Je viens de prendre connaissance de l'article dans le Journal La Montagne du18 mai 2011 sur une alternative aux projets de LGV qui pourraient desservir Clermont-Ferrand.
N'étant pas Auvergnat de naissance, mais habitant Clermont depuis 21 ans, j'ai toujours été interloqué par le manque de vision des élus locaux, à l'exception de VGE.
Défendre un tracé qui ne serait qu'un itinéraire "émeraude" entre Paris et Lyon n'a pas de sens, surtout si l'on infléchit ce tracé de façon qu'il soit le plus au sud et le plus à l'ouest.
La seule vraie solution d'aménagement du territoire c'est de proposer une alternative au tracé de la vallée du Rhône qui dans une dizaine d'années commencera à se saturer (comme la portion Paris- Lyon l'est depuis une quinzaine d'années).
Le pays manque d'une colonne vertébrale TGV qui permettrait d'irriguer le Limousin, l'Auvergne, la Lozère, l'Aveyron, la région d'Albi et de Toulouse et au-delà les villes du Languedoc - Roussillon et l'Espagne.
Si le doublement de la LGV s'avère nécessaire, c'est parce que cette ligne est surchargée des trains qui vont au-delà de Lyon.
Cette solution permettrait d'abandonner (ou d'en modifier l'usage) tout ou partie des lignes Clermont- Nimes, Clermont-Béziers, et les antennes qui ne sont plus modernisables.
De même une LGV Genève - Atlantique devrait un jour être proposée.
Je soutiens donc pleinement votre proposition et je pense que de nombreux français seraient de cet avis si on leur expliquait les enjeux.