CHRISTIANE L. *

16/02/2008

LEGENDE, léger, lande, énergie, épars, gorge, gargote, emporter, exact, nouveau, nain, dedans, douve, entendre, euphorique.

Jokers : un, beau, par


D’un pas léger, je pars à la conquête de cette de légende dont les récits ont fasciné mon enfance.
Une lande de bruyères et d’ajoncs m’accueille dans son silence, je me mets en contact de ce lieu plein d’énergie et m’engage sur le sentier des Menhirs ; le soleil sort de sa cachette au-dessus des arbres, quelques brumes éparses résistent à ses rayons chauffants , une belle journée se prépare.
L’astre monte petit à petit dans le ciel bleu, la forêt se pare de couleurs dégradées de vert, de jaune et même de gris sous l’épaisseur du feuillage.
Sur le sentier « du Val sans retour », deux rochers se dressent devant moi et forment une gorge étroite pour le passage des promeneurs, serait-ce le « Rocher des Faux Amants » qui surplombe le « Miroir aux Fées » ? Mon topo-guide ne le précise pas.
Poursuivant mon chemin en pensant aux Elfes qui pourraient se manifester, j’arrive à un carrefour, la civilisation se manifeste sous la forme d’une bâtisse genre gargote où l’on peut trouver des plats à emporter ; de là, se dégage une bonne odeur de crêpe qui m’invite à pénétrer dans cet endroit et faire une pose agréable ; j’en profite pour me situer exactement sur la carte.
Ma prochaine étape sera « l’hostie de Viviane » ; de nouveau sur le chemin, je me sens un peu plus rassurée après cette halte réconfortante ; tout en marchant, je laisse de nouveau vagabonder mon esprit dans cette atmosphère mystique, mon imaginaire me transporte dans le mégalithique avec c es pierres dressées ou posées à terre sous forme de tombeau, autant de vestiges de ces peuples qui ont vécu en ces lieux et laissé des traces qui restent une énigme pour nous.
Après une longue marche, à la sortie de la forêt, le Château de Trecesson se distingue par son imposante stature ; les douves qui l’entourent avec l’étang reflètent ses deux flèches et ses murs de pierre grise.
Dans le pré d’à côté, paissent tranquillement de magnifiques chevaux à la robe brune et blanche et la basse-cour en liberté caquette à la vue de notre présence, les poules naines n’étant pas les dernières à se manifester.
Poursuivant ma route en longeant le ruisseau « Rauco » j’arrive enfin à l’étang du « Miroir aux Fées » ; seraient-elles encore présentes me demandai-je ? Je scrute la surface, point de reflet, seuls les arbres de bordure y déposent leur image dans le bleu du ciel.
Encore une déception me semble-t-il, de toutes mes lectures, des histoires entendues, rien de tout cela ne subsiste donc ? Il reste les pierres qui gardent leur mystère et une forêt qui ne demande qu’à être explorée, Merlin l’Enchanteur y a vécu, cela me suffit pour me rendre euphorique et terminer ma balade en chantant.


Christiane L. pour le 11 janvier 2008.




Pascale Madame Martin-Debève
Rédigé par Pascale Madame Martin-Debève le 16/02/2008 à 17:59