Un petit tour dans la Vallée des Villards... depuis la Maurienne.

J'ai été très contente de retrouver entre autres Philippe, Laura, Marie-Alice et Luc pour cette petite ballade pleine de neige vers le col du Tépey. Merci de me l'avoir proposée... c'était super sympa, et on s'est vraiment bien régalé dans la poudreuse restée à l'ombre au fond des vallons ! J'ai presque l'impression de savoir à nouveau bien skier en hors pistes (dans la poudreuse, c'est tellement bien !!), mais je crois que je préfère toujours la neige bien glacée à la neige croûtée... hum, question de goût ! (ça, c'est les restes de mes années de compét' en slalom...).

7h45 (un peu plus tard que la veille...) : RDV au péage de Crolles, puis même direction que la veille en remontant la vallée, mais cette fois-ci virage vers la Maurienne pour accéder à la vallée des Villards depuis la Chambre (vallée qui accède au col du Glandon).
Le point de départ était Valmaure, un petit bourg à 1205m d'altitude. Objectif : le Col du Tépey à 2716m, au fond d'un enchaînement de 2 vallées successives : la Combe du Tépey puis le petit vallon sous le col après un passage assez étroit entre deux énormes avancées de roches.
Nous avons pu chausser dès le départ, grâce aux chutes de neige de la semaine précédente. Le terrain était déjà foulé de nombreuses traces dans tout le fond de la Combe du Tépey, et le soleil nous a accompagné délicatement sur le tout début du parcours, avant de laisser place à l'ombre des montagnes et une neige fraîche et légère à souhaits.

1ère pause quand nous avons retrouvé le soleil... il devait faire au moins 5° (pas froid quoi !), et nous allions attaquer la montée, la vraie, alors que le fond de la combe était relativement plat. Il allait faire chaud... Les traces nous ont menés jusqu'au bas de la pente qui permettait d'accéder à la 2ème petite vallée. Andrea a alors pris la tête pour fouler cette neige vierge et nous mener vers notre objectif de la journée.
2ème petite pause au pied d'un magnifique et énorme rocher avant d'aborder la 2ème vallée et la montée finale vers le col. Il faisait vraiment bon ! Philippe a attaqué le pic rocheux... Promis, je vais mettre les photos en ligne lundi !!
Vers 14h, nous voilà enfin au col. J'ai eu du mal à me sortir de la plaque de glace qui me barrait l'accès à la crête, mais au bout de 20 tentatives et 5' d'effort, j'ai enfin réussi (en fait, finalement, je sais pas si j'aime tant que ça la glace...). Magnifique vue de part et d'autre de notre point de ralliement, avec le Mont Blanc qui nous narguait de sa grandeur en arrière plan.

Et puis.... la descente !!! La neige était bien croûtée au début par endroits, mais pas mal à skier quand même, avant de pique-niquer à l'abri du vent, les spatules en l'air... Et juste après... un régal de skieur ! Petite godille portée par la poudreuse : que du bonheur ! Un saut de rocher de Philippe, sous les yeux attentifs de Laura, Andrea, Marie-Alice et Luc, et moi qui filmais : j'aimerais bien voir ce que ça donne sur écran !
Pour terminer, petites valses pour se faire plaisir à des endroits skiés et pleins de neiges...

Et merci Mathieu, Marie-Alice et Luc pour la raclette...

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Les chutes de neige de la semaine passée ont eu raison de notre WE d'entraînement Haut-Niveau d'orientation à Dijon... alors qui dit NEIGE, dit direction Grenoble pour profiter de cet or blanc et se régaler sur les pentes scintillantes et féériques de nos bonnes vielles montagnes !

Déjà, un grand merci à mon grand frère qui habite Grenoble depuis 3 semaines de m'avoir hébergée ce WE, et j'ai été bien contente de fêter son anniversaire avec lui. Finalement, Carpentras-Grenoble, ce n'est plus si loin que ça, alors on devrait peut-être se voir plus souvent !!

A peine le temps de faire une courte nuit de vendredi à samedi, que me voilà partie dans les rues encore désertes de Grenoble... enfin, désertes de voitures, mais pas de piétons avec les skis sur le dos... ça m'a rappelé l'année où j'y étais étudiante : c'est quand même la seule ville de France où on voit des acharnés à 6-7h du mat' qui trimbalent leurs skis pour prendre le tram ou le bus et être le plus tôt possible à déguster la belle neige qui s'offre à eux !

RDV 7h00 à Crolles, puis direction Albertville avant de s'enfiler dans la vallée de la tarentaise. Nous prenons alors avec la voiture un chemin forestier qui nous emmène vers le hameau de La Poyat, puis au Godet... où malgré les chaînes, notre périple en voiture pour monter le plus haut possible était bel et bien terminé. Nous, c'est François du CAF qui m'a proposé de faire partie de cette sortie, Cédric, Daniel, Brigitte, Bernard, Laurent et moi.
Des traces partaient de cet endroit : bonne nouvelle, elles allaient nous mener directement à la clairière du Debeley ! Donc pour commencer notre ballade, petit passage en forêt très sympa, nous laissant entrevoir les rayons du soleil à trevers les branches de sapin toutes chargées de neige... qui ne manquaient pas de se dévêtir doucement de ces petits cristaux tout blanc lorsque nos sacs ou notre tête les titillaient gentillement !
Après la clairière, premières conversions dans le petit couloir découvert qui allait nous mener à un col sous la forêt pour pouvoir basculer sur le versant ouest de la montagne. J'étais vraiment pas encore au point... mais mon cas était grave mais pas désespéré... je crois que j'avais enfin compris que pour passer une conversion, il faut plier la jambe... et non pas croire que mes talons sont fixés aux skis ! Ben non, je suis plus en ski alpin, d'ailleurs je devrais m'en rendre compte, ça monte !

Petite descente ensuite pour se retrouver non loin du chalet de l'Ebaudiaz, et rejoindre la crête qui allait nous mener vers le sommet. Et là... je crois que j'ai enfin obtenu ma 1ère étoile en conversion. Avec une arête qui ne nous laissait que quelques mètres de large pour monter, nous avons enchaîné les conversions, certains ont dit une bonne centaine, en fait je n'en sais rien, je ne les ai pas comptées, mais la seule chose que je peux dire c'est que maintenant je sais en faire, et même quand c'est très raide ! Désolée pour les petits sapins qui ont été un peu endommagés à certains endroits...

Au sommet, c'était vraiment magnifique, avec une superbe vue sur le massif des Bauges. Pique nique de rigueur, et nous voilà partis dans une neige poudreuse, légère et exceptionnelle à l'assaut de la descente... qui n'a duré que quelques minutes à côté des quelques heures de montée ! Court, mais intense, un régal de skieur !
La fin de la sortie s'est terminée à glisser sur le gros chemin pour ne pas abîmer les skis, puis autour d'un verre ou d'un chocolat pour terminer cette journée de la façon la plus conviviale qu'il soit !

En bref, une super journée, 1300m de dénivelée, et merci à tous pour l'ambiance... avec un soleil qui n'a pas manqué d'illuminer le ciel et la neige !

A demain pour de nouvelles aventures... en attendant, une petite raclette pour fêter l'anniversaire de mon frère, cela ne se refuse pas !

Bientôt les photos dans la galerie !
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Cela faisait au moins 2 ans que je n'avais pas fait de cross, et me voilà partie en direction de Vitrolles depuis Briançon où j'étais la veille pour participer aux championnats de Provence de cross FFA avec mon club de Carpentras. Les départementaux avaient eu lieu la semaine précédente, pendant le WE d'entraînement à Sisteron, donc je n'avais pas couru.

Je suis arrivée sur le lieu de l'épreuve vers 12h00, une bonne heure et demi avant mon départ, et j'ai eu une très bonne surprise en voyant le parc où nous allions courir, le parc Griffon. Finalement, c'était assez sympa, et ça aurait fait un très bon site de sprint. Quand j'avais regardé la carte sur internet, je m'étais dit que la course allait être très très plate, et finalement les faux-plats montants et descendants et les petites montées pour casser le rythme couvraient la majorité du parcours... ouf ! une bonne chose quoi !

Avec mon petit plan à la main (dur dur de perdre les habitudes !), me voilà partie à la découverte du parcours avec Audrey. Au programme, 5909m, répartis en 3 boucles : 1 moyenne de 1211m, 2 grandes de 2253m + le départ et l'arrivée. J'apprends du même coup en écoutant le speaker que la course va être très relevée avec la présence de Julie COULAUD (je ne la connaissais pas avant...), qui a déjà été championne de France de la discipline et championne d'Europe, et de ses coéquipières du club SCO de Marseille. Du coup, ça me permettra de voir mon niveau de course par rapport au gratin national !
Je finis mon échauffement, j'aperçois Perrine que je n'avais pas vue depuis très longtemps et qui travaille maintenant pour la ligue de Provence d'athlétisme, et me voilà partie vers le départ. ça a fait plaisir de discuter un peu avec elle !

13h35 : coup de pistolet... le troupeau est lancé. Dans mes souvenirs, les cross partaient très vite, comme d'ailleurs la Sainté-Lyon que j'avais fait en décembre en relais. Et bien là, je me suis demandée ce qui m'arrivait : en fait c'est parti assez lentement à mon goût, et je me suis retrouvée dans le groupe de tête sur un tour... en regardant toujours derrière à essayer de comprendre pourquoi j'étais devant alors que la championne d'Europe était dans le groupe. Finalement, l'ordre logique des choses a repris le dessus, et les 4 jeunes filles du club de Marseille ont bien pris leurs marques dès le 2ème tour... et alors là, ça va très très vite. Je me suis accrochée tant bien que mal aux poursuivantes, et finalement le dernier tour a été très solitaire avec personne derrière moi et 2 filles à 15" devant.
Au bilan : je boucle en 23'13", en 7ème position, la meilleure étant Julie COULAUD qui signe un temps de 21'03. Finalement, je ne me prends que 2mn. C'est pas si mal que ça ! et l'entraîneur du club d'athlé avait l'air content, donc je suis contente !

Les sensations n'ont pas changé... ça fait toujours bizarre de se retrouver en départ en ligne pour courir 3 boucles, par rapport à nos départs confidentiels décalés de nos courses d'orientation où on est tout de suite cachés par les arbres de la forêt... bon j'exagère un peu parce qu'en sprint en ville y'a pas d'arbres, mais c'est presque ça !


Désolée, pas de photos... mais la prochaine fois j'essaierai d'en récupérer !
--> finalement, j'en ai trouvé une...

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Partir dans le Briançonnais pour faire du ski de fond, ce n'était pas gagné.
Et pourtant...

Neige excellente, paysages mi-blancs mi-rocailleux plantés de pins, soleil éclatant mettant bien en valeur le tout... que demander de plus ?? ben oui, seulement une bonne soupe et une tarte aux myrtilles (ok, ok, brimbelles, sinon je vais me faire taper dessus...) à l'auberge de l'Izoard !

Le rêve quoi...

Je pense que des vacances dans le coin, cela ne se refuserait pas ! A quand les 3 jours de Briançon ?

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deux sprints très sympas et un exercice long - court.

Après un réveil devant un paysage givré nous rappelant qu'on est bien en hiver, un bon petit déjeuner, et un peu plus tard :
9h00 : petit exercice de mémo pour rallier le gîte au départ, et nous voilà projetés dans le feu de l’action, sous les yeux bienveillants de Peter et Olivier.
Une nouvelle carte du coin… personne n’avait mis les pieds dessus auparavant. Et une seule consigne comme la veille : ne pas traverser les champs cultivés, même en friche, ce qui pouvait influencer des choix.

Sprint 1 : La carte était surprenante par endroits, notamment sur la végétation, mais cela nous a fait travailler notre capacité d'adaptation et nous reposer sur des éléments toujours stables : les courbes de niveau et les rochers / falaises. Il n'y a pas grand chose à dire sur les choix d'itinéraires, qui étaient la plupart du temps tout droit (en évitant bien évidemment les champs !), avec une bonne lecture du relief traversé. Nous avions 2,4 km, je mets 23'05. Thierry met 16'25 sur le même circuit... il va falloir affûter les jambes !

Sprint 2 : un soupçon plus technique, avec quelques choix par endroits, mais relativement limités sur les postes courts où le meilleur itinéraire est le plus souvent le tout droit, quand on reste vigilent à toujours savoir où on est.
Je mets 17'54 pour 2 km. Thierry met 12'42... même sanction...

Enfin, pour terminer la matinée (ou commencer l'après "midi", comme on veut !), un petit exercice de quelque 5,5 km avec beaucoup, beaucoup de dénivelée, avec des choix rappelant bien les terrains du Japon par endroits....
Le but de l'exercice était de terminer le WE à allure libre avec de la réflexion et de la lucidité sur une carte pas si facile que ça... je vous laisse le plaisir d'admirer. J'ai tracé mon choix en bleu et les différents choix possibles que j'ai pu relever en rouge. A noter l'itinéraire 9-10 très intéressant qui m'a fait revenir sur mes pas par le champ, avant d'attaquer la montée au bord d'un rentrant qui m'amenait sur la colline en haut du poste.
Il manquait juste les clôtures de parcs à moutons sur la carte... et franchement, ils étaient pas super faciles à traverser...

La fraîcheur du matin s'est vite transformée en températures très agréables... et c'est à nouveau en T-shirt que nous avons savouré notre petit pique-nique bien mérité après toutes ces émotions, sous un soleil une nouvelle fois éclatant qui inonde si souvent les ciels de Provence !

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