Sélections pour les Championnats du Monde - 8 juillet 2007
Place aux choix d’itinéraire et au dénivelé… à travers les dunes façonnées par le vent, avec pentes douces côté mer et pentes très abruptes côté terre, stabilisées tant que ce peut par la forêt de pins qui avait été plantée par l’homme au XIXème siècle.
Le soleil très agréable des derniers jours avait laissé place à un temps couvert et très menaçant, qui nous faisait presque oublier à l’échauffement qu’on pourrait avoir chaud en course.
Le départ nous mettait directement dans le vif du sujet…. Avec des courbes à n’en plus pouvoir compter et un choix d’itinéraire à faire immédiatement pour aller le plus rapidement possible. Je choisis de contourner tant que ce peut la grosse dépression et de partir sur mon poste depuis le croisement de chemins.
Pour aller au poste 2, je privilégie les chemins de la même manière et m’appuie sur le relief et la végétation.

Le poste 3 n’offrait pas d’autre possibilité que d’escalader la dune transversale, l’attaque se faisant ensuite très bien par le croisement de chemins avant la dune surplombant l’élément.
Je fais ensuite une faute au poste 4, où le relief me paraît vraiment diffus ( le poste devait se trouver au fond du vallon vers le Nord, mais il était difficile sur le terrain de savoir à quel niveau on était. Je pars trop au Nord, à la bonne altitude, mais je mets un peu de temps à revenir vers le sud et trouver le poste, après être remontée un peu dans le rentrant.
Pour aller au poste 5, 2 choix : éviter le dénivelé par l’Est ou partir tout droit en serrant les dents. Je pars à peu près tout droit, je pense que le choix est bon. L’attaque n’est pas « béton », en arrivant du sommet, mais je me recale bien et vois l’avancée du poste.

Poste 6 : je continue ma série pas très précise : j’arrive trop bas et cela me paraît vraiment très long de remonter vers le poste : j’hésite, essaie de comprendre, marche… la végétation ne me facilite pas les choses et je perds pas mal de temps.
Le choix 7-8 n’était pas facile. Que de relief à traverser ! Je pars au plus direct, en évitant le dénivelé le plus possible, mais avec un 90° au milieu (je n’ai plus regardé ma boussole, mais seulement le relief que je devais monter….) et une zone qui ne passait pas juste avant d’arriver à la route.
Nouveau choix pour aller au poste 10 : par le chemin ou tout droit. Je décide de partir par le chemin qui courait bien et me permettait de ne pas me poser de questions. Je pense que le choix n’est pas mauvais, même si je fais plus de distance.
Postes 11-12-13-14-15, je joue avec le relief.
Poste 16, le vert ne passait vraiment pas bien, mais je le contourne assez vite par la droite et je trouve le poste rapidement le long de la limite de végétation.

Je fais ensuite un autre 90° en sortant du poste 19 : à nouveau la pente que je devais passer, sans me soucier de la direction plus directe qui m’aurait épargné de la distance et une pente trop forte. Je choisis ensuite de passer par le layon, même si je n’optimise pas le dénivelé.
Derniers postes, dernier grand choix… pas facile… mais je retrouve la zone que j’avais traversée au début pour les postes 2-3, et la solution pour laquelle j’opte me saute aux yeux…

Avant de franchir la dernière dune et de descendre vers l’arrivée où le haut niveau aquitain nous attendait et nous encourageait : merci à eux !!
Je termine 1ère de cette longue distance en 1h40, 5’ devant Capucine, Mélanie termine 3ème.
Après avoir fait des pieds et des mains pour régulariser mon inscription pour la course du lendemain, 1ère étape des 5 jours de France sous la forme d’une moyenne distance, petite visite de Maubuisson avec Nico et Céline avant d’atterrir dans une petite pizzeria pour bien récupérer de la journée…
Sélections pour les Championnats du Monde - 7 juillet 2007
Le sprint nous a emmené au travers des ruelles et bois limitrophes du village touristique de Vieux-Boucau, le samedi 7 juillet, alors qu’un grand marché envahissait une partie de la ville.
Parking aux arènes, et l’échauffement m’a menée directement au Nord des futures hostilités, au beau milieu d’une ville-parc jonchée de résidences secondaires.
Petit pont pour traverser le canal, et me voilà dans le vif du sujet… ce sont d’abord quelques zig-zag de part et d’autre des pâtés de maison qui me mènent aux postes 1, 2, 3 et 4.

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Pour aller au poste 5, vigilance…. D’une allure plutôt rapide de course en ville, il fallait maintenant ralentir pour être sûre de ne pas rater le poste, d’autant plus que la zone semblait assez floue, avec une échelle au 1/5000ème, une équidistance de 2,5 m et des courbes intermédiaires…. Je pars dans le jaune et je décide d’aller un peu plus tôt vers le sud en traversant la colline.

Le poste 6 représente également un danger certain : peu d’éléments pour y aller et vérifier que la trajectoire est bonne, mais une ligne d’arrêt très précise avec le fossé et la végétation basse dense derrière. Finalement, je trouve une trajectoire assez rectiligne qui me fait arriver quelques mètres à gauche du poste.
Après ces quelques postes en forêt, il ne fallait maintenant pas se relâcher, d’autant plus que ma sortie de poste, en voulant éviter le plus possible de frayer le chemin dans les ronces et donc en utilisant les traces existantes, me fait arriver à gauche de la route d’entrée dans le lotissement que je devais prendre. Certains sont partis vers la gauche en contournant le tout : ce n’était pas gagnant.

Je fais une petite erreur qui me fait perdre quelques secondes en montant et resdescendant les escaliers juste avant le poste 8 (ben oui, j’avais qu’à lire ma définition plus tôt…).
Enfin, Olivier, qui avait tracé ce très joli sprint, nous avait réservé le meilleur pour la fin, avec une succession de petits postes alors que la fatigue se fait sentir… Le choix 10-11 par la gauche, en faisant une entrée-sortie, était le meilleur. Je perds pas mal de temps sur l’avant-dernier poste : je pense qu’il fallait prendre directement en face pour traverser le canal sur le pont de l’ouest, et longer l’eau jusqu’au poste : par la gauche, un parking à vélos bouchait un peu le passage, le trajet faisait descendre les escaliers et faire plus de distance avec plus d’angles.

Je termine 1ère de ce sprint en 14’50 et quelques, Amélie 2ème et Mélanie 3ème.
Nous transitons ensuite vers Lit-et-Mixe, où nous attendait un bon repas avant de faire une petite sieste à l’abri des pins en attendant le départ de la Moyenne Distance.
Je pars bien sur les premiers postes, avec une bonne relation carte-terrain, et je me sens bien en arrivant à bien lire le relief.

Malheureusement, je n’ai pas réussi à garder toutes ces bonnes sensations tout le long de la course, et dès le poste 5, je dévie un peu trop en amont, ce qui se confirme au poste 6 : je n’ai pas réussi à comprendre l’énorme dénivelé devant moi qui n’était que la courbe de niveau… De même pour le poste 7, mais je rétablis assez rapidement.

Du poste 8 au poste 9, je décide de traverser la végétation basse, qui ne passait pas si bien que ça, mais était gagnant je pense. Du poste 9 au poste 10, la végétation basse couvrait une plus grande superficie que prévu, et je galère à essayer de passer. A la limite de végétation, je m’enfile ensuite dans le rentrant trop à droite… je perds pas mal de temps sur l’action, mais ma course reste encore correcte.

En arrivant vers le poste 12, je me dis que cela ne va pas être facile, et au lieu de partir d’un point béton, le haut de la collne, je pars à flanc… bien fait pour moi, ça me servira de leçon, je perds 3’ dans l’affaire.

J’enchaîne ensuite assez bien en lecture les derniers postes.
Au final, je suis quand même 2ème, derrière Capucine et devant Amélie.
La veille au soir, on avait profité un peu du paysage des plages à perte de vue au soleil couchant, alors qu’Olivier surfait la vague qu’il attendait tant !



Actualités
Hovden 23 et 24 juin 2007
ça a été l’occasion de revoir JB, après m’être posée la question de pourquoi il portait le survêtement belge…
Du coup, avec Alban devenu norvégien, c’est une partie du CRE de Grenoble de 2002-2003 qui se retrouvait :


En tentant désespérément de trouver quelquechose à boire devant le majestueux feu de la Saint Jean locale.

Petit bonus… une histoire belge !!
Actualités
Hovden - 24 juin 2007
Le lendemain de la moyenne distance de la coupe du monde, c’était la longue distance du O’Festival. Comme on était sur place, c’était sympa d’y participer, ce que nous avons tous fait sous les traits de l’équipe de France.
La carte promettait d’être très belle… lors de notre petite rando, nous avions eu l’occasion de voir te très loin les paysages qui nous attendaient, cela nous donnait bien envie.
Et en effet, c’était un peu magique, sur trois zones bien différentes, une première en faux plat plein de tourbières à perte de vue avec une dominante de découvert, une deuxième en fond de vallée au milieu de cours d’eau et des petites tourbières dominées par des buttes pleines de rochers, et une troisième bien pentue… sur le domaine de ski alpin, avec une belle forêt où bataillaient les cailloux et les tourbières. Que du bonheur. Et vraiment bel entraînement !
Le début de la course ressemblait vraiment bien à ce que nous avions fait en entraînement 2 jours avant, et même si je me suis vraiment régalée, j’ai eu un peu du mal à rentrer dans la carte, j’étais à mille lieues de penser à ma course mais je me suis bien remise dedans après.
Avec mes jambes un peu lourdes, le dénivelé n’est pas super bien passé jusqu’à la 2, mais l’enchaînement des tourbières était bien sympa et quel régal ensuite d’orienter en descente en zig zag pour bien suivre la morphologie du terrain et être sûr de ne pas rater le poste.

J’ai ensuite un peu déconnecté en allant vers le poste 5, je n’ai pas pris les bons repère en arrivant sur le chemin et je suis partie bien trop haut. Ensuite, pas facile de se remettre en question et de revenir en arrière pour se recaler sur le chemin…
Après une zone bien roulante sur le chemin, me voilà dans le vif du sujet sur l papillon. Je tombe sur un poste avant d’arriver au mien… mais finis par arriver au trou du bouclage. Je ne vais pas super vite, mais je fais un papillon correct sauf au poste 13 où je descends bien trop bas sur la tourbière et du coup je suis obligée de remonter.

J’hésite un peu pour aller au poste 17. Et après… il fallait serrer les dents jusqu’à la fin : pas facile la remontée dans le découvert vers le poste spectacle !!

Finalement, je termine 17ème. Ce n’est pas génial, mais c’est pas mal quand même.
Le lendemain, c’était le relais. Le timing allait être très serré : départ 10h20 pour les filles, et il fallait qu’à 11h30 nous partions pour l’aéroport à Oslo pour être sûr de ne pas rater l’avion...
Comme nous étions 5 filles de l’équipe de France, pour un relais de 4, j’ai couru avec Halden et ça m’a fait bien plaisir. Je n’avais pas le choix, je devais faire le 1er relais, mais c’est une position que j’aime bien et qui m’avait bien réussi la semaine passée à la Venla.
Malheureusement, je suis partie sur de très bonnes sensations mais j’ai déconnecté à un poste… et les conséquences ont été très très lourdes… J’ai vraiment eu du mal à me recaler malheureusement, peut-être la fatigue ou je n’étais pas assez concentrée, et je n’ai pas vu que le groupe n’était plus là, derrière moi. Du coup, je suis revenue avec 8’ de retard sur la tête je crois, ce qui était très mauvais et malheureusement a compromis toutes les chances de l’équipe.
Nous terminons 9ème, après une belle remontée de mes coéquipières, Ingrid, Karianne et Ida. Merci à elles… et j’espère que je ne les ai pas trop déçues…
Pas de carte désolée, on est parti un peu trop précipitamment.
Après, j’ai sauté dans la voiture et nous sommes partis bien vite en direction de l’aéroport.
Petite escale touristique dans le Telemark à l’église en bois debout, "stavkirke", de Heddal, construite vers 1100...


« Presque noire en raison du goudron utilisé pour la badigeonner, elle dégage une odeur particulière et une atmosphère un peu inquiétante à cause aussi des multiples têtes de dragons qui ornent sa toiture. »

« Les "églises en bois debout" doivent leur nom à la façon dont elles ont été construites. Elles ont une structure faite de poteaux mis debout à la vertical »


« où viennent s'insérer les murs ainsi que les tuiles entièrement en bois (même les clous pour tenir le tout sont en bois). »


Et arrivée vers Oslo, où une petite inondation de l’autoroute due aux orages a bien failli nous faire rater l’avion…

Actualités
Vendredi 22 juin 2007 - NORVEGE
Pour commencer : la moyenne distance de la coupe du monde à Bykle.
Commençons alors par le commencement : la veille, direction Bykle pour la course modèle. Intéressante, agréable, avec de magnifiques tourbières et des endroits grandioses qui font regretter de ne pas courir avec l'appareil photo...

Nous n’allions pas en rester là, Petter nous emmena dans un endroit perdu…
Et pas très loin du parking, une magnifique cascade nous attendait…
Style Tahiti Douche
Et il n’était pas question de rentrer sans avoir pique-niqué dans un endroit sympa,
et sans avoir jeté la canne à pêche à l’eau.
Même les filles !
Quelques acrobaties pour aller dans le meilleur coin :
Des fois les lancers n’étaient pas très heureux…
Les prises non plus…
Avant d’aller dans un endroit merveilleux…
Et plein de vie :
Le lendemain, les choses sérieuses commençaient… avec la moyenne distance de la coupe du monde dans la matinée. Les heures de départ avaient été faites avec les classements de la semaine précédente, suivi des personnes les mieux placées au ranking pour compléter jusqu’à 50.
Du coup, je suis partie à peu près en milieu de tableau, ce qui n’était pas plus mal.
H-15mn : entrée dans le box et c’est parti pour un petit trajet mouillé à travers les tourbières jusqu’au pré-départ, puis départ.
Pas facile de se mettre dans la carte… mais l’énorme tourbière après la balise départ et l’avancée vers la falaise recherchée étaient des bons points de repère, même si mon orientation me semblait alors très lente.
Dès le poste 2, la zone était assez floue et cela a donné du fil à retordre à plus d’un.
Pour aller au poste 3, l’itinéraire dans le flanc n’aller pas être très facile, et après être partie trop haute, je décide finalement de prendre par les tourbières, ce qui me permettait d’assurer ce trajet si long, même si je perdais un peu de temps à rétablir mon itinéraire.

Pour aller au poste 8, je fais une erreur de visée. Heureusement, le relief était assez net et a permis de recaler et redescendre vers le poste.

Au poste 13, c’est le début d’un petit bout de village, avec passage sur la zone d’arrivée et retour en forêt. Petite erreur en sortie de poste 17 qui me mène trop à gauche sur le chemin.

L’orientation était vraiment sympa, encore fallait-il être très vigilants et ne pas faire des erreurs de parallèle. Je me suis vraiment régalée, et je suis bien contente de cette 22ème place qui me fait un peu oublier la très mauvaise course de la semaine précédente !
J’aime vraiment la Norvège, et quel régal de se retrouver sur des terrains comme ceux-là… ça donne envie de rester !
Les résultats des filles :
1ère : Simone NIGGLI (34’07)
2ème : Heli JUKOLA (36’07)
3ème : Yulia NOVIKOVA (37’18)
et le podium :


Chez les hommes, Thierry gagne, François 5 et Damien 6 : bravo les gars, ça fait chaud au cœur !!
Les résultats :
1er : Thierry GUEORGIOU
2ème : Mats HALDIN
3ème : Marc LAUENSTEIN
4ème : Tero FOHR
5ème: François GONON
6ème : Damien RENARD
François et Damien :

Les 3 premiers :

Tous les francophones du podium :

Avec des récompenses remises par des jeunes filles en habits traditionnels :




