Une troisième journée au rythme des autres... pour terminer le WE en Aveyron.

La veille, nous avions subi un orage pour l'entraînement de l'après midi, et une bonne petite pluie pour ceux qui étaient allés à la course de nuit avec l'équipe suisse. Et nous voilà au réveil à Nant au fond de la vallée sous un brouillard à couper aux couteaux qui ne laissait rien présager de bon pour la journée.
Et... miracle... comme dans mes jolies Vosges natales, quand l'Alsace reste impuissante sous le brouillard alors que les rayons du soleil inondent les villages et les crêtes vosgiennes... une fois sur le plateau, nous n'avons pas regretté d'avoir emmené notre pique-nique pour le repas de midi, qui s'annonçait bien doux et bien agréable !

Direction Sainte Eulalie de Cernon pour deux descentes en orientation, et deux montées en course à pied avec un bon dénivelé au programme !
Nous nous sommes installés au niveau du stade du village, au bord de la rivière. Le terrain est magnifique, avec des zones de pierriers très intéressantes, et le haut de la carte nous offrait une très jolie vue sur la vallée qui faisait regretter de ne pas courir avec l'appareil photo... mais bon, avec en plus toutes ces merveilleuses fleurs au sol, j'aurais quand même bien fait quelques clichés !!
Après 25' de montée et la sensation que nous n'allions jamais trouver le départ (ben oui, déjà qu'avec une carte on arrive à se perdre, alors sans... c'était pas gagné d'avance !!), mais aussi tous les sens en éveil à l'écoute du printemps naissant, me voilà dans une petite carrière, carte au pied, avec la balise départ devant moi.
J'ai choisi de partir sur le parcours le plus long, ne sachant pas si mes jambes me permettraient de remonter une deuxième fois, avec ce qui nous attendait l'après-midi. Finalement, je me suis régalée dans cette première descente, et Bibi m'a tenu compagnie pour la remontée qui est passée très vite. La première descente s'est très bien passée, avec quelques hésitations qui font partie de la course. Les trajectoires correspondaient au type d'orientation qu'il fallait prendre des derniers jours, chercher les zones faciles à courir et repérer les éléments permettant de suivre une progression la plus rectiligne possible. Pour cette carte en particulier, il y fallait en plus tenir compte de la dénivelée. La deuxième descente empruntait une autre zone de la carte et était tout aussi intéressante.

Après avoir bien profité du soleil et du repas, nous repartons vers d'autres terres d'orientation, en passant par la Cavalerie.

Potensac... ce fut la première carte du plateau que j'ai connue, lors de sélections à mes débuts en équipe de France. Nous y sommes rarement retournés, notamment avec la multiplication des zones cartographiées du coin, mais j'avais gardé de très bons souvenirs de cet endroit sur lequel je n'avais pas couru depuis au moins 3 ans.
L'objectif de la séance : une moyenne distance compétition avec pour but de se mettre en conditions "championnat du monde" = concentration maximum et s'imaginer être au départ de la finale MD avec échauffement, préparation, pensées identiques à celles que nous aurions le jour J.
Je suis partie dans le milieu du paquet, avec un a priori positif sur ce qui allait m'attendre car j'ai de bons souvenirs sur cette carte. J'enchaîne bien les postes 1-2-3-4, et je rattrape la suissesse partie juste devant moi dès le poste 1. Sur le poste 5, je fais une petite hésitation en pensant que mon poste était plus haut que prévu dans le rentrant et deux suissesses me renviennent dessus : celle que j'avais doublée au poste 1 et Léa MULLER partie 1' derrière moi. Le poste 6 se passe bien avec un petit angle droit en arrivant sur le poste, et malheureusement je lis mal la zone du poste 7 et je me rends compte que je suis trop loin en voyant le chemin. Je fais encore une faute au poste 10 : je visualise très bien la zone et l'éperon rocheux où doit se trouver mon poste, mais il était un peu caché par un arbuste et je passe à côté sans le voir. Du coup je fais le tour de cette avancée rocheuse sans le trouver, et je remonte de l'autre côté de l'obstacle, pour ensuite être obligée de revenir sur le bon côté. A ce moment-là, je pers entre 30" et 1', et Simone et Capucine que j'avais vues dans la zone étaient déjà parties...
La suite des événements promettait d'être très dure physiquement, avec des postes à postes plus éloignés et une bonne visibilité. J'étais en queue d'un petit groupe et il fallait s'accrocher... pas facile, je me faisais distancer pas moments, mais comme j'anticipais bien la zone du poste ce n'étais jamais trop important.
Au final, je mets 38'35, 3ème temps, derrière Léa MULLER en 37'42 et une autre suissesse 2" devant moi. Je suis très contente de ma course, malgré les fautes, j'ai réussi à donner physiquement et ça dérouille un peu après la période d'entraînement hivernal !!!


Merci à Jean-Paul et Petter pour ce WE d'entraînement, et aussi à toute l'équipe suisse et aux coachs, car c'était vraiment très intéressant de s'entraîner avec eux !!

La saison va commencer... et pour terminer le travail d'entraînement hivernal rien de tel que les hautes terres arides du Caylar, à la frontière entre l'herault et l'aveyron, pour le dernier WE haut-niveau de la saison.

Notre WE a commencé sous un soleil magnifique, et s'est terminé de la même manière, et ça, c'est quand même le top, surtout sur des terrains aussi beaux dont le découvert nous faisait nous régler les yeux à chaque fois qu'on prenait un peu de hauteur.

Pour le 1er jour ?? et bien deux sprints le matin, une longue distance l'après midi, et pour terminer la journée un entraînement original de Thierry.

Le sprint a pris place aux portes de la Couvertoirade, qui a bien changé depuis quelques années. Je me souviens des premières courses de sélections que j'ai pu faire dans le coin, il y a 4 ou 5 ans, la ville était ouverte à tout public, nature, sauvage, avec son charme médiéval qui attire de plus en plus de monde. Nous avions terminé la course dans le petit village, à entrer par une porte fortifiée ou une autre en fonction des choix.
Aujourd'hui, la ville n'accepte plus les orienteurs dans son enceinte. Le tourisme ayant pris une ampleur incroyable, les ruelles souffrent de surpeuplement. Arriver à allure de sprint au milieu de tout ce petit monde nous aurait fait effectivement jouer aux quilles... Dommage pour nous, mais les terrains naturels autour de la ville sont déjà incroyables !
Le changement s'est aussi opéré sur l'accessibilité à la ville. Des parkings payants obligatoires l'entourent maintenant, ne laissant filtrer que les riverains qui veulent rentrer chez eux. C'est là qu'on se rend vraiment compte que le petit village plein de charme dont la découverte nous avait été offerte par la course d'orientation qui va chercher ses ressources loin des gros sites touristiques est devenu un site "industriel" touristique, notamment grâce au désenclavement de la région faisant suite à la mise en service du Pont de Millau.

Les Sprints
Sprint 1 : Il fallait bien se mettre dans la carte tout de suite, notamment à cause de l'échelle sprint de 1/5000è, qui nous fait vraiment arriver vite sur les éléments. La zone de la 1 nous mettait tout de suite dans le vif du sujet, avec 2 postes (le poste fille et le poste homme) très proches l'un de l'autre. Vigilence encore sur le poste 2, puis un trajet plus long pour aller au poste 3, que je décide d'effectuer en dessous du muret plein de vérégtation dense, pour ensuite remonter. Il y avait également un choix par au-dessus. Le poste 4 est pas évident à attaquer, entouré de Vert 3... je traverse où je peux, mais me retrouve trop en amont (il aurait mieux afflu aller directement chercher le sentier qui amenait dans la zone au-dessus). Les postes suivants faisaient naviguer en lecture de carte entre rochers, bosquets et autres zones denses en végétation, avec notamment le poste 7 où nous devions traverser le vert 2, et là c'était pas facile du tout de se trouver un chemin potable dedant ! Je termine cette course en 13'31".
Sprint 2 : nous partions en chasse par rapport aux résultats du 1er sprint. Je suis partie en 1ère position, avec Capucine et Anaïs qui suivaient 32" derrière... il allait falloir tenir par rapport à ce duo de choc !! Et je ne fais malheureusement pas un super enchaînement au début : je fais un trajet bien trop long pour aller au poste 1, je choisi de couper dans la végétation basse pour aller au poste 3, mais ce n'est pas un très bon choix et je suis obligée de retourner sur les murets pour me recaler (il aurait mieux fallu partir directement par les murets). Ensuite, je fais des hésitations, mais moins d'erreurs. Je ne fais pas un super itinéraire au poste 8 : je veux être sûre d'avoir le poste et vais dans le vert 2, mais je me rends compte que cela ne passe pas et je dois ressortir de la forêt... encore 30" de perdues ! Finalement, les filles ne me rattrapent pas, je termine en 1ère position sur cette chasse, en 14'29, mais avec le 2ème temps de la course, Charlotte effectuant un très beau parcours.

A midi, repas à Nant, en ce haut lieu départ de la grande course des templiers, et retour sur le plateau pour une longue distance "allure molo" sur la carte du Mont Merdous, à quelques pas de la couvertoirade.
Cette carte possède des zones de rochers assez complexes car denses en végétation n'offarnt pas toujours une visibilité rêvée.
Je n'aime pas du tout la zone du poste 1, et comme à mon habitude, je tourne un bon moment avant de trouver la toile. Mais je crois que je commence à) mieux comprendre la cartographie... c'est déjà ça !! Pour le poste 2, l'expérience du terrain me dit qu'il faut contourner par le vallon qui mène au poste, même si l'approche n'est pas sympa du tout dans le vert et la pierre. Je ne vois pas tout de suite le poste 3, camoufflé dane le vert 2, et ça me joue des tours... de manège sur toutes les petites collines voisines. Je me mets ensuite bien dedant et mes trajectoires sont plus rectilignes et plus sûres (ouf...). J'ai toujours beaucoup de mal à me concentrer à 100% à allure réduite par rapport à l'allure de course, et pourtant c'est primordial pour l'entraînement.
Un poste à poste très intérsesant en terme de choix : 6-7. Je pense que celui que j'ai fait est valable et optimise le trajet par rapport aux zones infranchissables.
Pour ceux qui iraient s'entraîner là-bas : je vous conseille le poste 12... c'est une magnifique arche dans la pierre où on pourrait faire de superbes photos !!
Pour le trajet 12-13; je choisis de prendre le couloir entre les rochers. Le trajet par en bas est également possible, mais les deux choix se valent.
La fin se faisait sur le même type d'orientation, avec des passages clefs à ne pas manquer, notamment lors du slalom dans les limites de végétation à la 2 et la 3 (la 3 que je rate joliment... et je suis obligée d'aller me recaler vers le chemin.... et pourtant c'est un vallon !!). Je boucle l'entraînement en 1h25'11''.

Et pour terminer la journée en beauté ?? petit entraînement à la Thierry, qui nous a emmené sur le rocher au-dessus du Caylar avec une carte de la zone panoramique qui se trouvait sous nos pieds dans les mains.
Et que fallait-il faire ?? et bien thierry se promenait dans la zone, et à chaque fois qu'il s'arrêtait il fallait placer l'endroit où il se rouvait sur la carte, mais entre chaque point, interdiction de regarder la carte !! Pas facile du tout... c'est à tester, on a vraiment une vue différente de la carte !!
J'ai pas été super forte à ce jeu là, mais ça m'a bien plu et j'espère pouvoir le refaire dès que possible !

Un petit tour du côté de l'Aveyron... faute de chercher des oeufs, nous voilà à la recherche de balises sur l'un des plus beaux terrains de France dans le cadre d'un WE d'entraînement FFCO sur lequel nous avons eu le plaisir de courir avec les équipes de Suisse. Ils avaient déjà fait 3 jours de stage dans les cheires à Clermont-Ferrand, et nous avaient rejoint samedi midi.

L'élue du jour était la carte qui se trouve au Nord de la Couvertoirade, avec notamment des zones assez compliquées dès que la végétation prenait le dessus sur les grandes prairies.
Et la course ? et bien un relais, les hommes partant en masse sur environ 9 km, les filles terminant avec 6,7 km, mais un peu spécial avec certaines équipes composées de 2 hommes + 1 fille, le premier des 2 hommes arrivant passant le relais à la fille. C'était vraiment pas mal du tout et cela permettait d'équilibrer toutes les équipes.
Mon équipe à moi, c'était Benoît et Stéphan L., de Suisse (y'a 2 Stéphan...). Mais comme Benoît s'était fait mal au mollet la veille, finalement c'est Petter qui est parti aux côtés de Stephan pour l'équipe. L'équipe favorite... ben celle avec Simone NIGGLI (12 fois championne du monde...), ses deux coéquipiers étant Simon et Andreas R.
Au poste spectacle, Thierry et Damien arrivent en tête, avec plus de 2' d'avance sur un grand groupe dans lequel je vois arriver Stephan, avec notamment Nico, Thibaut et JB. Une bonne chose de faite ! Après la petite boucle terminale, les deux compères arrivent, puis le groupe et mon coéquipier Stephan.
Je pars au milieu du paquet, c'est pas mal du tout. Je prends ma carte, le 1er poste est loin !! et me voilà à l'attaque de la colline centrale qui se dresse devant moi. Le but est d'aller le plus droit possible pour atteindre la zone de rochers bien avant mon poste, puis de partir du muret juste avant à la rupture de pente. Il y a des millions de murets et de rochers dans la zone, mais je le trouve assez rapidement. Pour aller au poste 2, les murets étaient également très importants, et la zone de vert 2 ressortait vraiment : ce sont des pins, une des seules végétation en hauteur de la carte. Le poste 3 était assez visuel, avec la zone de rochers à gauche du poste, sachant que des filles partaient plus à droite parce qu'il y avait une combinaison. Je fais une petite faute au poste 5, la végétation était assez dure à traverser et je me retrouve un peu déboussolée trop en amont du poste. Au poste 7, je cherche dans le rentrant juste avant mais je rétablis assez rapidement. Je prends une trajectoire assez directe sur les postes suivants et cela se passe très bien. Je suis alors avec un petit groupe de 2 suissesses, mais malheureusement je pars un peu trop en aval sur le poste suivant et je les perds de vue, pour ensuite faire une faute au poste de bouclage du "papillon amélioré", alors que je l'avais déjà poinçonné en poste 8... pas bien, je m'étais dit que je ne pouvais pas le rater et du coup je passe beaucoup trop bas... sans regarder ma boussole.
Je retrouve alors Mélanie que j'avais vue aux postes 2-3. Au poste 15, après l'expérience de la veille où j'étais passée à côté d'un poste dans un rentrant tout vert, je décide de me mettre un peu en amont du vallon pour être sûre de le voir... et bien non, mauvais choix, je passe au-dessus sans le voir et je suis obligée de revenir en arrière. Au poste 16, je choisis de passer à gauche de la grosse falaise à 70 m du poste, mais je pers alors un peu de temps sur Mélanie. Poste 17, je cherche un peu dans la zone, puis j'enchaîne les postes suivants à bonne allure, jusqu'au changement de carte au poste 19.
Et c'est parti pour la dernière petite boucle, qui nous emmène dans une majorité de terrain découvert, et une grosse côte au début. Tout se passe bien sur cette petite boucle, avec néanmoins une belle hésitation au poste 23, car je vois un poste avant et je doute... J'ai même presque rattrapé une suissesse au dernier poste parce qu'elle partait trop à droite, mais elle a rétabli juste à temps et poinçonne le dernier poste avant, et donc l'arrivée. Dommage, ça aurait pu faire une place de gagnée...

Au final, nous terminons 6ème, derrière :

• L'équipe de Simon (FRA), Andreas R. (SUI) et Simone NIGGLI qui gagne (SUI)

• L'équipe de Nicolas (FRA), Sandro (SUI) et Ines (SUI) en 2ème position,

• L'équipe de JB (FRA), Stphan Z. (SUI) et Léa (SUI) en 3,

• L'équipe de Damien (FRA), Thomas (SUI) et Caroline (SUI) en 4,

• et l'équipe de Philippe (FRA), Beat (SUI) et Sara (SUI) en 5.

Remise des prix avec de bons lapins de Pâques en chocolat... l'occasion en valait vraiment la peine !

La journée suivante nous a amenés à une bonne heure de route de notre campement, mais le paysage en valait vraiment la peine !

5. Almorox Sur : un régal !
Nous avons été accueillis par les vaches autoctones à qui on volait une partie du territoire sous un soleil éclatant.
Des vallées bien marquées dans la première zone, des zones de cailloux superbes, une alternance de découverts et forêt. La ligne droite était souvent la meilleure solution, car on risquait de vraiment trop dévier en faisant d'autres choix (hors chemins...). J'ai eu un gros problème au poste 18, car la végétation dans la zone était beaucoup plus dense que prévu, et je n'ai pas réussi à capter le rentrant. Globalement, la végétation dans la zone 16-19 n'était pas super à jour.

6. Peguerinos Este Peguerinos : pas facile, l'interprétation !
La façon de cartographier n'était pas super moderne = les cartes faite depuis quelques années apportent beaucoup plus de précisions avec notamment l'utilisation du grisé pour les zones de roches étendues. Du coup, c'était pas super facile à interpréter, mais on s'y fait et ça fait bien travailler !

7. Peguerinos Este Peguerinos B : la même en un peu plus long et à l'envers.

8. Peguerinos Este Peguerinos autre : de l'autre côté de la route, mais plus du tout avec le même type de terrain.
Beaucoup moins de rocailles, des choix à l'azimut et peu de détails entre certains postes.
Pas mal pour travailler la vitesse de course, malgré un tendon bien douloureux.

9. Peguerinos Este High : la même que Peguerinos Este Peguerinos, mais avec beaucoup plus de dénivelée, une zone de rochers tout à découvert, et une vue magnifique sur la plaine de Madrid !
Même souci d'interprétation que pour l'autre carte, les zones de rochers étant cartographiées à l'ancienne.
Mais alors qu'est ce que c'était chouette !

Il y a deux semaines, j'étais en stage FFCO en Espagne près de Madrid. C'est à cette occasion que nous avions couru le trophée Martin KRONLUND.

Comme promis, voilà l'ensemble des cartes du stage :

1. El Negral Oeste, du côté de Valladolid, où au milieu du parcours, nous avons fait 2 boucles en bistre.
Ce terrain nous a bien fait penser aux Landes, avec du sable au sol et la végétation associée : pins à perte de vue, sur des dunes de sables à cet endroit bien marquées.

2. Pinar del Las Arenas, toujours dans le coin de Valladolid (où se trouve, pour la petite histoire, une énorme usine Renault).
Toujours un terrain type Landes, mais avec beaucoup moins de dénivelée et donc des reliefs moins marqués. Un régal !!

Pour ces deux entraînement, les choix les meilleurs étaient bien évidemment tout droit à la boussole, avec le nez toujours sur la carte.

3. El Pardo, tout près de Madrid. On avait une vue magnifique sur la ville sur la partie la plus en hauteur qui se trouve entre les postes 8 et 6.
Un petit oubli de cartes... a bien retardé l'entraînement, mais bien heureusement, une solution a été trouvée. Donc avant de commencer, petit footing dans la forêt de pins, et plein de photos à la clef (de beaux rapaces d'ailleurs).
Deux types d'orientation très intéressants : une première dans le micro-relief des dunes de sable (postes 1-2 et de 12 à 22), et une partie en choix d'itinéraires sur la rocaille. Nous avons fait cet entraînement à deux pour tester les choix possibles.
Si vous avez des questions sur les choix, hésitez pas, j'y répondrai.

4. La Jarosa, à côté de GUADARRAMA, où nous étions logés au Camping.
Changement total de terrain... avec la découverte de cette carte grandiose jonchée de blocs rocheux en tous genres. Il nous a fallu une bonne 1/2 heure pour monter sur le petit sommet où étaient tracés les 3 parcours, mais ça en valait vraiment la peine !

La suite demain...