Employez les bons mots pour éviter les maux.





Mercredi 26 Mai 2010


Les mots peuvent détruire autant que les coups !





Employez les bons mots pour éviter les maux.
Quel superbe titre, vous ne trouvez pas ? Quel beau jeu de mot.
Malheureusement, l’utilisation des mots n’est pas toujours un jeu. Il peut arriver qu’un mauvais usage des mots ait des conséquences fâcheuses.

Parfois, les gens ne font pas très attention à ce qu’ils disent. Certains mots peuvent blesser, sans même que votre interlocuteur ne s’en rende compte. Récemment, on m’a dit : « Qu’est-ce que tu as grossi depuis que je ne t’ai vue ! ». Heureusement que je m’en étais rendue compte avant, sinon cela aurait pu me plomber le moral pour un bon bout de temps.

Les enfants, premières victimes

Les enfants sont souvent les victimes de mots blessants, voire humiliants. Quand vous êtes petit et que votre père vous rabâche à longueur de journée que vous êtes nul, que vous n’êtes bon à rien, à moins d’avoir une force de caractère exceptionnelle, je ne suis pas certaine que cela vous motive et vous rende plus fort. Au contraire, vous perdrez confiance en vous et vous aurez une mauvaise image de vous. Certes, là, c’est un exemple assez extrême. Quoique… il existe bel et bien des parents qui agissent ainsi et qui pensent que c’est une bonne manière d’éduquer son enfant. Pas sûr que l’enfant se construise mieux avec cette méthode…

Sans aller aussi loin, de petites phrases, qui paraissent banales au premier abord, peuvent provoquer des dégâts importants chez l’enfant. Par exemple, en disant : « Prends exemple sur ta sœur, elle travaille mieux que toi » ou « Tu devrais manger un peu moins parce que tu vas finir par ressembler à tante Agathe » ou « Tu es bien de la famille de ton père, tu as leur nez », etc., vous pouvez le complexer sans même que vous vous en rendiez compte. Ces phrases, a priori anodines, prononcées parfois sur le ton de l’humour ou sous la forme supposée d’un conseil judicieux, peuvent marquer à jamais un enfant. Certains, peut-être plus fragiles que d’autres, peuvent prendre çà comme un reproche, comme une critique et souffrir profondément. Dans les cas extrêmes, cela peut conduire à l’anorexie, à la dévaluation de soi ou à un complexe physique.

Attention à ce que nous nous disons

Certains des mots que nous prononçons peuvent avoir une incidence sur soi. Hé oui, il nous arrive de nous parler à nous-mêmes. Et, c’est rarement, pour dire « Ho, qu’est-ce que je suis beau, qu’est-ce que je suis intelligent, qu’est-ce que je suis parfait ! ». Bon, c’est vrai, il existe des individus qui le font mais ils sont très rares. Non, généralement, ce que l’on se dit de nous, c’est du genre : « je suis trop gros, je suis nul, je n’arriverai jamais à rien, je ne rencontrerai jamais personne, je ne sais rien faire de bien, etc. », j’en passe et des meilleures.

Or, ces mots que tout le monde prononce ou a prononcé au moins une fois dans sa vie, peuvent avoir des répercussions regrettables. Ils peuvent entraîner une dévalorisation, un manque de confiance en soi, une perte de motivation. Pourtant, on continue tous à se les prononcer, presque machinalement, parfois par habitude. Mais, on ne se rend pas compte du mal que cela peut nous faire. Certes, il peut arriver que l’on ait effectivement des difficultés à faire un travail, que l’on agisse mal, que l’on ait quelques défauts. Mais, au lieu de pointer le doigt dessus sans arrêt, ne vaut-il pas mieux chercher un moyen d’y remédier ? Rabâcher toujours les mêmes phrases blessantes ne sert à rien, ne fera que nous enfoncer davantage.

Parfois, il suffira que l’on se force à dire régulièrement, tous les matins pourquoi pas, « je suis intelligente, je suis bien dans ma peau, je suis motivée, etc. » pour que vous vous sentiez tout de suite mieux. C’est la fameuse méthode Coué. Vous reprendrez ainsi confiance en vous, vous serez plus motivé et vous affronterez la vie avec force et énergie.

« Les mots peuvent assassiner tout autant que les armes ».

Alors, dorénavant, faites très attention à ce que vous dites aux autres et aussi à vous-mêmes. Vous ne blesserez personne et vous vous en porterez que mieux. « Tourner 7 fois la langue dans sa bouche » n’est pas un dicton si nul que çà.
Méditez cette pensée de Monique de Gramont (écrivain québécoise): « Les mots peuvent assassiner tout autant que les armes ».

Première publication sur notre ancien site le Jeudi 11 mars 2010, modifié ce jour.


Brunet Isabelle et Gawelik Katy






1.Posté par Johanne Alarie le 27/05/2010 15:31
Au Québec, les mots « petite madame » sont couramment utilisés dans le discours populaire pour désigner une femme, ou même s'adresser à elle. Utilisés par des hommes, des femmes, à la télé, à la radio, partout. Pourquoi continue-t-on d'utiliser ces mots qui contribuent à infantiliser la femme. Ceux et celles qui utilisent ces mots se défendent bien de causer des maux; au pire, ils et elles diront que c'est « juste » une manière inoffensive, pas méchante, répandue de parler, ils et elles font comme les autres. Au pire, ils et elles vous envient promener en plus de vous infantiliser: « c'est « notre » manière de parler, c'est tout, et vous n'avez pas un mot à dire là-dessus. »


Ça coûte des « sous ». Au Québec, on ne fait pas de l'argent, on fait des «sous». Un projet a beau coûter un billion de dollars, les hommes politiques diront « ça va coûter beaucoup de sous». C'est avec des sous qu'on fait des piasses (dollars). C'est un autre mot qui créent des maux, en perpétuant dans l'inconscient des Québécois ce vieux principe que l'argent est sal, tout comme le sexe, et qu'ils conduisent droit en enfer, d'où la phrase qui hante notre inconscient collectif et qui se réalise encore aujourd'hui dans notre réalité sociale de Québécois modestes nés pour un petit pain, qui se laissent manger la laine sur le dos.

2.Posté par Johanne Alarie le 28/05/2010 16:57
Je souhaiterais que ce ne soit pas pertinent, d'abord une correction dans le commentaire précédent :

Lire ENVOIENT au lieu de envient.

French Canadian pissous, c'est l'appellation que nous donnaient les anglais. Au début non péjorative, sa valeur dépréciative est signalée vers 1896. Pissou nom, masc., « lâche, peureux » est une adaptation phonétique de l'anglais pea-soup. « A French Canadian » c'était un pea soup, un pissou, a French Canadian pissou. http://www.rabaska.com/super/chroniques/2003/10/pissou_go.htm

Le mot pissous serait sorti de l'usage courant, mais pas de notre inconscient collectif et nous causerait toujours des maux. En soulignant le mot « sous » contenu dans pissou, je suggère une référence avec mon commentaire précédent ; le mot pissous collerait encore malheureusement bien à nos attitudes et comportements : les pissous, lâches et peureux, se contentent de faire des sous.

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