Actualités
26 décembre 2006
Tranchées du Linge
Petit footing dans les Vosges alsaciennes... à la recherche du soleil perdu !
Direction Labaroche, au-dessus de la vallée de Munster pour profiter des rayons de soleil vosgiens au-dessus du brouillard alsacien.
Le fond des vallées de la plaine était tout givré.
Ce petit footing m'a emmenée au hasard, en suivant l'astre lumineux pour dominer la mer de nuages, dans un endroit chargé d'histoire de la première guerre mondiale : le Linge. L'accès aux sites de combat était ouvert, contrairement à la période estivale, donc j'ai pu re-découvrir les tranchées allemandes et françaises du champ de bataille du Linge... 15 ans après y être venue une première fois quand j'étais au collège.
Courir dans les tranchées, caches, forts, blockhaus qui partaient dans tous les sens était bien original et bien sympa. Ça aurait pu être un très beau lieu de sprint, mais les restes de barbelés dans tous les sens dès que l'on sortait des tranchées auraient fait une rude sélection...
Le champ de bataille du Linge
Orbey (68370)
Sur leurs pas
Le Linge, c'est un lieu de mémoire de la 1ère guerre mondiale. Les tranchées envahies par la végétation, les squelettes d'arbres encore visibles entre les croix indiquant là où on a retrouvé des corps. Et puis il y'a ces sentiers que l'on suit sur les pas des hommes qui ont vécu ici des heures terribles. Comment ne peut-on pas être saisi à leur souvenir lorsqu'on longe le muret d'une tranchée ? Comment ne peut-on pas trembler devant les marches qui les menaient au feu ? Comment ne peut-on pas trembler devant les marches qui les menaient au feu ? Comment passer devant les retranchements où des hommes ont frémi d'angoisse et de froid pendant les longs hivers ?
On pense toujours à ces hommes, sans doute à peine plus âgés que nous, et des ombres avancent devant nous. Plus on s’enfonce entre les pierres, par les escaliers, les tranchées étroites, plus l'Histoire reprend vie devant nos yeux. Et les silhouettes entre aperçues nous semble être l'ombre des Poilus d'il y'a quatre-vingt dix ans.
L'Histoire n'est jamais aussi vivante que dans ces lieux de mémoire, lorsqu'on chemine sur les pas de ceux qui l'on vécue. Grâce au travail d'une poignée de passionnées, Le Linge revit chaque printemps et permet à tous de comprendre autant la bataille que la vie des hommes qui l'ont faite. Sans eux, notre mémoire de l'Histoire serait lacunaire, car privée de l'émotion qui nous prend tous, lorsque nous marchons sur leurs pas.
Marie BALTHAZARD, jeune photographe Orbelaise et passionnée d'Histoire
Un peu d'histoire...
Le drame du Linge
"A l'origine, c'était le "GAZON de LEINGE", et ce, jusqu'au XVIIème siècle, nom dérivé d'une appellation celtique. C'était comme beaucoup d'autres collines des Vosges, un lieu de refuge et de paix. Mais 1915 lui apporta une célébrité terrible.
Grâce au recul historique, nous comprenons mieux pourquoi LE LINGE, cette "montagne dérisoire" (BELMONT) devint le tragique et glorieux "Tombeau des Chasseurs".
Le Linge comme L'Hartmannswillerkopf furent tous les deux des champs de bataille résultant d'une conception tactique dite "manœuvre de débordement par les hauts", chère aux théoriciens du Haut Commandement des années 1914
Une telle manœuvre par le haut n'est valable que dans la mesure où elle bénéficie exceptionnellement d'un rapide effet de surprise. Elle est inopérante, si elle se transforme en opération lente, de longue haleine, prévisible par l'ennemi organisé et retranché alors sur des positions fortes.
Les maigres résultats acquis au Linge furent sans commune mesure avec les pertes subies : 10000 morts de juillet à octobre 1915, 17 bataillons de Chasseurs : jusqu'à 80% de pertes.
L'on avait oublié le principe de Napoléon : "éviter le champ de bataille que l'ennemi a reconnu et fortifié"."
Lire la suite.
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Direction Labaroche, au-dessus de la vallée de Munster pour profiter des rayons de soleil vosgiens au-dessus du brouillard alsacien.
Le fond des vallées de la plaine était tout givré.
Ce petit footing m'a emmenée au hasard, en suivant l'astre lumineux pour dominer la mer de nuages, dans un endroit chargé d'histoire de la première guerre mondiale : le Linge. L'accès aux sites de combat était ouvert, contrairement à la période estivale, donc j'ai pu re-découvrir les tranchées allemandes et françaises du champ de bataille du Linge... 15 ans après y être venue une première fois quand j'étais au collège.
Courir dans les tranchées, caches, forts, blockhaus qui partaient dans tous les sens était bien original et bien sympa. Ça aurait pu être un très beau lieu de sprint, mais les restes de barbelés dans tous les sens dès que l'on sortait des tranchées auraient fait une rude sélection...
Le champ de bataille du Linge
Orbey (68370)
Sur leurs pas
Le Linge, c'est un lieu de mémoire de la 1ère guerre mondiale. Les tranchées envahies par la végétation, les squelettes d'arbres encore visibles entre les croix indiquant là où on a retrouvé des corps. Et puis il y'a ces sentiers que l'on suit sur les pas des hommes qui ont vécu ici des heures terribles. Comment ne peut-on pas être saisi à leur souvenir lorsqu'on longe le muret d'une tranchée ? Comment ne peut-on pas trembler devant les marches qui les menaient au feu ? Comment ne peut-on pas trembler devant les marches qui les menaient au feu ? Comment passer devant les retranchements où des hommes ont frémi d'angoisse et de froid pendant les longs hivers ?
On pense toujours à ces hommes, sans doute à peine plus âgés que nous, et des ombres avancent devant nous. Plus on s’enfonce entre les pierres, par les escaliers, les tranchées étroites, plus l'Histoire reprend vie devant nos yeux. Et les silhouettes entre aperçues nous semble être l'ombre des Poilus d'il y'a quatre-vingt dix ans.
L'Histoire n'est jamais aussi vivante que dans ces lieux de mémoire, lorsqu'on chemine sur les pas de ceux qui l'on vécue. Grâce au travail d'une poignée de passionnées, Le Linge revit chaque printemps et permet à tous de comprendre autant la bataille que la vie des hommes qui l'ont faite. Sans eux, notre mémoire de l'Histoire serait lacunaire, car privée de l'émotion qui nous prend tous, lorsque nous marchons sur leurs pas.
Marie BALTHAZARD, jeune photographe Orbelaise et passionnée d'Histoire
Un peu d'histoire...
Le drame du Linge
"A l'origine, c'était le "GAZON de LEINGE", et ce, jusqu'au XVIIème siècle, nom dérivé d'une appellation celtique. C'était comme beaucoup d'autres collines des Vosges, un lieu de refuge et de paix. Mais 1915 lui apporta une célébrité terrible.
Grâce au recul historique, nous comprenons mieux pourquoi LE LINGE, cette "montagne dérisoire" (BELMONT) devint le tragique et glorieux "Tombeau des Chasseurs".
Le Linge comme L'Hartmannswillerkopf furent tous les deux des champs de bataille résultant d'une conception tactique dite "manœuvre de débordement par les hauts", chère aux théoriciens du Haut Commandement des années 1914
Une telle manœuvre par le haut n'est valable que dans la mesure où elle bénéficie exceptionnellement d'un rapide effet de surprise. Elle est inopérante, si elle se transforme en opération lente, de longue haleine, prévisible par l'ennemi organisé et retranché alors sur des positions fortes.
Les maigres résultats acquis au Linge furent sans commune mesure avec les pertes subies : 10000 morts de juillet à octobre 1915, 17 bataillons de Chasseurs : jusqu'à 80% de pertes.
L'on avait oublié le principe de Napoléon : "éviter le champ de bataille que l'ennemi a reconnu et fortifié"."
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Céline DODIN
Rédigé par Céline DODIN le 02/01/2007 à 22:32
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Comme chaque année... tous mes voeux pour 2007
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Céline DODIN
sur le thème de l'eau...
26 décembre 2006
Comme chaque année, le Club d'Orientation de Colmar organisait sa traditionnelle course de Noël, de nuit, le 26 décembre, au milieu des marchés de Noël répartis sur les petites places de la ville.
Pendant les fêtes de fin d'année, Colmar est une ville vraiment magnifique... dans chaque petit recoin, petite ruelle, un spectacle travaillé de jeux de lumière s'offre aux yeux des visiteurs venus de partout. L'ambiance est assurée par les petits chalets des marchés de Noël traditionnels, où artisanat d'art côtoie les étales de petits gâteaux alsaciens des fêtes (et ils sont vraiment bons... passage obligé tous les ans pour récupérer des pavés aux amandes et pistache ou citron, truffes aux amandes et framboise, gâteaux aux amandes caramélisées... enfin que du bonheur quoi !!), et de décorations de Noël comme on en trouve nulle part ailleurs.
Depuis 16h, les familles partaient à la recherche des balises à travers la ville, carte et carton de contrôle à la main.
A 17h, départ en masse pour la version "plus sportive" de la manifestation. Carte au pied pour tout le monde, FR3 supervisait les opérations. Quelques secondes plus tard, c'est parti pour une course au score de 23 balises à prendre dans l'ordre qui nous semblait le plus judicieux. La majorité du paquet est partie sur le petit pont d'où on pouvait voir le père Noël au milieu de la petite Venise... Seuls quelques individus partent vers le Nord... emmenés par Fabrice, "le plus colmarien des vosgiens", autochtone pendant plusieurs années, tout HVO, Guillaume, Vincent, Louis, Christophe et moi entre autres, se lancent sur les balises les plus à l'Est, en sens inverse de tout le monde. HVO, c'était quand même une quinzaine de participants qui avaient fait le déplacement pour cette course très sympa le lendemain de Noël depuis nos belles Hautes Vosges noyées sous un magnifique soleil... ben oui, ça fait bizarre d'être sous la grisaille une heure plus tard... hum !
Après la belle fontaine du poste 20, me voilà partie à la recherche du poste 18... la carte manquait sûrement de précision à cet endroit, et nous nous sommes rendus à plusieurs à l'endroit théorique de la balise sans la voir. Nous nous sommes dit que la balise avait été volée, et nous sommes partis. J'ai ensuite enchaîné les autres postes en suivant un circuit entre les maisons et les immeubles, et en utilisant dès que possible les petits passages dans les galeries commerçantes.
J'ai fait une petite faute de stratégie sur le poste 17, que je ne prends qu'après les postes 14 et 15. Je pense que le trajet optimal aurait pu être en faisant l'enchaînement 6 - 12 - 13 - 11 - 17 - 14 - 15 - 16.
A l'arrivée, le verdict : il me manquait un poste, le poste 18, tout comme Fabrice, qui a gagné 7 éditions de la course. Il est parti la rechercher, du coup Kirian arrive avant, juste devant moi. Je ne suis pas retournée la chercher, mais j'ai été la voir en footing de récup. Elle se trouvait sur une petite passerelle au dessus de la rivière, qui ne figurait pas sur la carte, et qui amenait à un renfoncement dans une grande bâtisse. Dommage... Mais c'était un super entraînement ! D'ailleurs, je crois que nous avons quand même été reclassés.
C'était une course super sympa, comme d'habitude. Merci aux organisateurs ! Vin chaud, pains d'épices et chocolat nous attendaient à l'arrivée.
Cette année, la course de Noël a regroupé près de 300 participants... A vos baskets pour l'année prochaine ! Pour vous donner un aperçu de la course, RDV sur le site du CO Colmar : http://cocolmar.free.fr/video/CONoel.wmv
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Pendant les fêtes de fin d'année, Colmar est une ville vraiment magnifique... dans chaque petit recoin, petite ruelle, un spectacle travaillé de jeux de lumière s'offre aux yeux des visiteurs venus de partout. L'ambiance est assurée par les petits chalets des marchés de Noël traditionnels, où artisanat d'art côtoie les étales de petits gâteaux alsaciens des fêtes (et ils sont vraiment bons... passage obligé tous les ans pour récupérer des pavés aux amandes et pistache ou citron, truffes aux amandes et framboise, gâteaux aux amandes caramélisées... enfin que du bonheur quoi !!), et de décorations de Noël comme on en trouve nulle part ailleurs.
Depuis 16h, les familles partaient à la recherche des balises à travers la ville, carte et carton de contrôle à la main.
A 17h, départ en masse pour la version "plus sportive" de la manifestation. Carte au pied pour tout le monde, FR3 supervisait les opérations. Quelques secondes plus tard, c'est parti pour une course au score de 23 balises à prendre dans l'ordre qui nous semblait le plus judicieux. La majorité du paquet est partie sur le petit pont d'où on pouvait voir le père Noël au milieu de la petite Venise... Seuls quelques individus partent vers le Nord... emmenés par Fabrice, "le plus colmarien des vosgiens", autochtone pendant plusieurs années, tout HVO, Guillaume, Vincent, Louis, Christophe et moi entre autres, se lancent sur les balises les plus à l'Est, en sens inverse de tout le monde. HVO, c'était quand même une quinzaine de participants qui avaient fait le déplacement pour cette course très sympa le lendemain de Noël depuis nos belles Hautes Vosges noyées sous un magnifique soleil... ben oui, ça fait bizarre d'être sous la grisaille une heure plus tard... hum !
Après la belle fontaine du poste 20, me voilà partie à la recherche du poste 18... la carte manquait sûrement de précision à cet endroit, et nous nous sommes rendus à plusieurs à l'endroit théorique de la balise sans la voir. Nous nous sommes dit que la balise avait été volée, et nous sommes partis. J'ai ensuite enchaîné les autres postes en suivant un circuit entre les maisons et les immeubles, et en utilisant dès que possible les petits passages dans les galeries commerçantes.
J'ai fait une petite faute de stratégie sur le poste 17, que je ne prends qu'après les postes 14 et 15. Je pense que le trajet optimal aurait pu être en faisant l'enchaînement 6 - 12 - 13 - 11 - 17 - 14 - 15 - 16.
A l'arrivée, le verdict : il me manquait un poste, le poste 18, tout comme Fabrice, qui a gagné 7 éditions de la course. Il est parti la rechercher, du coup Kirian arrive avant, juste devant moi. Je ne suis pas retournée la chercher, mais j'ai été la voir en footing de récup. Elle se trouvait sur une petite passerelle au dessus de la rivière, qui ne figurait pas sur la carte, et qui amenait à un renfoncement dans une grande bâtisse. Dommage... Mais c'était un super entraînement ! D'ailleurs, je crois que nous avons quand même été reclassés.
C'était une course super sympa, comme d'habitude. Merci aux organisateurs ! Vin chaud, pains d'épices et chocolat nous attendaient à l'arrivée.
Cette année, la course de Noël a regroupé près de 300 participants... A vos baskets pour l'année prochaine ! Pour vous donner un aperçu de la course, RDV sur le site du CO Colmar : http://cocolmar.free.fr/video/CONoel.wmv
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Céline DODIN
Actualités
les crêtes vosgienns, un 24 décembre 2006...
Joyeux Noël à tous…
Ça manque un peu de neige, mais bon, c’est joli quand même les crêtes vosgiennes un 24 décembre à peine givrées !
Ça manque un peu de neige, mais bon, c’est joli quand même les crêtes vosgiennes un 24 décembre à peine givrées !
Céline DODIN
Actualités
Dimanche 17 décembre
J-8 de Noël...
Il avait commencé à pleuvoir à 7h00 le matin…
aujourd’hui, 9h00, rendez-vous dans une petite clairière reculée et très jolie de la Cheire du Puy de Côme pour courir un « One Man Relay », autrement dit une longue distance répartie en 3 boucles pour les filles, 4 pour les garçons, avec passage dans la clairière à chaque fin de boucle pour changer de carte. Départ sur 2 boucles différentes 2 par 2 pour les filles.
J’étais la première à partir avec Cindy, mais elle n’était pas très bien le matin, du coup elle a coaché la matinée avec les organisateurs du WE, et me voilà m’élancer seule en forêt sur une première boucle après un échauffement un peu trop léger vu le froid.
La première boucle se passe bien techniquement sur la majorité des postes, sauf en sortie de poste 4 (!) et en poste 9. Mais vu l’humidité venant du ciel, le passage dans les pierriers incessants de la cheire a été très laborieux, voire dangereux. Le terrain ne permet pas vraiment de courir en dehors des chemins, surtout en hiver et dès qu’il fait très humide on doit regarder à chaque pas où on met le pied… pour éviter de se blesser !
J’étais un peu plus chaude sur la 2ème boucle, la boucle C, et comme il y avait moins de pierriers, le terrain a été plus sympa à « dompter ». Cela ne m’a pas empêché d’avoir de très gros doutes sur ma progression, notamment sur le poste 3 où j’aurais pu éviter la visite touristique à la deuxième caselle, bien au sud de celle que je cherchais. Poste 5-6, j’ai traversé le chemin sans le voir… mais j’ai trouvé que j’avais beaucoup couru… et j'arrive à me recaler sur les gros rochers à l’ouest du poste. Poste 7, je suis trop au sud et je ne comprends plus trop la zone avant de revenir sur la bonne voie, mais je ne pers pas beaucoup de temps.
Enfin, j’enchaîne sur la dernière boucle. Il y avait pas mal de postes communs avec les 2 autres, et je n’ai donc pas eu de difficultés, même si certaines fois j’aurais pu optimiser mes trajets en ne faisant pas des détours monstrueux par les chemins !
La pluie ne s’est pas transformée en neige, mais cela ne devait pas être très loin… en tous cas, on est tous revenus gelés aux voitures, et c’était dur de se changer… avec 10 doigts en moins !
Merci Papa pour la croix que tu m’as mise depuis quelques années dans la voiture… elle a évité que certains passent la nuit en forêt, ce qui est quand même nettement moins agréable à cette époque qu’en été !
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aujourd’hui, 9h00, rendez-vous dans une petite clairière reculée et très jolie de la Cheire du Puy de Côme pour courir un « One Man Relay », autrement dit une longue distance répartie en 3 boucles pour les filles, 4 pour les garçons, avec passage dans la clairière à chaque fin de boucle pour changer de carte. Départ sur 2 boucles différentes 2 par 2 pour les filles.
J’étais la première à partir avec Cindy, mais elle n’était pas très bien le matin, du coup elle a coaché la matinée avec les organisateurs du WE, et me voilà m’élancer seule en forêt sur une première boucle après un échauffement un peu trop léger vu le froid.
La première boucle se passe bien techniquement sur la majorité des postes, sauf en sortie de poste 4 (!) et en poste 9. Mais vu l’humidité venant du ciel, le passage dans les pierriers incessants de la cheire a été très laborieux, voire dangereux. Le terrain ne permet pas vraiment de courir en dehors des chemins, surtout en hiver et dès qu’il fait très humide on doit regarder à chaque pas où on met le pied… pour éviter de se blesser !
J’étais un peu plus chaude sur la 2ème boucle, la boucle C, et comme il y avait moins de pierriers, le terrain a été plus sympa à « dompter ». Cela ne m’a pas empêché d’avoir de très gros doutes sur ma progression, notamment sur le poste 3 où j’aurais pu éviter la visite touristique à la deuxième caselle, bien au sud de celle que je cherchais. Poste 5-6, j’ai traversé le chemin sans le voir… mais j’ai trouvé que j’avais beaucoup couru… et j'arrive à me recaler sur les gros rochers à l’ouest du poste. Poste 7, je suis trop au sud et je ne comprends plus trop la zone avant de revenir sur la bonne voie, mais je ne pers pas beaucoup de temps.
Enfin, j’enchaîne sur la dernière boucle. Il y avait pas mal de postes communs avec les 2 autres, et je n’ai donc pas eu de difficultés, même si certaines fois j’aurais pu optimiser mes trajets en ne faisant pas des détours monstrueux par les chemins !
La pluie ne s’est pas transformée en neige, mais cela ne devait pas être très loin… en tous cas, on est tous revenus gelés aux voitures, et c’était dur de se changer… avec 10 doigts en moins !
Merci Papa pour la croix que tu m’as mise depuis quelques années dans la voiture… elle a évité que certains passent la nuit en forêt, ce qui est quand même nettement moins agréable à cette époque qu’en été !
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Céline DODIN


