
JOKERS : rouge, bien, pour.




Jour de Fête


L’après-midi débuta dans la douceur du Parc Jean Rameau, véritable petit paradis verdoyant. Assises sur un banc, nous goûtions l’ombre bienfaisante des feuillus aux abondantes frondaisons.


Une amie est venue nous avertir gentiment que la brocante était ouverte et qu’ elle y avait déjà fait des acquisitions. D’un pied léger, nous avons à notre tour arpenté les stands qui exposaient bibelots, bijoux, livres et jouets. Pour ma part, nulle indécision, mon choix s’est très vite porté sur des albums pour enfants, Babar, Heidi et Pouppies seront bientôt familiers à mes petits-fils.


Des bénévoles amicaux et souriants assumaient leurs tâches avec calme et pondération.


Le spectacle au programme fut annoncé sans cérémonial ni grande pompe, simplicité et bonne humeur étaient la règle.


Sur le thème de l’eau quatre pièces furent présentées.


En premier lieu, « Jeux d’Eau », d’adorables petits filles vêtues de satin bleu constellé de paillettes évoluèrent et chantèrent avec grâce.


Puis ce fut « Et l’on chercha la tortue ». Une douzaine de garçonnets et fillettes se produisirent avec allant et détermination.


« La marée était en noir », joli sketch très bien tourné, fustigea les pollueurs de tout poil.



Enfin, des adolescents nous présentèrent « Les parapluies mouillés ».
Vêtus de gris, ils énoncèrent avec aisance leurs textes sans aucune faille ni hésitation. Cette charmante pièce se conclut en apogée dans une ivresse de couleurs vives, illustrées par des parapluies d’un rouge éclatant et des tee-shirts jaunes, verts et bleus d’une grande gaîté.


Malgré la touffeur qui régnait dans la salle – l’orage n’était pas loin - les spectateurs applaudirent avec vigueur acteurs et actrices qui le méritaient amplement.


Je me sentirais coupable si je ne mentionnais pas les chants des ateliers culturels en langues russes et italiens notamment qui emportèrent tous les suffrages.


L’assemblée se sustenta auprès d’un buffet bien garni, des danseurs séduits par une animation musicale rythmée se trémoussèrent sur la piste en toute liberté tandis que les rires fusaient.


Les dévoués bénévoles eurent peut-être un soupir de soulagement lorsque les lampions se sont éteints.


Qu’ils soient assurés que tout le plaisir a été pour nous.


Chrisitiane J. pour le 11 juin 2007.






Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 12/06/2007 à 19:12