Notre ami québécois, David Poulin-Litvak, a écrit un article en exclusivité pour notre site où il commente brillamment une proposition de revenu maximal par Félix Adler, professeur à l'Université de Columbia, à New York, en 1880...
Dans l’article que nous analysons ici, que l’on peut appeler, en fait, le Saint Graal du revenu maximal, Félix Adler étaye une proposition d’impôt gradué sur le revenu. Mais, il pousse son raisonnement, celui de la graduation, à bout : la graduation, ce que l’on appellerait aujourd’hui la progressivité, implique, logiquement, un revenu maximal.
C’est seulement parce qu’aujourd’hui, nous nous sommes habitués à une progressivité tronquée au profit des riches que cela nous semble étrange. Ce qui est bien intéressant, ici, ce n’est pas seulement que ce document relate la première occurrence historique d’une proposition de revenu maximal, étayée, argumentée et défendue magistralement par Félix Adler, à New York, en février 1880. Mais c’est bien aussi, sinon plus, que cette proposition à été faite alors qu’il n’y avait pas, aux États-Unis, d’impôt sur le revenu !
Il y en avait eu un durant la Guerre Civile, que les riches américains ont tôt fait de faire abolir après la guerre, et il y en avait eu ailleurs, notamment en Grande-Bretagne, mais au moment de présenter sa proposition, Adler vivait dans un monde sans impôt sur le revenu. C’est seulement en 1913, avec le 16ème Amendement à la Constitution, qu’un impôt régulier sur le revenu fera son apparition aux États-Unis.
Cependant, malgré cela, il y avait des débats, entre intellectuels, auquel Adler, un professeur à l’Université Columbia, participait. Dans cet article, Adler critique la position de John Stuart Mill. Ce dernier s’était prononcé en faveur d’un impôt à taux unique après exemption d’un montant minimal. Adler défait l’argumentation boiteuse du Britannique, et étaye sa propre proposition, qui se fonde sur trois grands axes : exemption d’un revenu de base, impôt gradué par la suite, puis, imposition d’un plafond aux revenus.
Nous présentons ici un premier commentaire sur l’article du New York Times qui rapporte les propos d’Adler. Par la suite, nous proposons une traduction libre de l’article. Enfin, nous avons aussi cru bon d’annexer un extrait des Principes d’économie politique de Mill sur l’impôt sur le revenu.
Pour lire la totalité de l'article, cliquez sur le lien suivant :
C’est seulement parce qu’aujourd’hui, nous nous sommes habitués à une progressivité tronquée au profit des riches que cela nous semble étrange. Ce qui est bien intéressant, ici, ce n’est pas seulement que ce document relate la première occurrence historique d’une proposition de revenu maximal, étayée, argumentée et défendue magistralement par Félix Adler, à New York, en février 1880. Mais c’est bien aussi, sinon plus, que cette proposition à été faite alors qu’il n’y avait pas, aux États-Unis, d’impôt sur le revenu !
Il y en avait eu un durant la Guerre Civile, que les riches américains ont tôt fait de faire abolir après la guerre, et il y en avait eu ailleurs, notamment en Grande-Bretagne, mais au moment de présenter sa proposition, Adler vivait dans un monde sans impôt sur le revenu. C’est seulement en 1913, avec le 16ème Amendement à la Constitution, qu’un impôt régulier sur le revenu fera son apparition aux États-Unis.
Cependant, malgré cela, il y avait des débats, entre intellectuels, auquel Adler, un professeur à l’Université Columbia, participait. Dans cet article, Adler critique la position de John Stuart Mill. Ce dernier s’était prononcé en faveur d’un impôt à taux unique après exemption d’un montant minimal. Adler défait l’argumentation boiteuse du Britannique, et étaye sa propre proposition, qui se fonde sur trois grands axes : exemption d’un revenu de base, impôt gradué par la suite, puis, imposition d’un plafond aux revenus.
Nous présentons ici un premier commentaire sur l’article du New York Times qui rapporte les propos d’Adler. Par la suite, nous proposons une traduction libre de l’article. Enfin, nous avons aussi cru bon d’annexer un extrait des Principes d’économie politique de Mill sur l’impôt sur le revenu.
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