Dernière échéance de la saison, pour des formats de course qui me tiennent à cœur… le championnat de France de Sprint et le critérium national des équipe avaient lieu cette année dans le Lot, à Figeac, au cœur des causses qui nous ont offert des paysages grandioses avec de jolies couleurs automnales.
C’était l’occasion aussi de revoir une dernière fois tout le club avant la saison hivernal, dans une ambiance conviviale de la campagne du sud-ouest comme on aime. Les relais sont toujours des moments forts à partager, pour le club et l’équipe.

Après un long voyage la veille pour atteindre Figeac, les hostilités commençaient dès le samedi matin par les courses de qualification du championnat de France de Sprint, sur un terrain « forêt » qui allait bien contraster avec la course de l’après-midi, plutôt urbaine.
J’ai trouvé la course bien sympathique, et le terrain convenait très bien pour ce type de course.



Ci-dessous une photo du départ :

Au poste spectacle :

En forêt :

Je termine 1ère de ma série, un résultat m’assurant la qualification pour la finale de l’après-midi. Il y avait 4 séries, 8 filles étaient qualifiées par série en finale.


Après un petit repos bien mérité, c’était une toute autre affaire qui allait se jouer. J’aime beaucoup le format sprint, et il me tenait à cœur de bien faire dans une ville qui allait nous donner du fil à retordre sur les choix d’itinéraire.
Chose promise, chose due… mais c’était encore plus compliqué que ce que je ne pensais à l’origine. Je partais dernière de cette finale, et j’allais bientôt comprendre qu’il allait falloir s’orienter très différemment du matin, je me suis même arrêtée parfois pour faire mes choix, qui ne se sont pas avérés être toujours les meilleurs et qui m’ont fait pas mal de frayeurs.

Ci-dessous la carte de cette finale :




La difficulté du parcours se trouvait à la fin de la course, quand le cerveau était déjà bien fatigué, entre les postes 13 et 14. J’ai vu le choix par les escaliers, mais pas le choix en bleu ci-dessus, qui était largement le meilleur. Au lieu de regarder ce que je devais faire, je suis restée figée sur un bout de carte qui m’intriguait : le petit escalier dans le parc au sud du poste 14 (voir flèche), avec le trait noir épais. J’ai eu du mal à me dire que cela ne passerait pas, pourquoi existerait-il un escalier qui débouche sur rien ? Du coup, j’ai essayé de lire, relire la carte dans tous les sens, je n’ai pas réfléchi sur mon choix d’itinéraire, et quand je suis arrivée à la conclusion que cela ne passerait pas j’étais déjà engagée vers la droite, un itinéraire beaucoup plus long qui m’a fait perdre une bonne trentaine de secondes je pense.

Une mauvaise fin de course… je ne savais pas à quelle sauce j’allais être mangée… et finalement quelques minutes après avoir passé la ligne d’arrivée j’ai su que mon début de course avait été assez bon pour absorber cette erreur. L’année dernière je n’avais pas pu être là pour jouer le titre sur le magnifique tracé de Sisteron, cette année je l’ai eu, et me voilà Championne de France 2010 de Sprint !

Mélanie et Hana BAJTOSOVA complètent le podium de ce Championnat, et chez les hommes c’est Célestin CRESPIN qui remporte le titre devant Frédéric TRANCHAND et Thibault MAGNE.

Ci-dessous Aurélie :

Mélanie :

Et moi :

Toutes les trois engagées sur le relais dame du CNE du dimanche avec Karine, blessée, qui avait préféré de pas courir le sprint pour pouvoir espérer prendre le départ le lendemain pour l’équipe.

Cette année, la semaine fédérale de course d'orientation, regroupant plusieurs épreuves du Championnat de France, aussi bien en VTT 'O qu'en Course d'Orientation, avait pris place la dernière semaine d'août en Aquitaine, dans les Landes puis à côté de Biarritz, sur la côte basque.

Joli site pour profiter une dernière fois de l'été qui s'achève, c'est toujours sympathique de faire des Championnats de France dans un lieu agréable, et découvrir les endroits touristiques (donc recherchés et beaux... en toute logique) de France avec un peu moins de monde qu'en pleine saison. J'en ai profité pour ressortir l'appareil photo, même si je n'ai pas eu tant de temps que ça pour prendre quelques clichés... ci-dessous des souvenirs de notre passage éclair en Espagne, au sud de Hendaye.

Championnat de France de Longue Distance

La Longue Distance s'est déroulée le samedi 28 août. Il était intéressant, voire primordial, d'avoir couru au moins une fois sur les terrains avoisinants pour pouvoir bien gérer cette course.

Le vert était la caractéristique principale de l'arrière pays de Biarritz, et qui dit "vert 3" dans le sud, dit bien évidemment ronces infranchissables où il devient essentiel de ne pas s'aventurer si l'on veut espérer faire une bonne place au classement de la course. J'avais testé deux jours avant... et les plantes sauvages m'avaient laissé des marques indélébiles sur la peau, si bien que je n'avais plus trop envie d'aller les ennuyer sur leur territoire.

Toute ma catégorie partait sur des horaires très tôt le matin, entre 9h et 9h30. Par équité dans chaque catégorie, ce système de départs avait été très judicieux. Nous avons "débroussaillé" les fougères et autres plantes plus ou moins hostiles à une progression rapide, si bien que quelques hommes 35 qui partaient en fin de matinée nous ont remercié du travail que nous avions accompli...

Que dire de ma course ?
Je suis assez contente, malgré quelques endroits où j'ai bien dévié de mon itinéraire parce que je me suis faite entraînée par un chemin qui courait si bien (la peur de rentrer dans le vert 3 et de rester accrochée à une ronce une n-ième fois....) (poste 6), d'ailleurs quelques fois cela courait encore moins bien que dans le vert (approche du poste 1 : le jaune était couvert de fougères qui étaient plus grandes que moi !), et quelques attaques de poste ratées où je reviens en arrière (postes 4, 5, 15, d'ailleurs je ne comprends toujours pas comment j'ai pu rater le poste 15 en étant dans la pente au dessus de la rivière et en cherchant le poste).
Toujours est-il que je fais le meilleur temps de cette Longue Distance, et je suis très contente de décrocher le titre de Championne de France !
Capucine VERCELLOTTI et Karine D'HARREVILLE complètent le podium D21 Elite.

Ci-dessous mon tracé :

Comme j'étais partie dans les premiers départs le matin, je pouvais maintenant profiter de la course qui continuait de se dérouler, avec beaucoup de vosgiens en forêt...

Anne...

Bastien...

Avec les encouragements dans le couloir d'arrivée des supporters :

avec du gâteau au chocolat pour récupérer...

Ci-dessous au stand d'ERDF :

Les podiums :

Le podium D10/H10 de la Longue Distance :
Les organisateurs avaient décidé de faire un parcours spécifique pour cette catégorie, merci à eux, ce n'est pas une obligation du règlement des courses. Et pourtant c'est agréable pour eux de courir avec des jeunes de leur âge, avec un parcours adapté !

Délphine, sur la deuxième marche du podium D16 :

Mon podium :

Et le podium des petits en jalonné, avec toujours autant de succès !

Championnat de France de Relais

La semaine n'était pas terminée puisque le lendemain se déroulait le relais.
Nous avions la "dream team" pour courir le relais sénior dames : Mélanie D'HARREVILLE, Karine D'HARREVILLE et moi. Notre meilleure équipe, celle qui nous avait déjà fait gagner plusieurs titres.
Mais la beauté de notre sport, c'est que l'on ne sait jamais qui va gagner justement. Même la meilleure équipe du monde peut avoir des soucis d'orientation. Cela arrive, c'est le jeu, "that's orienteering" comme dirait mon coach norvégien.
Sur le papier, on était peut-être favorites, mais il y a eu des fautes, dommage que cela ait été ce jour là, mais ce n'est que partie remise pour les prochaines compétitions en relais ! Cela n'a fait qu'aiguiser notre appétit... nous serons bien présentes au Critérium National des Equipes en octobre, avec une revanche à prendre !

Félicitations à OTB de Besançon, avec Estelle, Charlotte et Capucine, qui ont fait toutes les trois des très belles courses et ont été les meilleures, elles prennent le titre de Championnes de France ! et nous terminons à la deuxième place.

Ci-dessous ma carte et mon tracé, avec quelques petites imprécisions que j'aurais bien évitées par endroits :






Je n'aurais pas pu terminer sans mettre quelques petites photos de la célèbre maison DODIN à Biarritz... (merci benjamin...)
On se bouscule pour aller déguster leurs spécialités !

Ils ne sont pas de la même famille que nous a priori, mais bon c'est pas grave, DODIN, c'est pas très fréquent, donc cela vaut la peine de le relever !

Le meilleur résultat d'un relais fille en Championnat !

L'année dernière 8ème, cette année 7ème, nous gravissons petit à petit les marches vers le podium, pourquoi pas une place dans les 6 l'année prochaine ?

L'ordre du relais, c'était ça :
Capucine en 1, Amélie en 2, et moi en 3.

Capucine a très bien lancé le relais, elle a fait un très joli parcours en revenant dans le paquet en 8ème place à seulement 2'21 de la tête de course, avec une première place alors détenue par les hongroises, suivies des suissesses à 1''.
L'affaire était bien partie, premier contrat rempli par Capucine.

Amélie a pris la suite. Tout s'est très bien passé pour elle, jusqu'à prendre une 3ème place sur les temps intermédiaires en milieu de course. Une belle bagarre et une course propre et offensive, qui la font revenir à seulement 30'' du paquet de devant (Norvège, Suisse, République Tchèque, Danemark), et à 3'33 de l'équipe leader du moment, la Suède, quelques poignées de secondes devant la Finlande.
Une belle course... c'était à moi de jouer maintenant !

Malheureusement dès le départ je n'avais plus les filles du paquet devant à vue, je les ai juste aperçues loin devant en arrivant dans le pré où se situait la balise de départ.
Je savais que ce serait difficile en solo de lutter contre tout un groupe, malgré les combinaisons qui allaient séparer les équipes, et ces filles qui étaient juste devant moi avaient toutes été médaillées un jour ou l'autre en Championnat du Monde.
Les premiers postes dans le vert n'étaient pas faciles, il fallait être très précis. Cela s'est bien passé sauf la sortie de mon poste 2 où je suis allée dans le vert en contre-bas alors que le blanc courait si bien. Ce sont quelques secondes de perdues... mais des secondes importantes... je ne savais pas non plus à combien étaient les poursuivantes.

Malgré tout, je trouve mes postes avec des petits décalages parfois en approche, mais rien de dramatique.

En allant vers mon poste 5 (le poste 69), j'ai cru apercevoir Dana, la tchèque, mais qui était encore bien loin devant.

Juste après, je fais un choix un peu long pour aller au poste 6 (le 52), je n'arrive pas à distinguer de premier abord le petit chemin qui passe par la droite, alors je passe par le gros chemin, à gauche du trait. J'aurais peut-être dû perséverer et trouver ce chemin, je pense que j'y aurais gagné un peu en temps.

La suite continue au même rythme, pas d'exploits mais une course qui se passe bien, et je finis par rattraper Dana au poste 9 (poste 54), j'étais bien contente. Trop peut-être puisque du poste 11 au poste 15 (enchaînement 56 - 59 - 97 - 101 - 91), je vis un vrai cauchemar. J'ai du mal à faire le choix qui va me mener au poste 59, du coup je fais un choix hybride où les falaises me dévient et où je perds beaucoup de temps, et je ne comprends pas le relief à l'est du poste donc je descends trop bas en y laissant encore des minutes...
Sur un poste simple, le 101, je fais un détour inutile et je manque de très peu de passer à côté du chemin, et contre la clôture pour aller au poste 91, je pars à droite sur une mauvaise lecture de carte...

Je ne suis pas très fière de tout cela... qui me fait perdre 4' bien tassées, j'aurais aimé l'éviter, du coup Dana s'était envolée et j'espérais que d'autres équipes n'étaient pas passées.

Sur le trajet "spectacle qui me mène au poste 64, j'essaie de me reconcentrer. Je n'ai pas perdu de place, c'est au moins ça... il ne reste plus que cette boucle finale, où je prends quelques précautions, mais j'essaie de ne pas perdre trop de temps. La clairière se passe bien (poste 73), ouf...

Je reviens donc en 7ème place, le meilleur résultat en championnat du monde chez les filles, après deux courses canon de Capucine et Amélie (merci à elles de m'avoir donné une marge nécessaire pour visiter un peu la forêt malgré moi...).
Avec juste un petit regret de ne pas savoir ce qui aurait pu se passer si je n'avais pas perdu tant de temps su ce poste 59... peut-être que cela n'aurait rien changé, peut-être pas... mais certains diront qu'avec des si, on pourrait mettre Paris en bouteille !

Ci-dessous ma carte et mon tracé :





Devant, la bataille a été rude... C'est finalement la Finlande qui s'impose :

Devant la Norvège :

et la Suède :

Félicitations à elles, ainsi qu'à la Suisse (4ème), le Danemark (5ème) et la République Tchèque (6ème), qui complètent de petit podium.


Après les filles, c'était au tour du relais hommes. La France avait la rage suite aux imprévus des deux années passées, Thierry ayant goûté une guêpe en 2008, et assisté un blessé en forêt en 2009. Malheureusement, cette journée a ajouté une ligne dans l'histoire des mésaventures du relais homme français, en quête d'or et de médailles.
Thierry n'a pas vu un poste sur sa carte, mais qui ne l'a pas déjà fait un jour ? Cela peut arriver aux meilleurs, c'est juste dommage que cela ait été dimanche. Philippe et François avaient fait des courses magnifiques, mais je ne doute pas qu'ils le referont le jour J, et que le Championnat du Monde en France leur sourira l'année prochaine !

En attendant, bon courage à Thierry, François, Frédo et tous les autres militaires de l'équipe de France qui enchaînent dès mercredi sur les Championnats du Monde militaires toujours en Norvège. Il y a une belle revanche à prendre, et je sais qu'ils en sont capables !

J'avais fait une belle qualif deux jours avant. Malgré un départ un peu difficile, comme à mon habitude, j'avais réussi à décrocher une 4ème place dans ma série, après une fin de course où je m'étais bien battue.

Du coup, mon horaire de départ était très bon, j'étais entournée de deux filles multiples médaillées en championnats du monde, Minna Kauppi et Marianne Anderson, de quoi faire monter un peu la pression.

Après un bon échauffement et un petit tour sur la carte modèle, j'avais déjà une petite vision du terrain qui m'attendait : beaucoup moins joli qu'aux qualifications, plus sâle au sol et plus dense au niveau de la végétation, beaucoup moins de marais à perte de vue et aux couleurs rousses d'automne. C'était un terrain moins typique que les hauts plateaux magnifiques de Trondheim, mais c'était le terrain où il allait falloir se battre pour cette finale de longue distance.

Malheureusement, comme à la qualif, j'ai pris un départ très moyen. Le poste 1 n'était pas très loin, mais j'y suis allée plutôt sur la défensive que de façon offensive, et pourtant il n'était pas très compliqué, et au poste 2 j'ai voulu trop assurer (d'où mon détour de trop par le chemin), et je me suis décalée donc je suis retombée sur le chemin derrière le poste...

Un début de parcours assez douloureux, mais il fallait se battre, ça en valait la peine !

A mi-parcours en allant vers le poste 3, j'entends quelqu'un derrière moi. Je me dis que je n'ai quand même pas déjà perdu 2' sur ma poursuivante, mais si... c'était Marianne Anderson qui arrivait. Je savais que nous avions un parcours commun jusqu'à la "patate", le système pour séparer les coureurs qui était utilisé du poste 8 au poste 15, alors cela valait le coup d'essayer d'accrocher le rythme, en essayant d'orienter au mieux pour passer devant si c'était possible et si l'opportunité se présentait.
Pour aller au poste 5, je n'avais même pas vu le choix à droite : trop risqué, le marais pouvait être bien mou et ne pas avancer, c'était un coup de pocker, mais qui a été payant pour les filles qui sont passées par là...

Cela s'est bien passé jusqu'à la patate, où là il fallait que je garde le rythme et la tête froide sur l'orientation.
J'ai eu une belle surprise en arrivant au bouclage au poste 11 puisque je suis arrivée en même temps que Marianne. Je n'avais pas perdu trop de temps a priori, mais les deux boucles n'étaient pas forcément équivalentes.

Au poste 15 (bouclage), je revois Marianne. J'étais bien contente de ce que j'avais fait sur la patate, j'avais réussi à tenir le rythme, je n'avais pas fléchi, c'était génial. Dans ma tête, c'était une expérience supplémentaire que je venais d'acquérir. Je pouvais m'orienter à une vitesse plus élevée et être sûre de moi, il fallait juste en être convaincue et prendre le rythme qui convenait, être à la limite en orientation mais ne jamais passer au delà, pour une vitesse maximum en course, comme je l'avais été aux qualifications après mes deux permiers postes un peu douloureux.

C'est en petit paquet que nous sommes ressorties de la patate, qui s'est séparé bien vite avec le choix pour aller du poste 17 vers l'arrivée.
3 choix :
- une version à droite, par la route qui me paraissait interminable et trop longue
- un choix au milieu des maisons et par le passage balisé au centre, pas mal
- le dernier choix par la gauche dans le découvert et les marais découverts.
Mon choix, seule, se serait porté vers la version la plus "centrale". Mais est-ce que je l'aurais réalisé aussi rapidement ? Finalement, nous sommes 4 à passer à gauche, avec Marianne. Pas forcément payant sur le coup, mais au moins la vitesse de course était là.

Sur la dernière boucle, je ne vois pas le choix par dessus les tremplins pour aller au poste 19 (à gauche du trait rouge). En lisant ma carte, j'ai cru que la zone interdite se prolongeait jusqu'en haut des tremplins, donc qu'il n'y avait pas de choix. Dommage, cela aurait évité un gros mur en prenant une pente plus progressive par le chemin, l'attaque était plus sûre et le trajet plus direct...

La fin de la dernière boucle ne se passe par trop mal, avec une petite faute pour aller au dernier poste et une petite montée en trop.
Je termine 7ème et je suis vraiment très contente, c'est ma meilleure place en Championnat du Monde après avoir été 11ème en Sprint au Danemark en 2006, 14ème en Longue Distance l'année dernière en Hongrie après avoir craqué sur la fin, et ma superbe 8ème place en sprint au Championnat d'Europe cette année !

D'avoir pu courir avec les meilleures a été une très très bonne expérience, à garder en mémoire, et j'espère que je m'en resservirai très vite pour prendre le bon rythme de course dès le départ... et cela paiera, j'y crois vraiment !

Ci-dessous ma carte et mon tracé (NB : j'ai fais la "patate" dans l'autre sens) :




Les résultats sur le site du WOC :
http://live.woc2010.com/lists/long-final/results/index.html

Simone Niggli a encore une fois été la plus forte (son 17ème titre de championne du monde), chapeau... elle a battu les norvégiennes sur leur terrain, ce n'était pas gagné d'avance !

Ci-dessous à l'arrivée :

Il ne me restait plus qu'à profiter du spectacle de la course hommes... sur l'aire d'arrivée remplie de spectateurs avec ses 3 écrans géants :

Chez les hommes, la course a été très intéressante, et stressante à suivre. Le combat promettait d'être acharné, et cela a été le cas.
Le suivi des traces GPS et le replay pour comparer les choix des meilleurs était au top pour se mettre complétement dans la course et supporter (par la pensée) nos petits français qui allaient avoir du fil à retordre face aux norvégiens, mais qui pouvaient jouer très gros.

Le résultat s'est dessiné petit à petit pour Olav Lundanes (NOR), qui aura été le plus fort dans cette course, suivi de Anders Nordberg (NOR), tous les deux du club de Halden.
Thierry et François termineront respectivement médaille de bronze et 4ème, un joli résultat avec une belle médaille !

Ci-dessous Anders Nordberg à l'arrivée :

Philippe :

Thierry :

Olav Lundanes :

Anders et Olav faisant leur 'tour d'honneur" :

Les résultats des filles (sur l'écran géant), et la cérémonie des fleurs :

Le club des supporters de Héléna JANSSON :

Au pied du podium hommes :

Et le podium Hommes :

Maintenant, il va falloir que je me remette les idées en place pour demain, j'ai quelquefois du mal à enchaîner deux bonnes courses. On a une très belle équipe (Capucine, Amélie et moi), alors à nous de jouer !