CHRISTIANE L. *

L’école, enfer ou paradis ? Vous êtes institutrice, dans une grande ville, un petit village, Vous êtes élève. Vous vivez à une époque précis.
Racontez…




L’école de mon enfance dans le village me rappelle de bon souvenirs et d’autres plus pénibles qui m’ont marqué très longtemps.
Celui qui me fait sourire en premier, par rapport à l’école actuelle, c’est la séparation des garçons et de filles et des petits papiers qui circulaient dès que la classe était terminée et que nous nous trouvions sur le chemin du retour.
Je me demande comment a pu exister cette barrière et qu’avons-nous fait de ces interdits ? Heureusement, nous ne nous posions pas de questions et acceptions les directives qui devaient être appliquées, l’obéissance était toujours présente dans ce lieu comme à la maison.
L’école n’était pas l’enfer ni le paradis non plus, si obéir était la règle, l’injustice se vivait très mal aussi, comment accepter une punition pour quelque chose que l’on n’avait pas commis ? Prendre 50 lignes pour ne pas dénoncer la copine, c’était trop demander mais puisqu’il ne fallait pas parler, on le pouvait que subir. Elle était bien gentille cette copine mais ce sacrifier pour elle c’était trop, alors il fallait se venger plus tard : par exemple, elle voulait que je l’accompagne au basket dimanche, je lui ai dit oui mais elle a pu m’attendre longtemps, j’ai préféré aller avec une autre.
Et ainsi se passaient les petits règlements de compte qui ne manquaient pas de faire jaser dans la cours de récréation.
C’est souvent les mauvais souvenir qui remontent en pensant à cette période, les brimades, les moqueries, toutes les situations mal vécues et dont on ne pouvait se plaindre, alors vive le changement d’époque et son évolution !


Christiane L, mars 2008.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 09/04/2008 à 22:29