PASCALE *****

Je n'en crus pas mes yeux quand ... (apparut au loin,
un traineau et huit rennes pas plus gros que le poing) ....

Continuer avec ou sans ce qui est entre parenthèse...


Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traineau et huit rennes pas plus gros que le poing.
J'étais bien éveillée mais n'étais sure de rien.
Et puis ce gros bonhomme, souriant et complice,
Etait-il vraiment "vrai" ou fait de pain d'épice?
Je regardais les grands qui parlaient en riant
Mais moi ne voyais là, rien de vraiment marrant.
En fait j'avais très peur, peur qu'ils tombent, nous écrasent,
Que le ciel étoilé, que les chants plein d'emphase
Soudain s'emparent de moi, de mon âme et m'emporte
Et que le lendemain, dans le froid, demi-morte,
On retrouve mon corps entouré de cadeaux,
Cadeaux post-mortem de gens soudain penauds.
Et puis ouvrant les yeux je savais qu'à mon âge,
Que le seul père Noël serait celui des sages...
Celui que je créerai, un monde à mon image
Pour que d'autres enfants rêvent à d'autres voyages...
Je cours les magasins, j'empile cadeaux et gages...
Puis ma famille servie je vais sur notre page.

Il y a tant à faire, tant de gens à aimer,
il y a tentation de ne pas regarder.
Pour moi c'est décidé car dès demain j'irai
Déposer un cadeau aux pieds d'un oublié.

Bisous à tous

Pascale

J'irai donné un cadeau au type qui fait la manche devant la poste. Ma fille lui offre parfois une coupe de cheveux et si certains nous disent encore, amers : " bof, il en a peut-être plus que toi", moi je sais que ça peut m'arriver un jour...




Je vous souhaite de joyeuses futures fêtes...
Je vous souhaite de joyeuses futures fêtes...


Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 14/12/2008 à 23:31