ART ASSOCIATION ESPACE GIBERT A LEZIGNAN-CORBIERES

Exposition de peintures et de photographies du 15 mars au 13 avril 2019

VERNISSAGE VENDREDI 15 MARS 18H30 - Entrée libre







Exposition du 15 mars au 13 avril 2019
Entrée libre
Heures d'ouverture de l'Espace Gibert : mardi, jeudi, vendredi et samedi de 14h à 18h et le mercredi de 9h à 12h
Vernissage le vendredi 15 mars à 18h30 avec dégustation de vins du Château de Saint Eutrope (famille Verdale), à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse



Venez découvrir les peintures de Jeanne-Marie Teinturier et son univers singulier, ainsi que les photographies du Clubs photos de Canet et Mailhac sur le thème "Photo Street Art"

Jeanne-Marie Teinturier

"Elle est née en Limousin,(au centre de la France) en 1952.
Depuis toujours, elle a plaisir à dessiner.
Pourtant, pendant dix ans, elle a préféré chanter.
En 198O, elle abandonne la route et les tournées. Elle décide de peindre parceque, justement, c'est un travail solitaire où le temps lui appartient.
Elle ne quitte pas le monde qu'elle connait et saisit d'abord les musiciens. L'aquarelle est alors sa technique de prédilection : violonistes, contrebassistes, saxophonistes, pianistes. Accordéonistes, aussi.
En 1985, elle découvre la corrida. Et c'est un choc. Elle ne cessera plus d'explorer cet univers.
Par glissement naturel, elle se passionne pour le flamenco. Pour le tango, par ricochet. Pour la danse classique, par amour maternel. Elle dit qu'elle danse comme "une saucisse", mais regarder les autres s'avère un plein bonheur. Elle se venge, en somme, en volant les corps qui bougent : danseurs, matadors, taureaux.
Et ceux qui dorment sur le sable.
Car elle vit et travaille au bord de l'eau, sur le Bassin d'Arcachon, à deux pas du Cap Ferret et aux portes de Bordeaux. Ses voisins sont pêcheurs ou ostréiculteurs, ou les deux à la fois. De quoi poursuivre sa carrière de voleuse.
Elle aime enfin tout ce qui se marie : la cuisine et le vin, les livres et les chats, le soleil et la pluie, les rues des villes et les plages désertes."

https://www.artmajeur.com/fr/teinturier/presentation

Clubs photos Canet d'Aude et Mailhac

EN PRISE DIRECTE AVEC LE STREET ART
PHOTOS CLUBS DE CANET D’AUDE ET DE MAILHAC

La naissance des graffitis à New York
Le Street Art est né aux Etats Unis dans les années 70. Par la suite, il a voyagé jusqu’en Europe au début des années 80.
L’Art Urbain ou « Street Art » est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisé dans la rue ou dans des endroits publics et englobe diverses techniques, telles que le graffiti, le pochoir, la mosaïque, les stickers ou les installations. C’est principalement un art éphémère vu par un très grand public. C’est dans le métro de New York que le graffiti fait son entrée en Amérique dans les années 70. Ce qui débuta par la simple représentation de tags (signatures) prit des proportions gigantesques. En effet, les métros et wagons de trains furent très rapidement recouverts
d’inscriptions des plus variées. En seulement quelques années, les artistes graffeurs améliorèrent leur art en adoptant divers
styles, couleurs et formes, créant des compositions jusqu’alors méconnues.
Arrivée du Street Art en Europe
Depuis 1960, En France, on le compare à une forme d’art, ce qui s’avère être plutôt singulier à l’époque. Même si les critiques sont mitigées, l’art du graffiti était né, au grand plaisir des artistes qui s’adonnaient à cette pratique. Vers la fin des années 60, on retrouve une valeur très intellectuelle et songée au sein des graffiti conventionnels, inspirés par la politique pour la plupart. Teintés parfois d’humour, parfois de poésie, on dépeint des slogans accrocheurs et sympathiques, souvent à double sens. Ces graffiti sont peints au rouleau ou au pinceau en règle générale, bien que certains artistes faisaient usage d’aérosols. Au début des années 80, le graffiti est considéré comme étant de l’art urbain et son aspect illégal et clandestin intéresse bon nombre d’artistes. On peint de façon humoristique et légère, en adoptant de nouvelles techniques très intéressantes comme le pochoir par exemple. Colorés et déjantés, les graffiti ont la cote ! C’est par ailleurs dans cette même période que les graffiti de style « new-yorkais » font leur
apparition à Paris. Parallèlement, au début des années 60, l’Allemagne était en pleine ébullition. Le mur de Berlin fut construit, séparant l’Allemagne de l’Est de l’Allemagne de l’Ouest. Ainsi, il était impossible pour les citoyens situés à l’est du mur de traverser, voire même de l’approcher. (…) Les résidents situés à l’Ouest – eux - traversaient régulièrement afin d’y réaliser des graffiti. Lorsque le mur fut détruit à la fin des années 80, il était presque submergé de slogans, dessins,
peintures, etc. Ce dernier aura servi de support et de tribune à bon nombre de jeunes allemands qui désiraient protester et signifier leur mécontentement. Ainsi en France, on pourchasse depuis quelques décennies les artistes ayant réalisé des graffiti aux messages à caractère politique. Une sorte de lutte anti-graffiti bat par ailleurs son plein mais, n’est pas nécessairement
contrôlée par le gouvernement ou par les villes. Ce sont souvent les sociétés des transports qui désirent en finir avec les graffiti. Bien que ces dernières tolèrent certains d’entres eux dans des lieux jugés pertinents, elles s’empressent habituellement de détruire les graffiti qui parsèment leurs réseaux et leurs véhicules (trains, wagons, etc.). Les graffiti sont sévèrement sanctionnés en France. Ainsi, lorsqu’ils sont réalisés sur des supports non autorisés, ils sont considérés comme étant nuisibles et destructeurs de la propriétés d’autrui et sont passibles d’amendes allant de 1 500 à 30 000 € et dans certains cas extrêmes, sujets à emprisonnement pour une durée maximale de 2 ans.
Pochoir
Le pochoir, également appelé « Stencil » est un moyen de reproduction de logos, dessins et messages très pratique et efficace. Néanmoins, le pochoir était déjà utilisé en typographie dès le XIIe siècle. Sa technique est assez simple. Elle consiste à découper le motif dans un matériau rigide comme du carton, du plastique, du bois, du métal ou même des radiographies. Dans tous les cas, le pochoir doit être assez robuste pour survivre au transport et à l’utilisation qu’en fait le pochoiriste.
A partir du moment où le support est choisi, l’artiste dessine – ou décalque – le motif provenant d’une image, d’une photographie, etc. avec lequel, il « bombera » par la suite les
murs de la ville. Il est également possible d’utiliser les deux parties du pochoir : la partie découpée et le contour de la partie découpée afin d’obtenir deux effets distincts.
Même si la pose dans la rue est rapide, la préparation est longue et minutieuse. Le plus souvent, les pochoiristes utilisent l’aérosol ou la bombe pour la mise en couleur car c’est le médium le plus rapide.Cependant, il peut arriver qu’ils emploient le pinceau, l’éponge ou le stylo. On comprend bien
que les usagers du pochoir réalisaient la première partie – c’est à dire la découpe de celui-ci –avant de se retrouver dans la rue.
Conclusion
Il est évident que l’art urbain cherche à s’intégrer dans la société. Cependant de nombreuses barrières bloquent le bon déroulement de cet art. On considère que ce qui se trouve dans les musées et dans les galeries définit ce qu’est l’art et
que ce qui s’y expose en est la plus belle expression. Ces établissements sont donc essentiels, mais sélectifs.
Ce raisonnement exclut alors la possibilité d’un art en dehors de quatre murs. De plus, le fait que les inscriptions urbaines soient réprimées par les autorités judiciaires et politiques ralentit le processus d’intégration. Les nombreuses interviews montrent que selon l’âge des témoins, les avis changent énormément. Les personnes âgées, surtout les femmes pensent que les graffiti ne s’intègrent pas du tout de par leur illégalité. Les jeunes (collégiens et lycéens) pensent au contraire que l’art urbain risque de devenir une forme d’art à part entière dans les années à venir.
Nous pouvons donc conclure que l’intégration du Street Art a commencé, depuis plusieurs
années, et qu’elle va continuer à s’accroitre avec une nouvelle génération de français bien
moins marginale.
 

Le mot d'Alban

Nous vous présentons des formes d’arts les plus variés possibles et nous vous proposons au fil de l’année d’emprunter ces chemins  de la diversité pour le plaisir de partager, mais aussi découvrir des mondes nouveaux  et des pensées différentes des nôtres. La différence doit être une force, l’art et la culture au sens large un chemin vers la tolérance, l’échange, la paix le respect et la bienveillance.
Cette introduction s’inscrit en regard des évènements survenus aujourd’hui en Nouvelle Zélande*, nous avons une pensée pour les victimes et leurs familles et comme on dit en maori «kia kaha» restons fort. (* Christchurch 15/03/19)
 
J’ai demandé aux deux club photo de Canet et Maillac de nous proposer une exposition sur le street art.
Mouvement  artistique contemporain, né dans les années 70 et d’abord rejeté, il s’exprime sur l’espace public, plus particulièrement urbain. Devenu incontournable aujourd’hui il regroupe la pratique du graffiti au pochoir, de la projection vidéo, de la création d'affiche, du pastel sur rues et trottoirs. Le terme « street art » est habituellement utilisé pour distinguer une forme d'art d'un acte de vandalisme.
On peut lier le street art à la musique, le rap ou le hip hop et c’est ce chemin là , que les artistes de Maillac ont pris, en nous proposant des photos dans un contexte en mouvement et en liant la vie à l’image.
Le club de Canet dans un espace plus large s’est attaché à l’histoire est nous propose des spots référence de la région parisienne.
Merci à  Jacques Montereau pour l’organisation et les photos merci François Decrion président du club de Maillac un grand merci à tous les artistes qui par leur travail nous offrent une exposition de grande valeur.
 
Cette exposition va faire l’objet d’un travail avec les enfants des écoles du territoire sous la responsabilité de Nathalie Mourut, conseillère pédagogique départementale en art visuel.
 
Jeanne Marie Teinturier
travaille le dessin, l’encre de chine le collage le pastel, la gouache l’aquarelle, elle cherche ; nous sommes en 1990.
Elle vit dans un chalet à coté du Cap Ferret et oui ça fait rêver.
Dans un chalet il y a des planches de bois, évidemment, et l’envie est plus forte que tout, les restes de lambris qui sont entassés dans un coin vont servir de support à l’œuvre, nous sommes en 2006.
Depuis Jeanne Marie a fait  le tour de France et de la Belgique.
Elle nous propose aujourd’hui à Gibert une œuvre unique où le bois est le moteur de l’œuvre.  L’artiste et le bois se mêlent,  les veinures du temps est l’axe directeur, l’artiste pose l’image. L’âme du bois dirige et l’artiste invente.  Le dialogue est continu, les deux forces s’affrontent, une œuvre est née.
Une exposition de portraits qui nous conte la force de la  foret, la douceur de l’artiste et la beauté de l’art.

        
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Rédigé par Association Espace Gibert le Jeudi 7 Février 2019

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