CHRISTIANE J.*****


1°/ L’enseignante dit quelque chose à un enfant
2°/ L’enfant en a de la peine
3°/ Quelqu’un le console





Titre « L’enfant que j’étais »



Classe de CM1, Mademoiselle Tassiot a appelé Charlotte au tableau, l’examine et s’arrête sur sa coiffure que l’on peut qualifier de « bizarre », et ma foi c’était vrai.
« Qu’est ce que c’est que cette coiffure aussi emberlifigotée » ?

De fait, à l’internat la religieuse de service le matin s’ingéniait à lui relever ses longs cheveux en mèches disparates avec des petits bouts de « cordelettes » accrochés dans le désordre, les mèches s’écroulant de ci – delà au fil des heures.


Charlotte fond en larmes, une camarade de dortoir précise alors que c’est la Sœur St Jean Chrisostome qui confectionne cette coiffure le matin.


A la récréation, Charlotte confie sa peine à une « grande » qui trouve la solution pour la soustraire à la main maladroite de la religieuse sans la froisser. Elle lui conseille de se lever à la première sonnerie du dortoir - c’est à dire à 6h30 - destinée à réveiller les pensionnaires qui souhaitent assister à l’office quotidien et qui se préparent seules.

De cette façon, Charlotte put confier sa tête à cette « grande » charitable qui lui tressa les cheveux sagement avec soin.

Soulagée de ne plus être singularisée par cette coiffure stupide, Charlotte éprouva une gratitude incommensurable à l’égard de sa grande amie astucieuse et experte.


Christiane J. le 18 juin 2007.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 20/06/2007 à 13:03